Une peinture à l'huile du musée du Louvre, « Intérieur d’une cuisine », passe plutôt inaperçue, car la scène représentée n’a pas grand intérêt. Pourtant, elle est très particulière : les pigments utilisés dans l’huile furent obtenus à partir des cœurs momifiés de différentes familles royales, dont la française.
Commentaires préférés (3)
Je suis surpris de ne pas voir plus de bleu ...
Pas grand intérêt ou non, personnellement, c'est dans ce type de tableau que je perçois pour ma part de l'art. Tout y est, la profondeur, le relief, les teintes realistes, le sentiment de mouvement, on dirait presque une photo. Chapeau l'artiste !
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Je suis surpris de ne pas voir plus de bleu ...
Pas grand intérêt ou non, personnellement, c'est dans ce type de tableau que je perçois pour ma part de l'art. Tout y est, la profondeur, le relief, les teintes realistes, le sentiment de mouvement, on dirait presque une photo. Chapeau l'artiste !
C'est un pigment que l'on appelle le brun de momie car conçu à part d'organe momifié. La pratique a été très répendu au XIXe siècle. Pour une partie de ces pigments, ce fut de véritable momies embaumees dans de la résine de l'Égypte antique et broyées. La réalité semble moins mystique car une partie des pigments sur le marché était une forme de bitume et d'asphalte au propriété similaire car "momie" voulant surtout désigné une huile brune séchant rapidement.
Pour le tableau "intérieur d'une cuisine", Martin Drolling c'est en effet fourni auprès de Louis François Petit Radel qui s'est emparé, lors de la profanation de la chapelle Saint Anne, s'empara de 13 reliquaires contenant les cœurs de plusieurs personnalités royales ou princières.
Fun fact: les plaques des reliquaires (avec le nom) ont été dispersé rue Castex après la mort de Petit Radel.
Morbide...
@Madbob c'est plutôt macabre que morbide !
J’adore ce tableau. Je suis photographe amateur, et je retrouve un.esprit tres… photographique
Peinte en 1815 par Martin Drölling, peintre français du XIXéme siècle. En pleine révolution française, les coeurs de la famille royale étaient conservés dans la chapelle Sainte-Anne au Val-de-Grâce et ils auraient été ensuite revendus à certains peintre. Drölling aurait ensuite produit le "brun de momie" permettant d'obtenir un pigment brun rouge. Cette couleur pouvait aussi être produite en broyant des momies venues d'Egypte.
D'après ce que j'ai lu, il y a quand même beaucoup de mystères qui entourent cette histoire. Dans les sources choisies, on remarque l'emploi du conditionnel autour de l'utilisation de ce pigment par le
peintre.
Merci à ceux qui ont corrigé ma faute de vocabulaire.
C'est vraiment IN-CROY-ABLE le talent de certains peintres, l'admiration des artistes d'imaginer quelque chose et de la peindre. A chaque fois je fais cela, même pour le visage de quelqu'un, je me retrouve toujours avec une sorte de smiley comme ceci: { =)}
Tout est dans les ombres du tableau…