Dougpinnick37 a écrit : J'aimerais bien savoir comment est-ce qu'ils ont fait pour obtenir ce résultat... Alors, autant calculer l'empreinte carbone provoqué par le stockage d'un courriel c'est hasardeux et compliqué, autant calculer avec précision la masse de plastique disséminé dans nos sols, dans nos océans et dans l'air sous forme de micro-particules c'est assez simple.

Je plaisante bien entendu, je suppose que c'est un travail d'estimation avant tout.
On analyse plusieurs échantillons de 500 litres d'eau à différents points d'un océan, par exemple, et on extrapole sur le reste de l'océan.
Pareil pour l'air, les sols. Mais cela reste une estimation.

L'anecdote prête à confusion (à moins qu'elle donne une interprétation erronée des sources : après avoir lu les sources, je n'ai pas réussi à déterminer si l'anecdote disait la même chose, même en essayant de déplacer les virgules). Ce que disent les sources : l'étude évalue l'évolution du ratio entre la biomasse (ce qui est vivant : plantes, animaux et champignons, y compris les humains et leur bétail) et la masse anthropique (ce qui est fabriqué par l'homme), depuis 1900.

Donc le graphique qui montre les courbes des masses respectives part de 1900 pour arriver à nos jour et se prolonger par une extrapolation dans le futur. Mais il ne s'agit absolument pas de faire la somme de tout ce qui a été produit depuis 1900 comme on pourrait le croire : cette étude mesure les masses de ce qui existe à chaque époque. Donc ça veut dire qu'à partir de 2020, dans ce qui est présent à la surface de la terre actuellement, ce qui a été produit par l'homme hors déchets (ce sont donc principalement les bâtiments et les routes) pèse plus que la matière sèche de tout ce qui est vivant.

Il y a plusieurs manières de calculer : si on inclut les déchets, c'est depuis 1973 que la masse de ce qui est produit par l'homme dépasse la masse de la matière sèche du vivant. Et si on prend la biomasse totale (donc y compris l'eau qu'elle contient et pas seulement la matière sèche), la masse artificielle n'aurait pas encore dépassé la biomasse mais elle continue à s'en rapprocher et les extrapolations montrent qu'elle la dépasserait en 2037.

On peut retenir aussi que les animaux représentent 20% de la biomasse (et donc les plantes 80% (et donc les champignons sont négligeables)), et pèsent autant que le plastique dans la masse produite par l homme (qui représente donc également 20% du total).

La majeure partie de la masse produite par l'homme c'est du béton, soit des bâtiments existants, soit des bâtiments détruits et réduits sous forme de granulats utilisés comme remblai sous les routes (et qui compte donc dans l'étude, car c'est toujours présent et ce n'est pas du déchet).

Ça me rappelle un papier que j’ai lu récemment (doi.org/10.1073/pnas.1711842115) et qui montre la distribution de la biomasse sur Terre. Ce qui m’avait le plus frappé est la petite proportion des mammifères sauvages comparée à celle des humains et de leurs mammifères d’élevage (4%, 36% et 60% respectivement).

PS : je viens de m’inscrire rien que pour partager cet article. Après de longues années de lecture silencieuse :D

Je crois que j'avais lu quelque par qu'actuellement on est rendu à ce qui a plus de plastique dans les océans que de biomasse animale

J'aimerais bien savoir comment est-ce qu'ils ont fait pour obtenir ce résultat...

What a wonderful world

Dougpinnick37 a écrit : J'aimerais bien savoir comment est-ce qu'ils ont fait pour obtenir ce résultat... Alors, autant calculer l'empreinte carbone provoqué par le stockage d'un courriel c'est hasardeux et compliqué, autant calculer avec précision la masse de plastique disséminé dans nos sols, dans nos océans et dans l'air sous forme de micro-particules c'est assez simple.

Je plaisante bien entendu, je suppose que c'est un travail d'estimation avant tout.
On analyse plusieurs échantillons de 500 litres d'eau à différents points d'un océan, par exemple, et on extrapole sur le reste de l'océan.
Pareil pour l'air, les sols. Mais cela reste une estimation.

L'anecdote prête à confusion (à moins qu'elle donne une interprétation erronée des sources : après avoir lu les sources, je n'ai pas réussi à déterminer si l'anecdote disait la même chose, même en essayant de déplacer les virgules). Ce que disent les sources : l'étude évalue l'évolution du ratio entre la biomasse (ce qui est vivant : plantes, animaux et champignons, y compris les humains et leur bétail) et la masse anthropique (ce qui est fabriqué par l'homme), depuis 1900.

Donc le graphique qui montre les courbes des masses respectives part de 1900 pour arriver à nos jour et se prolonger par une extrapolation dans le futur. Mais il ne s'agit absolument pas de faire la somme de tout ce qui a été produit depuis 1900 comme on pourrait le croire : cette étude mesure les masses de ce qui existe à chaque époque. Donc ça veut dire qu'à partir de 2020, dans ce qui est présent à la surface de la terre actuellement, ce qui a été produit par l'homme hors déchets (ce sont donc principalement les bâtiments et les routes) pèse plus que la matière sèche de tout ce qui est vivant.

