Dans l'Egypte Antique, les nains étaient haut placés

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Dans l'Egypte Antique, les personnes de petite taille (atteintes de nanismes) jouissaient d'un statut privilégié : on considérait que ces personnes avaient des dons célestes. Leur statut leur garantissait un rang social élevé, et certains furent enterrés près des tombes royales.

Par ailleurs, la grande proportion de personnes atteintes de nanisme dans l'Égypte antique semble indiquer que l'on en faisait venir depuis les contrées voisines.


Tous les commentaires (47)

a écrit : Mais c est justement parceque l on parle d'une langue vivante qu'il n'y a pas de limite. Tout peut être débattu.
La limite est fixée par l intelligence humaine collective. Vous allez peut être rire en arguant quelle intelligence humaine ? Je me dis si l espèce humaine a été capable de définir le c
adre de la langue française pourquoi ne peut elle pas le redéfinir sans cesse en s appuyant sur les débats de sociétés.
Le mot handicapé n a a priori que 400ans et n est rentré dans le dictionnaire qu au milieu du dernier siecle. Il ne me semble pas dénué de sens de poser la question si ce n est qu'un adjectif et non un nom commun.
Pour rappel l appellation personne handicapée est tout a fait recommandée par les personnes concernées. L appellation personne en situation de handicap a permis d élargir la notion aux personnes ne souffrant pas d un handicap de manière continue mais bien de personne se retrouvant en situation de handicap face a cette situation régulière (12 millions en France a priori). Cette appellation permet également de faire prendre conscience au gens qu au delà du handicap c est bien souvent les installations humaines qui accentuent le handicap.
Concernant la comparaison , vous prenez vous même l exemple d un mot petit utilisé comme adjectif. Il n y a aucun soucis à caractériser une personne par un adjectif qui fait sens. Le problème est lorsqu'il est cité en tant que nom ("il est où le petit ?" par exemple pour désigner un adulte petit) est souvent fait de manière devalorisante. Heureusement que cette forme de nom n est pas utilisée de manière récurrente ou a l écrit.
Lorsque l on dit a quelqu'un qu'il est petit, il n y a a priori rien de déplacé la dedans. De la même manière que les gens qui me décrivent disent que je suis chauve et il n y a pas de problème. Maintenant ce serait différent si les gens m appelaient le chauve.
Le problème c'est que l appellation les handicapés est devenu le langage courant. Devoir dire les personnes handicapées plutôt que les handicapés me paraît être du bon sens et de la politesse.
Concernant les mots crétins et naze, bien évidemment qu'ils sont a limiter car leur sens premier a été remplacé par leur sens courant.
Encore une fois nous parlons d'une langue vivante qui doit se modeler avec le temps. Si l utilisation courante remplace petit a petit le sens des mots, il paraît normal de reposer leur sens et leur utilisation a chaque époque.
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Cela me conforte dans ce que je pense : le mal ne réside pas dans le mot (ou l'expression) et ce qu'il représente, mais dans la manière dont il est utilisé (sarcasme, insulte,.. ) mais surtout dans la façon dont il est interprété par les interlocuteurs.

a écrit : Cela me conforte dans ce que je pense : le mal ne réside pas dans le mot (ou l'expression) et ce qu'il représente, mais dans la manière dont il est utilisé (sarcasme, insulte,.. ) mais surtout dans la façon dont il est interprété par les interlocuteurs. Bien évidemment mais a vous entendre on penserait que c est une mauvaise chose. Le mot prend tout son sens selon a qui il s adresse et comment la personne le comprend. Si un mot par sa mauvaise utilisation répété change de sens au cours de l histoire il me paraît logique de l utiliser sous son sens courant. A moins de vouloir passer son temps à faire des disgression de type "au sens étymologique du terme" (attention l un empêche pas l autre , j utilise les mots la plupart du temps selon leur sens courant mais je me permet parfois car la notion est complexe d utiliser un mot sous sa forme étymologique en le précisant ).
Prenez l exemple du mot énervé. Il y a encore 100 ans il caracterise quelqu'un de mou , sans nerf. Donc aux antipodes de ce que comprennent les gens aujourd'hui. Certains peuvent toujours dire "cette personne est énervé au sens étymologique" mais il me paraît logique de ne plus utiliser ce mot dans ce sens pour ne pas créé de confusion.
Aussi si certains mots deviennent au fil du temps des mots a connotations pejoratives (clochard, ..) il me paraît normal de chercher a sortir de l a priori.

