L'erre fait avancer les TGV à l'économie

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Les conducteurs SNCF sont formés à avoir une conduite économique sur les trajets TGV en utilisant l'erre, c'est à dire la vitesse résiduelle sans propulsion. On estime ainsi qu'un Lyon-Paris peut se faire à 1/3 sans utiliser les moteurs en conduisant "au profil". L'économie est de 10% en moyenne.


Commentaires préférés (3)

Ça se fait également sur les trains classiques mais avec moins d'économies du fait des nombreux arrêts

Je fais pareil avec mon vélo, je ne pedale pas tout le temps...

a écrit : Je veux bien que vous expliquiez ceci et détaillez. Le terme « erre » vient bien du monde maritime mais cette méthode n’est absolument pas applicable pour un navire: les frottements hydrodynamiques sont extrêmement important et un navire « freine » relativement rapidement, en comparaison des trains, je pense que le rapport poids/distance parcourue est complètement différent Afficher tout Et pourtant si …
Pas de vidéo pour confirmer mes dires, mais un porte conteneur peut s’arrêter plusieurs jours même avant son port d’arrivée.
Courant favorable, fort tonnage, les coques ont quasiment toute un bulbe à l’avant pour « casser » la mer, et maintenant on moule des formes hydrodynamique plus performante.
Votre absolument est peut être en trop pour quelqu’un qui se trompe :-)


Tous les commentaires (37)

Ça se fait également sur les trains classiques mais avec moins d'économies du fait des nombreux arrêts

a écrit : Ça se fait également sur les trains classiques mais avec moins d'économies du fait des nombreux arrêts Sur certains Métro à Paris également, si je ne me trompe pas.

Je fais pareil avec mon vélo, je ne pedale pas tout le temps...

C'est marrant, qu'il s'agisse des TGV ou des taxis cubains d'un autre âge, la conduite est la même : à fond les manettes au départ, puis on laisse filer pour economiser de l'essence. La sensation de sécurité n'est pas la même par contre...

Les navires utilisent aussi cette méthode que j'ai découvert il y a peu.

L'économie serait de 10% dans le meilleur des cas, mais ça se tente.

C’est peut-être une question stupide mais quelqu’un saurait dire pourquoi l’économie (d’électricité, je suppose) est de 10% et pas de 33% (1/3), sur le Paris-Lyon par exemple? Est-ce à cause du fait qu’il faille ré-accélérer derrière?

a écrit : C’est peut-être une question stupide mais quelqu’un saurait dire pourquoi l’économie (d’électricité, je suppose) est de 10% et pas de 33% (1/3), sur le Paris-Lyon par exemple? Est-ce à cause du fait qu’il faille ré-accélérer derrière? La réponse doit être dans le fait que les 10% d'économie sont une moyenne tandis que les 1/3 correspondent à la portion maximale du trajet qu'il est possible de faire sans utiliser les moteurs.
Mais dans une utilisation courante, on n'atteint que rarement la performance maximale, c'est autant vrai ici que quand on parle de la vitesse maximale d'un TGV par exemple.

Le type (ou la fille) qui gère la voiture-bar le savait déjà... pas de courant = pas de café de microonde et le frigo fait la gueule

En fait c'est une méthode qui est utilisé dans tout les domaines de véhicules lourds. Je suis conducteur de bus et on apprend a faire de l'éco conduite en utilisant l'inertie du véhicule

a écrit : Les navires utilisent aussi cette méthode que j'ai découvert il y a peu. Je veux bien que vous expliquiez ceci et détaillez. Le terme « erre » vient bien du monde maritime mais cette méthode n’est absolument pas applicable pour un navire: les frottements hydrodynamiques sont extrêmement important et un navire « freine » relativement rapidement, en comparaison des trains, je pense que le rapport poids/distance parcourue est complètement différent

Et c'est pour faire des économies qu'ils sont tout le temps à la bourre ?
Ok elle était facile, je sors !

