Les habitants de l’ile de Kihnu, en Estonie, constituent l’une des dernières sociétés matriarcales d’Europe. Les femmes organisent la vie de cette communauté dont la culture est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'UNESCO. Les hommes sont quant à eux traditionnellement pêcheurs, et passent de longs mois en mer.
Commentaires préférés (3)
Une société matriarcale inflige peut-être moins de pression sur le rôle de chacun, n'entraînant pas nécessairement de révolte. Ou ce système convient à tout le monde...
Un éthologue pourra peut-être nous éclairer à ce sujet ???
www.franceinter.fr/emissions/le-temps-d-un-bivouac/le-temps-d-un-bivouac-du-samedi-20-novembre-2021
L’émission ‘Le temps d’un bivouac’ du 20 novembreévoque les pérégrinations d’une photographe dans ces communautés où la femme occupe une place prépondérante (Afrique, Indonésie… et même Bretagne à une époque pas si lointaine).
Des hommes faisant partie de ces communautés sont aussi interrogés.
Après avoir lu les sources, j’ai surtout l’impression que la société est moins matriarcale (qu’il faudrait d’ailleurs définir) que divisée par genre et traditionnelle au sens de classique.
Les hommes vont pêcher, les femmes restent à terre et cousent des jupes (sans dec’).
Les sources insistent sur l’importance des couleurs des jupes cousues et, d’une manière générale, sur l’habillement qui doit refléter les étapes de la vie, les fêtes et l’humeur.
Le maire de cette toute petite commune est quand même un homme de 30 ans, leur Macron à eux.
Les enfants de l’île veulent rejoindre le continent et le tourisme, encouragé par l’Etat, ne fait pas l’unanimité.
Globalement, les sources renvoient l’image d’une île pauvre et en déclin mais avec une forte culture.
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Une société matriarcale inflige peut-être moins de pression sur le rôle de chacun, n'entraînant pas nécessairement de révolte. Ou ce système convient à tout le monde...
Un éthologue pourra peut-être nous éclairer à ce sujet ???
www.franceinter.fr/emissions/le-temps-d-un-bivouac/le-temps-d-un-bivouac-du-samedi-20-novembre-2021
L’émission ‘Le temps d’un bivouac’ du 20 novembreévoque les pérégrinations d’une photographe dans ces communautés où la femme occupe une place prépondérante (Afrique, Indonésie… et même Bretagne à une époque pas si lointaine).
Des hommes faisant partie de ces communautés sont aussi interrogés.
Donc au final, on a d'un côté les hommes qui doivent se retrouver entre mecs, alternant le boulot, les blagues potaches, les bitures et les coups d'un soir, et de l'autre côté les femmes qui doivent trimer 20h par jour à s'occuper de la maison et des gosses en plus de leur boulot...
Je suis sceptique de l'avancée sociale...
Après avoir lu les sources, j’ai surtout l’impression que la société est moins matriarcale (qu’il faudrait d’ailleurs définir) que divisée par genre et traditionnelle au sens de classique.
Les hommes vont pêcher, les femmes restent à terre et cousent des jupes (sans dec’).
Les sources insistent sur l’importance des couleurs des jupes cousues et, d’une manière générale, sur l’habillement qui doit refléter les étapes de la vie, les fêtes et l’humeur.
Le maire de cette toute petite commune est quand même un homme de 30 ans, leur Macron à eux.
Les enfants de l’île veulent rejoindre le continent et le tourisme, encouragé par l’Etat, ne fait pas l’unanimité.
Globalement, les sources renvoient l’image d’une île pauvre et en déclin mais avec une forte culture.
Et c'est plutôt un ethnologue qui vous en dira plus. Pas un ethologue...