Il y a plusieurs manières de calculer : si on inclut les déchets, c'est depuis 1973 que la masse de ce qui est produit par l'homme dépasse la masse de la matière sèche du vivant. Et si on prend la biomasse totale (donc y compris l'eau qu'elle contient et pas seulement la matière sèche), la masse artificielle n'aurait pas encore dépassé la biomasse mais elle continue à s'en rapprocher et les extrapolations montrent qu'elle la dépasserait en 2037.

On peut retenir aussi que les animaux représentent 20% de la biomasse (et donc les plantes 80% (et donc les champignons sont négligeables)), et pèsent autant que le plastique dans la masse produite par l homme (qui représente donc également 20% du total).

La majeure partie de la masse produite par l'homme c'est du béton, soit des bâtiments existants, soit des bâtiments détruits et réduits sous forme de granulats utilisés comme remblai sous les routes (et qui compte donc dans l'étude, car c'est toujours présent et ce n'est pas du déchet).

Ça me rappelle un papier que j’ai lu récemment (doi.org/10.1073/pnas.1711842115) et qui montre la distribution de la biomasse sur Terre. Ce qui m’avait le plus frappé est la petite proportion des mammifères sauvages comparée à celle des humains et de leurs mammifères d’élevage (4%, 36% et 60% respectivement).

PS : je viens de m’inscrire rien que pour partager cet article. Après de longues années de lecture silencieuse :D

Je ne sais pas si ça n'arrive qu'à moi, mais la plupart des liens dans les commentaires sont indisponibles. C'est le cas du lien dans le commentaire précédent (j'arrive sur doi.org, mais me dit que l'adresse est fausse), c'est également le cas pour les liens vers Wikipedia qui me renvoie vers des erreurs à cause de mauvais caractères (%××). J'utilise l'appli SCBM et google chrome comme navigateur sur un Samsung Galaxy S5.

gusgus78 a écrit : Je ne sais pas si ça n'arrive qu'à moi, mais la plupart des liens dans les commentaires sont indisponibles. C'est le cas du lien dans le commentaire précédent (j'arrive sur doi.org, mais me dit que l'adresse est fausse), c'est également le cas pour les liens vers Wikipedia qui me renvoie vers des erreurs à cause de mauvais caractères (%××). J'utilise l'appli SCBM et google chrome comme navigateur sur un Samsung Galaxy S5. Afficher tout Ce lien marche dans la version web. En attendant que l'application soit corrigée un beau jour peut-être tu peux ouvrir secouchermoinsbete.fr dans ton navigateur et suivre les liens sans problème.

gusgus78 a écrit : Je ne sais pas si ça n'arrive qu'à moi, mais la plupart des liens dans les commentaires sont indisponibles. C'est le cas du lien dans le commentaire précédent (j'arrive sur doi.org, mais me dit que l'adresse est fausse), c'est également le cas pour les liens vers Wikipedia qui me renvoie vers des erreurs à cause de mauvais caractères (%××). J'utilise l'appli SCBM et google chrome comme navigateur sur un Samsung Galaxy S5. Afficher tout C’est la parenthèse fermante qui est prise comme faisant partie du DOI. Là ça devrait marcher :

doi.org/10.1073/pnas.1711842115

Raem a écrit : Ça me rappelle un papier que j’ai lu récemment (doi.org/10.1073/pnas.1711842115) et qui montre la distribution de la biomasse sur Terre. Ce qui m’avait le plus frappé est la petite proportion des mammifères sauvages comparée à celle des humains et de leurs mammifères d’élevage (4%, 36% et 60% respectivement).r />
PS : je viens de m’inscrire rien que pour partager cet article. Après de longues années de lecture silencieuse :D Afficher tout Oui c'est fou non ? Il y a plus de tête de mouton que d'humain sur terre et on cri aux loup (un peut plus de 200000).
Oui je suis fatigué.
Bienvenu à toi. Et merci pour le lien.

Ce qu’il serait intéressant de savoir est la capacité de renouvellement de chaque entité citée plus haut. Exemple : à quelle vitesse croit la biomasse naturelle vs l’augmentation des éléments créés par l’homme. En 2100 la Terre ne sera que béton et plastique ?

Tout ce qui est créé par l'Homme n'existe-il pas déjà mais sous une autre forme ?
Si on compte la masse totale de plastique sur Terre c'est bien mais ca veut dire quoi ? Que l'homme créé beaucoup de plastique ? Et ? On en créera d'autant + (ou d'autres produits) que l'humanité continuera à croître.
Rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme

Lflfelf a écrit : L'anecdote prête à confusion (à moins qu'elle donne une interprétation erronée des sources : après avoir lu les sources, je n'ai pas réussi à déterminer si l'anecdote disait la même chose, même en essayant de déplacer les virgules). Ce que disent les sources : l'étude évalue l'évolution du ratio entre la biomasse (ce qui est vivant : plantes, animaux et champignons, y compris les humains et leur bétail) et la masse anthropique (ce qui est fabriqué par l'homme), depuis 1900.