a écrit : C’est peut-être une question stupide mais quelqu’un saurait dire pourquoi l’économie (d’électricité, je suppose) est de 10% et pas de 33% (1/3), sur le Paris-Lyon par exemple? Est-ce à cause du fait qu’il faille ré-accélérer derrière? Certainement car le gros de la consommation se fait lors de l'accélération pour atteindre les 300 km/h.

a écrit : Je veux bien que vous expliquiez ceci et détaillez. Le terme « erre » vient bien du monde maritime mais cette méthode n’est absolument pas applicable pour un navire: les frottements hydrodynamiques sont extrêmement important et un navire « freine » relativement rapidement, en comparaison des trains, je pense que le rapport poids/distance parcourue est complètement différent Afficher tout Certes, mais il arrive que des navires de fort tonnage (plusieurs dizaines de milliers de tonnes) arrêtent les moteurs quelques jours avant l'arrivée au port, se laissant porter par l'erre.

C'est pour ça que le TGV est tout le temps en retard

a écrit : Je veux bien que vous expliquiez ceci et détaillez. Le terme « erre » vient bien du monde maritime mais cette méthode n’est absolument pas applicable pour un navire: les frottements hydrodynamiques sont extrêmement important et un navire « freine » relativement rapidement, en comparaison des trains, je pense que le rapport poids/distance parcourue est complètement différent Afficher tout Et pourtant si …
Pas de vidéo pour confirmer mes dires, mais un porte conteneur peut s’arrêter plusieurs jours même avant son port d’arrivée.
Courant favorable, fort tonnage, les coques ont quasiment toute un bulbe à l’avant pour « casser » la mer, et maintenant on moule des formes hydrodynamique plus performante.
Votre absolument est peut être en trop pour quelqu’un qui se trompe :-)

a écrit : Et pourtant si …
Pas de vidéo pour confirmer mes dires, mais un porte conteneur peut s’arrêter plusieurs jours même avant son port d’arrivée.
Courant favorable, fort tonnage, les coques ont quasiment toute un bulbe à l’avant pour « casser » la mer, et maintenant on moule des formes hydrodynamique plus perfo
rmante.
Votre absolument est peut être en trop pour quelqu’un qui se trompe :-)
Afficher tout
15 ans de navigation sur portes conteneurs, y compris les plus gros et j’ai jamais vu ça
Le navire s’arrête bien plus tôt, sans parler de la perte de control du navire lorsque l’hélice n’envoie plus de filets d’eau sur le safran
La seule référence dont j’ai étendu parler c’est que les super tanker (550 000 T) POURRAIS traverser la manche sur leur erre (pour donner une idée de l’inertie pas pour le faire pour de vrai)

Est-ce qu'un programme informatique ne serait pas mieux adapté pour effectuer ce travail ?

a écrit : C’est peut-être une question stupide mais quelqu’un saurait dire pourquoi l’économie (d’électricité, je suppose) est de 10% et pas de 33% (1/3), sur le Paris-Lyon par exemple? Est-ce à cause du fait qu’il faille ré-accélérer derrière? Le 1/3 correspond à environ 100km de pente d'après les sources. Pourquoi 10% ? A priori parce que les conducteurs utilisent déjà pas mal de techniques de réduction de conso.

Aucune des sources n'est très clair sur le sujet mais ils disent qu'il y a environ 30% d'écart de conso entre le meilleur et le moins bon conducteur, et qu'avec leur nouvelle appli ils pensent pouvoir gagner 8 à 10% en exploitant au mieux les possibilités notamment au niveau des 100km de pentes.

Est-ce qu'ils prévoient de mieux guider les moins bons via l'appli ? Ou d'encore mieux faire avec les meilleurs ? Est-ce qu'ils annoncent un gain facilement atteignable par leur population moyenne de conducteurs ? Est-ce qu'ils prennent en compte les montées avant les décentes ? Ou le fait qu'une descente dans un sens et une montée dans autre ? Va savoir..