L'acacia qui s'aide des fourmis

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Contrairement aux autres acacias, l'acacia cornigera ne produit pas les substances amères qui éloignent les animaux nocifs. Pour compenser, l'arbre s'associe aux fourmis en leur fournissant des abris dans ses épines creuses, ainsi que de la nourriture. En échange, les fourmis protègent l'arbre.

L'acacia cornigera possède notamment des "corps beltiens", dont l'unique but est de fournir une substance riche en lipides et protéines aux fourmis. Ses tiges produisent aussi un nectar sucré dont les fourmis raffolent.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Werber est fort agréable à lire, mais il est difficile, dans ses livres de faire la part de la vérité et du romancé. La lecture des anecdotes réelles à propos des espèces de fourmis décrites par Bernard Werber, sont publiées dans une politique de caractère distinct a la partie romancée.
Ceci permet au lecteur, de distinguer les parties "documentaires" de la fiction.

Par ailleurs, les anecdotes insérées dans ses livres, sont comme SCMB: être attractives, décalées et chercher à piquer la curiosité, afin de désirer vouloir en savoir plus.
Rien n'interdit de lire du Werber et de faire une pause, pour rechercher sur le Net, de plus amples informations.
C'est également ce qui se passe sur SCMB, où (de moins en moins, à mon avis) il y a la lecture de l'anecdote en soi, puis la "foultitude" d'infos complémentaires citées dans les commentaires.
Plusieurs fois, certains commentateurs occasionnels ont de fait, écrit que les commentaires étaient plus enrichissants que l'anecdote en soi.

a écrit : Pour ma part j’attends que dans quelques jours l’acacia (le faux, le robinier) me fournisse de jolies grappes de fleurs avec lesquelles je pourrai faire des beignets…. Ça, il faudrait que je l'essaie également, un jour.
Par contre, ses graines ne sont pas comestibles.

Les acacias sont de la famille des Fabacées... Qui ne sont autre que des légumineuses. Les jardiniers et les agriculteurs les connaissent bien, car (dans la majorité des cas) les légumineuses possèdent des nodules au niveau du système racinaire, permettant (grâce à des bactéries) la fixation de l'azote de l'air.

Parmi les (arbres) légumineuses, il y a le caroubier, dont les graines sont comestibles. Des graines de petite taille, au poids de 0,2 gramme. C'est ce qui a donné la mesure du "carat" en matière diamantaire.
Quant à la graine de caroube, qui -eh oui ! elle entrait autrefois dans la recette de la paella- ont peut également la moudre, pour en obtenir un succédané du... chocolat.
Je l'ai utilisée en pâtisserie et c'est assez bluffant.
C'est une alternative pour les personnes à qui le chocolat est interdit, pour raisons médicales.


Tous les commentaires (14)

a écrit : JLSD, et encore merci Werber ! ^^ ....Merci Werber !
Et (pour ma part), merci Jean Marie Pelt et Jean Pierre Cuny, qui les citent dans la série télévisée documentaire "l'aventure des plantes".
Bref, l'Acacia Cornigera met "le gîte et le couvert" à disposition de quelques espèces de fourmis, afin qu'elles protègent cet arbre, des autres prédateurs.

Werber est fort agréable à lire, mais il est difficile, dans ses livres de faire la part de la vérité et du romancé.

a écrit : Werber est fort agréable à lire, mais il est difficile, dans ses livres de faire la part de la vérité et du romancé. La lecture des anecdotes réelles à propos des espèces de fourmis décrites par Bernard Werber, sont publiées dans une politique de caractère distinct a la partie romancée.
Ceci permet au lecteur, de distinguer les parties "documentaires" de la fiction.

