La "Chanson pour l'Auvergnat" de George Brassens fut inspirée par un épisode de sa vie : en 1944, pour échapper à la reprise du travail forcé en Allemagne, le futur chanteur trouva refuge chez un couple modeste, Marcel Planche et Jeanne Le Bonniec, qui ne lui demandèrent rien en échange.
George Brassens composa également une chanson pour Jeanne Le Bonniec ("Jeanne"). Devenu chanteur à succès, George Brassens n'oublia pas ses amis : il réaménagea les lieux, y installa l'électricité et finit par racheter la maison pour la leur offrir.
Commentaires préférés (3)
Une chanson qui balaye les clichés des parisiens sur l'Auvergnat ou le Bougnat (l'Auvergnat ou Averyonnais expatrié à Paris) notamment qu'il serait radin.
Et rétabli la vérité : l'Auvergnat classique est travailleur, économe, dur en affaires, sobre mais généreux. En gros il a une mentalité paysanne.
Les clichés Parisiens sur l'Auvergnat viendrait de la rigueur avec laquelle ils géraient leurs pécules lors de leur immigration a Paris. Ils ont commencé charbonnier, limonadier, puis on racheté des Brasseries en grands nombre. Passant en quelques dizaines d'années d'une grande pauvreté à une position sociale confortable, générant des envies et jalousies. Encore aujourd'hui une très grande partie des brasseries parisiennes appartiennent aux auvergnat.
Si @KarimMadjer emploie le terme "reprise" dans la rédaction de son anecdote, c'est parce que Georges Brassens avait été contraint, en mars 1943, au STO.
Envoyé près de Berlin, pour travailler dans une fabrique de moteur d'avions de BMW, il obtiendra un an plus tard, une permission de 15 jours (pour raison de santé, semble t'il) et retournera donc à Paris.
C'est à partir de ce moment, qu'il décide de ne plus repartir en Allemagne, et se cache chez Marcel et Jeanne, elle-même amie de sa tante Antoinette, résidant également à Paris.
Des centaines de milliers d'autres Français et Françaises furent réquisitionné(e)a pour le STO.
Étant une mesure très impopulaire, les récalcitrants avaient le choix de se cacher, de rejoindre le Maquis, ou encore de fuir vers le Maroc, en passant par l'Espagne.
Les dures conditions dans le maquis, où presque tout manquait, obligera d'ailleurs plus d'un réfractaire au STO, à se cacher dans le monde rural, travaillant chez des agriculteurs complices.
Ceux qui rejoignaient l'Afrique du Nord, furent majoritairement incorporés dans les troupes Alliées, rejoignant les Pieds noirs également mobilisés.
J’adore cette chanson, comme beaucoup d’autres de Brassens d’ailleurs…
Certains pensent que je dois être assez dérangé pour écouter Brassens, Ferré, Brel, Piaf, Aznavour, Gall, et autre à l’âge de 22 ans…
C’est vrai que je me sens un peu seul à écouter ça à mon âge, mais comme dirait Brassens « le meilleur vin n’est pas nécessairement le plus cher, mais celui qu’on partage », ça n’a aucun rapport mais j’adore cette citation.
Tous les commentaires (18)
Une chanson qui balaye les clichés des parisiens sur l'Auvergnat ou le Bougnat (l'Auvergnat ou Averyonnais expatrié à Paris) notamment qu'il serait radin.
Et rétabli la vérité : l'Auvergnat classique est travailleur, économe, dur en affaires, sobre mais généreux. En gros il a une mentalité paysanne.
Les clichés Parisiens sur l'Auvergnat viendrait de la rigueur avec laquelle ils géraient leurs pécules lors de leur immigration a Paris. Ils ont commencé charbonnier, limonadier, puis on racheté des Brasseries en grands nombre. Passant en quelques dizaines d'années d'une grande pauvreté à une position sociale confortable, générant des envies et jalousies. Encore aujourd'hui une très grande partie des brasseries parisiennes appartiennent aux auvergnat.
Si @KarimMadjer emploie le terme "reprise" dans la rédaction de son anecdote, c'est parce que Georges Brassens avait été contraint, en mars 1943, au STO.
Envoyé près de Berlin, pour travailler dans une fabrique de moteur d'avions de BMW, il obtiendra un an plus tard, une permission de 15 jours (pour raison de santé, semble t'il) et retournera donc à Paris.
C'est à partir de ce moment, qu'il décide de ne plus repartir en Allemagne, et se cache chez Marcel et Jeanne, elle-même amie de sa tante Antoinette, résidant également à Paris.
Des centaines de milliers d'autres Français et Françaises furent réquisitionné(e)a pour le STO.
Étant une mesure très impopulaire, les récalcitrants avaient le choix de se cacher, de rejoindre le Maquis, ou encore de fuir vers le Maroc, en passant par l'Espagne.
Les dures conditions dans le maquis, où presque tout manquait, obligera d'ailleurs plus d'un réfractaire au STO, à se cacher dans le monde rural, travaillant chez des agriculteurs complices.
Ceux qui rejoignaient l'Afrique du Nord, furent majoritairement incorporés dans les troupes Alliées, rejoignant les Pieds noirs également mobilisés.
J’adore cette chanson, comme beaucoup d’autres de Brassens d’ailleurs…
Certains pensent que je dois être assez dérangé pour écouter Brassens, Ferré, Brel, Piaf, Aznavour, Gall, et autre à l’âge de 22 ans…
C’est vrai que je me sens un peu seul à écouter ça à mon âge, mais comme dirait Brassens « le meilleur vin n’est pas nécessairement le plus cher, mais celui qu’on partage », ça n’a aucun rapport mais j’adore cette citation.
Cela n'enlève rien au talent de cet auteur compositeur interprète qui peut être une Aya Nakamura and co devraient un peu s'inspirer.
Solution de facilité? Tu pense que de risquer la taule à cette époque pour s'être soustrait aux ordres des collabos, c'était du pain béni??? Sans dec...
Bon, oui, il a trouvé une planque, mais les risques étaient énormes!
Il me vient une vidéo à l'esprit, un défilé de soldats alliés marchant sur les Champs Elysées en 1944, en bon ordre de marche, impeccable, et la voix off qui disait:
-Ces hommes ne défilent pas, ils montent au front!
Et ça se voyait dans leurs yeux!
Moi j'ai pas ce courage, je n'y peux rien...
Je n'ai fait qu'exposer 3 des 4 options qui se présentaient aux réfractaires du STO, c'est tout.
Par ailleurs, il n'y a aucune référence écrite de ma plume, en référence au chanteur qu'était Georges Brassens.
Bien je me garde de porter quelque jugement sur son comportement durant la Seconde Guerre Mondiale comme de sa carriere musicale.
Super ! Merci pour l’info
En parallèle de leur travail, ils fabriquèrent eux même leurs propres maisons dans des coins dégagés et villages alentours de Paris : ce sera le futur XXe arrondissement.
De connivence avec les auvergnats, une partie du XXe leur appartiendra.
Aujourd'hui, le quartier a bien changé, mais il reste quelques biens appartenants à des creusois.
Il y a tellement d'anti parisianisme primaire qu'il serait bon dans ces cas là de préciser que c'était il y a longtemps.