a écrit : Salut Hellmat, j'ai fais volontairement un message un peu piquant parce que je savais que des défenseurs de la bien-pensance sortiraient du bois, même si c'est un total HS.
Merci a toi d'avoir été moins laconique que d'autres !
Le problème dans cette histoire n'est nullement sur la
forme mais bel et bien sur le fond et c'est pourquoi la bataille des mots est cruciale pour une société ! Les linguistes savent depuis longtemps que c'est par les mots que nous pensons et non l'inverse, deux personnes parlant 2 langues différentes penseront différemment, c'est ce qui donne la merveilleuse disparité de la communauté humaine; ainsi il est d'une importance capitale de se battre pour conserver les patois par exemple !
Les mots nous permettent de penser: changer un mot change la façon dont l'on va penser cette notion et lorsque des formules ampoulées remplacent des mots l'on en fini par ne plus pouvoir penser... Je te renvoi justement à l'utilisation de la novlangue que fait le régime autoritaire chez Orwel !
Par exemple "clochard" n'est pas une insulte (parciparla.fr/etymologie-clochard/), par contre SDF est un acronyme abscons, vide de sens ou tellement polysémique qu'il empêche de penser la notion ! Pour ma part, je vis a l'année dans un camion, je suis donc SDF alors que je n'ai rien en commun avec les pauvres personnes qui dorment dans la rue. Idem pour collaborateur, ce mot a un sens précis mais lorsqu'il est utilisé pour qualifier l'ensemble des personnes travaillant dans une boîte, il permet de gommer les hiérarchies et donc de faire croire que le patron et son secrétaire sont sur le même plan alors que l'un est factuellement l'employé de l'autre !
La bien-pensance est une catastrophe pour une société car elle rend autoritaires des personnes défendant souvent des idées progressistes et parfois même clôt définitivement le débat avec des formules du genre "tu ne peux pas dire cela" ce qui en général ferme la discussion puisque la personne contradictoire devra prendre un temps considérable pour se sortir de cet argument d'autorité et les deux parties sortiront de la discussion un peu plus arquebouté sur leur position sans que l'une ou l'autre n'ai appris quoi que se soit.
Un petit lien de François Rollin:
youtu.be/MGaqH50QDsM
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"Les linguistes savent depuis longtemps que c'est par les mots que nous pensons et non l'inverse"

Oui la théorie a plus d'un siècle et faisait l'unanimité chez les linguistes. Depuis elle est beaucoup plus discutée et contredite notamment par les neuropsychologues et les spécialistes des sciences cognitives.

"deux personnes parlant 2 langues différentes penseront différemment, c'est ce qui donne la merveilleuse disparité de la communauté humaine".
Deux personnes parlant la même langue penseront aussi differemment. Les différences induites par la langue sont d'une part difficile à séparer de celles induites par la culture et l'éducation, et d'autres part plus axée sur la représentation du monde et de la notion de réalité que sur les rapports humains et à la société.

Bref pour moi voir le combat des mots comme quelque chose d'essentiel à l'heure actuelle c'est comme vouloir arrêter la gangraine avec du fil et une aiguille.

a écrit : C'est vrai que nommer les employés ainsi, ça les met en valeur, et ça ne coûte rien aux employeurs... Personnellement, je trouve que c'est un peu se foutre de la gueule des personnes qui exercent ces métiers, en y regardant de plus près... Ça n'est pas l'aspect que je souhaitais souligner. Simplement, le fait d'inscrire sur un CV ces appellations-qualificatifs, peut permettre à un postulant à un emploi, de se sentir quelque peu, valorisé. Étant à la retraite, mon long CV comporte en début d'activité des titres plus "glorieux" que n'était la réalité du poste ;-)

a écrit : "Les linguistes savent depuis longtemps que c'est par les mots que nous pensons et non l'inverse"

Oui la théorie a plus d'un siècle et faisait l'unanimité chez les linguistes. Depuis elle est beaucoup plus discutée et contredite notamment par les neuropsychologues et les spé
cialistes des sciences cognitives.

"deux personnes parlant 2 langues différentes penseront différemment, c'est ce qui donne la merveilleuse disparité de la communauté humaine".
Deux personnes parlant la même langue penseront aussi differemment. Les différences induites par la langue sont d'une part difficile à séparer de celles induites par la culture et l'éducation, et d'autres part plus axée sur la représentation du monde et de la notion de réalité que sur les rapports humains et à la société.

Bref pour moi voir le combat des mots comme quelque chose d'essentiel à l'heure actuelle c'est comme vouloir arrêter la gangraine avec du fil et une aiguille.
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Toutes ces explications sur les mots pour finir par écrire "gangraine"...

a écrit : Toutes ces explications sur les mots pour finir par écrire "gangraine"... lol en effet c'est important de soigner sa chute.

Pour nourrir le débat HS voici une anecdote vielle de 5 ans dont les commentaires s'étaient orientés eux aussi sur le politiquement correct:
secouchermoinsbete.fr/69321-dans-willow-les-mechants-ont-le-nom-de-critiques
Le moins que l'on puisse dire c'est qu'en 5 ans la bien-pensance a fait un sacré bond !

J'invite par ailleurs (pour ceux qu'un point de vue étayé mis en humour intéresse) a regarder la merveilleuse saison 19 de South Park traitant du politiquement correct et de la gentrification.