Par ailleurs, les anecdotes insérées dans ses livres, sont comme SCMB: être attractives, décalées et chercher à piquer la curiosité, afin de désirer vouloir en savoir plus.
Rien n'interdit de lire du Werber et de faire une pause, pour rechercher sur le Net, de plus amples informations.
C'est également ce qui se passe sur SCMB, où (de moins en moins, à mon avis) il y a la lecture de l'anecdote en soi, puis la "foultitude" d'infos complémentaires citées dans les commentaires.
Plusieurs fois, certains commentateurs occasionnels ont de fait, écrit que les commentaires étaient plus enrichissants que l'anecdote en soi.

Encore un bel exemple de symbiose, association à bénéfice réciproque :
- l'acacia fournit le gîte et le couvert aux fourmis
- les fourmis protègent l'arbre des herbivores
La nature n'a de cesse de m'émerveiller ;o)

a écrit : Encore un bel exemple de symbiose, association à bénéfice réciproque :
- l'acacia fournit le gîte et le couvert aux fourmis
- les fourmis protègent l'arbre des herbivores
La nature n'a de cesse de m'émerveiller ;o)
Je le perçois également comme un exemple de symbiose, mais malheureusement dans ce cas précis, le fait établi est actuellement remis au cause.

Selon ce qui fut publié dans le National Géographic en 2013, il s'agirait d'un cas de "servitude", car les fourmis seraient "accros" au sucre dispensé par cette espèce d'acacia.

La nuance peut être subtile, certes, mais si on la place dans un contexte strictement humain, ce serait le cas suivant:
Un patron qui nourrit et loge un employé, qui le paie chichement (quand il s'en souvient...) et qui met à l'entière disposition de ce dit employé, toute la gnole ou le rouge qu'il désire.
Si cet employé est un alcoolique chronique au bord de l'exclusion sociale et n'a pas d'autre endroit où vivre, il devient totalement dépendant de son patron, à tous les effets, car il a l'essentiel pour survivre... dont sa ration quotidienne de "drogue".
Bref, ce serait un cas flagrant d'exploitation laborale.

Pour ma part j’attends que dans quelques jours l’acacia (le faux, le robinier) me fournisse de jolies grappes de fleurs avec lesquelles je pourrai faire des beignets….

a écrit : Je le perçois également comme un exemple de symbiose, mais malheureusement dans ce cas précis, le fait établi est actuellement remis au cause.

Selon ce qui fut publié dans le National Géographic en 2013, il s'agirait d'un cas de "servitude", car les fourmis seraient "accros"
au sucre dispensé par cette espèce d'acacia.

La nuance peut être subtile, certes, mais si on la place dans un contexte strictement humain, ce serait le cas suivant:
Un patron qui nourrit et loge un employé, qui le paie chichement (quand il s'en souvient...) et qui met à l'entière disposition de ce dit employé, toute la gnole ou le rouge qu'il désire.
Si cet employé est un alcoolique chronique au bord de l'exclusion sociale et n'a pas d'autre endroit où vivre, il devient totalement dépendant de son patron, à tous les effets, car il a l'essentiel pour survivre... dont sa ration quotidienne de "drogue".
Bref, ce serait un cas flagrant d'exploitation laborale.
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Il me semble que c'est plus compliqué que ça, l'acacia cornigeria ne peut pas se développer correctement sans les fourmis (lu dans le bouquin, hein) donc, es ce l'acacia qui est dépendant des fourmis où les fourmis dépendantes de l'arbre?

Parce que l'alcoolique, il peut toujours trouver un patron qui paye mieux avec la même quantité de gnôle. ^^

Mais j'admet que, dans un doc, un mec a fait l'expérience, il mettait de la nourriture sur les branches de l'arbre, et, quelle qu'elle soit, les fourmis balançaient tout par dessus bord.

Alors, dépendance où nourriture parfaite et en quantités suffisante fournie par l'arbre? Difficile à dire.

-Alors, il avance, ce traducteur automatique humain-fourmis, professeur Wells? ;)

a écrit : Pour ma part j’attends que dans quelques jours l’acacia (le faux, le robinier) me fournisse de jolies grappes de fleurs avec lesquelles je pourrai faire des beignets…. Ça, il faudrait que je l'essaie également, un jour.
Par contre, ses graines ne sont pas comestibles.