Donc le graphique qui montre les courbes des masses respectives part de 1900 pour arriver à nos jour et se prolonger par une extrapolation dans le futur. Mais il ne s'agit absolument pas de faire la somme de tout ce qui a été produit depuis 1900 comme on pourrait le croire : cette étude mesure les masses de ce qui existe à chaque époque. Donc ça veut dire qu'à partir de 2020, dans ce qui est présent à la surface de la terre actuellement, ce qui a été produit par l'homme hors déchets (ce sont donc principalement les bâtiments et les routes) pèse plus que la matière sèche de tout ce qui est vivant.

Il y a plusieurs manières de calculer : si on inclut les déchets, c'est depuis 1973 que la masse de ce qui est produit par l'homme dépasse la masse de la matière sèche du vivant. Et si on prend la biomasse totale (donc y compris l'eau qu'elle contient et pas seulement la matière sèche), la masse artificielle n'aurait pas encore dépassé la biomasse mais elle continue à s'en rapprocher et les extrapolations montrent qu'elle la dépasserait en 2037.

On peut retenir aussi que les animaux représentent 20% de la biomasse (et donc les plantes 80% (et donc les champignons sont négligeables)), et pèsent autant que le plastique dans la masse produite par l homme (qui représente donc également 20% du total).

La majeure partie de la masse produite par l'homme c'est du béton, soit des bâtiments existants, soit des bâtiments détruits et réduits sous forme de granulats utilisés comme remblai sous les routes (et qui compte donc dans l'étude, car c'est toujours présent et ce n'est pas du déchet). Afficher tout J'ai eu l'espoir, pendant un instant, que les précisions données allaient dresser un constat moins alarmant, mais pas du tout... 2037 pour dépasser la biomasse, même en incluant toute l'eau présente sur la planète. C'est vertigineux...

MotLampenbois a écrit : What a wonderful world C'est terrible comme cette chanson, tellement positive, est maintenant systématiquement utilisée au 2nd degré. C'est drôle mais c'est grinçant.

À voir notamment, le génial court métrage "Logorama" qui finit en beauté sur cette chanson.

Lflfelf a écrit : L'anecdote prête à confusion (à moins qu'elle donne une interprétation erronée des sources : après avoir lu les sources, je n'ai pas réussi à déterminer si l'anecdote disait la même chose, même en essayant de déplacer les virgules). Ce que disent les sources : l'étude évalue l'évolution du ratio entre la biomasse (ce qui est vivant : plantes, animaux et champignons, y compris les humains et leur bétail) et la masse anthropique (ce qui est fabriqué par l'homme), depuis 1900.

Donc le graphique qui montre les courbes des masses respectives part de 1900 pour arriver à nos jour et se prolonger par une extrapolation dans le futur. Mais il ne s'agit absolument pas de faire la somme de tout ce qui a été produit depuis 1900 comme on pourrait le croire : cette étude mesure les masses de ce qui existe à chaque époque. Donc ça veut dire qu'à partir de 2020, dans ce qui est présent à la surface de la terre actuellement, ce qui a été produit par l'homme hors déchets (ce sont donc principalement les bâtiments et les routes) pèse plus que la matière sèche de tout ce qui est vivant.

Il y a plusieurs manières de calculer : si on inclut les déchets, c'est depuis 1973 que la masse de ce qui est produit par l'homme dépasse la masse de la matière sèche du vivant. Et si on prend la biomasse totale (donc y compris l'eau qu'elle contient et pas seulement la matière sèche), la masse artificielle n'aurait pas encore dépassé la biomasse mais elle continue à s'en rapprocher et les extrapolations montrent qu'elle la dépasserait en 2037.

On peut retenir aussi que les animaux représentent 20% de la biomasse (et donc les plantes 80% (et donc les champignons sont négligeables)), et pèsent autant que le plastique dans la masse produite par l homme (qui représente donc également 20% du total).

La majeure partie de la masse produite par l'homme c'est du béton, soit des bâtiments existants, soit des bâtiments détruits et réduits sous forme de granulats utilisés comme remblai sous les routes (et qui compte donc dans l'étude, car c'est toujours présent et ce n'est pas du déchet). Afficher tout Si ce que tu dis est vrai, l'anecdote ne prête pas à confusion, elle est simplement fausse.

L'homme a pris des couches de sédiments et en a fait des bâtiments. Il a pris du pétrole et en a fait du plastique. En soit, rien de bien catastrophique. Comparer ça avec la biomasse.. Pourquoi ?

Le problème est la dispersion incontrôlée dans la nature qui peut nuire aux écosystèmes. Pas tellement la transformation de choses en d'autres choses.

Je Me Coucherai Un Peu Plus Déprimée

Dougpinnick37 a écrit : J'aimerais bien savoir comment est-ce qu'ils ont fait pour obtenir ce résultat... On prend une balance et on pèse, puis on compare.
T'as pas oublié deux trois asticots à la pesé dédé?