Les acacias sont de la famille des Fabacées... Qui ne sont autre que des légumineuses. Les jardiniers et les agriculteurs les connaissent bien, car (dans la majorité des cas) les légumineuses possèdent des nodules au niveau du système racinaire, permettant (grâce à des bactéries) la fixation de l'azote de l'air.

Parmi les (arbres) légumineuses, il y a le caroubier, dont les graines sont comestibles. Des graines de petite taille, au poids de 0,2 gramme. C'est ce qui a donné la mesure du "carat" en matière diamantaire.
Quant à la graine de caroube, qui -eh oui ! elle entrait autrefois dans la recette de la paella- ont peut également la moudre, pour en obtenir un succédané du... chocolat.
Je l'ai utilisée en pâtisserie et c'est assez bluffant.
C'est une alternative pour les personnes à qui le chocolat est interdit, pour raisons médicales.

a écrit : Il me semble que c'est plus compliqué que ça, l'acacia cornigeria ne peut pas se développer correctement sans les fourmis (lu dans le bouquin, hein) donc, es ce l'acacia qui est dépendant des fourmis où les fourmis dépendantes de l'arbre?

Parce que l'alcoolique, il peut toujours
trouver un patron qui paye mieux avec la même quantité de gnôle. ^^

Mais j'admet que, dans un doc, un mec a fait l'expérience, il mettait de la nourriture sur les branches de l'arbre, et, quelle qu'elle soit, les fourmis balançaient tout par dessus bord.

Alors, dépendance où nourriture parfaite et en quantités suffisante fournie par l'arbre? Difficile à dire.

-Alors, il avance, ce traducteur automatique humain-fourmis, professeur Wells? ;)
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Ce qu'écrivait le National Géographic en 2013, est sujet à débat. Néanmoins, je tenais à le signaler.

De même, @Nico, ce qu'écrit Werber et que tu cites "le Cornigera ne peut pas survivre sans ces espèces de fourmis (3 espèces, selon Wikipédia en Espagnol) "... M'amène à formuler trois autres questions:
+Comment fait alors l'acacia Cornigera, pour survivre en Floride, ainsi qu'en Inde et au Pakistan, où il a été acclimaté ?
+Est-ce qu'il a également fallu apporter des reines de ces espèces de fourmis, dans ces nouveaux pays d'adoption ?
+Est-ce que des espèces autochtones ont également "subi à son charme" Hôtelier-Restaurateur ?

Il y en aurait même une quatrième... mais j'ai trouvé la réponse sur le Net.
Pourquoi ces espèces de fourmis ne s'attaquent pas aux insectes pollinisateurs de l'Accacia Cornigera ? (Oui, la fourmi n'effectue pas cette fonction. On ne va tout lui demander, quand même ! )
Eh bien, quand la saison des amours arrive pour notre Cornigara, ses fleurs émettent un nectar, pour attirer les insectes volants... Et un répulsif (probablement un COV, bien que je n'en ai pas confirmation... ) Spécial anti-fourmis.

a écrit : Ce qu'écrivait le National Géographic en 2013, est sujet à débat. Néanmoins, je tenais à le signaler.

De même, @Nico, ce qu'écrit Werber et que tu cites "le Cornigera ne peut pas survivre sans ces espèces de fourmis (3 espèces, selon Wikipédia en Espagnol) "... M'amène à formuler
trois autres questions:
+Comment fait alors l'acacia Cornigera, pour survivre en Floride, ainsi qu'en Inde et au Pakistan, où il a été acclimaté ?
+Est-ce qu'il a également fallu apporter des reines de ces espèces de fourmis, dans ces nouveaux pays d'adoption ?
+Est-ce que des espèces autochtones ont également "subi à son charme" Hôtelier-Restaurateur ?

Il y en aurait même une quatrième... mais j'ai trouvé la réponse sur le Net.
Pourquoi ces espèces de fourmis ne s'attaquent pas aux insectes pollinisateurs de l'Accacia Cornigera ? (Oui, la fourmi n'effectue pas cette fonction. On ne va tout lui demander, quand même ! )
Eh bien, quand la saison des amours arrive pour notre Cornigara, ses fleurs émettent un nectar, pour attirer les insectes volants... Et un répulsif (probablement un COV, bien que je n'en ai pas confirmation... ) Spécial anti-fourmis.
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Merci pour ces compléments, cela dit, je n'ai pas dit que cet arbre ne pouvait pas survivre sans fourmis, j'ai dit qu'il ne pouvait pas se développer correctement sans elles (encore une fois, c'est précisé dans le bouquin), un peu comme s'il avait une carence, quoi.

Pour le coup des pollinisateurs, la, j'avoue que je m'étais même pas posé la question, c'est quand même incroyable comme phénomène!!! Merci pour la recherche.

a écrit : Merci pour ces compléments, cela dit, je n'ai pas dit que cet arbre ne pouvait pas survivre sans fourmis, j'ai dit qu'il ne pouvait pas se développer correctement sans elles (encore une fois, c'est précisé dans le bouquin), un peu comme s'il avait une carence, quoi.

Pour le coup de
s pollinisateurs, la, j'avoue que je m'étais même pas posé la question, c'est quand même incroyable comme phénomène!!! Merci pour la recherche. Afficher tout
Pardon @Nico, mille pardon.
L'erreur vient de moi.

Ça me semble assez logique, cette déficience de croissance, car sans les fourmis, l'arbre est "nu".

Les acacias contiennent habituellement des substances qui peuvent être toxiques, telle la diméthyltriptamine (ou DMT, qui est une drogue) et du glucoside cyanogène, un autre poison, dirons-nous.
Selon des sources, le Cornigera en possède moins, voire pas du tout de ces substances, ce qui le rend plus vulnérable aux herbivores et aux insectes phytophages.

De plus, comme les fourmis ne sont/semblent pas présentes dans ces pays d'adoption, elles ne font pas "le ménage" des graines et plantules poussant près du Cornigera. Ceci le contraint à devoir lutter plus âprement pour la lumière et les ressources du sol, pour croître.

a écrit : Werber est fort agréable à lire, mais il est difficile, dans ses livres de faire la part de la vérité et du romancé. Exactement !

a écrit : Pardon @Nico, mille pardon.
L'erreur vient de moi.

Ça me semble assez logique, cette déficience de croissance, car sans les fourmis, l'arbre est "nu".

Les acacias contiennent habituellement des substances qui peuvent être toxiques, telle la diméthyltriptamine (ou
DMT, qui est une drogue) et du glucoside cyanogène, un autre poison, dirons-nous.
Selon des sources, le Cornigera en possède moins, voire pas du tout de ces substances, ce qui le rend plus vulnérable aux herbivores et aux insectes phytophages.

De plus, comme les fourmis ne sont/semblent pas présentes dans ces pays d'adoption, elles ne font pas "le ménage" des graines et plantules poussant près du Cornigera. Ceci le contraint à devoir lutter plus âprement pour la lumière et les ressources du sol, pour croître.
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Mais ne demande pas pardon, c'est gênant, la... Le but est d'échanger et de se se comprendre, rien de plus. :)

Finalement, avec tes précisions supplémentaires, je doute encore un peu plus qu'il y ait dépendance (au niveau chimique, comme nos drogues vendues à prix d'or), l'arbre économisant beaucoup d'énergie grâce aux fourmis, leur en donne une partie pour qu'elles restent, c'est un sujet souvent abordé ici. Mutualisme il me semble que c'est le mot juste, tout le monde y trouve un avantage.

Il me vient une idée, si l'arbre meurt, les fourmis qui l'habite meurent elles aussi? Vont elle chercher désespérément un autre arbre où s'adapter et creuser une fourmilière standard?

Ca, c'est pas dans le bouquin. ;)