Tous les animaux ne détestent pas le feu

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Les Melanophila sont un genre de coléoptères appelés "scarabées de feu". À la différence de la plupart des animaux qui fuient en cas d'incendie, eux sont attirés et ont la particularité de proliférer sur le bois brulé. Ils sont capables de repérer un feu à plus de 100 km de distance, sans doute grâce à leur odorat.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Ils font 100 km a patte pour rejoindre le feu ? La plupart des scarabées ont des ailes, mais même, 100km, c'est impressionnant, sacré flair!

a écrit : Ils font 100 km a patte pour rejoindre le feu ? Bien sûr que non ! En fait on a remarqué que les colonies de ces scarabés, à travers les générations, ont appris la locatisation des casernes de pompiers les plus proches. Quand elles détectent un feu, sachant que les pompiers vont s'y rendre (un peu de la même manière que les rats se déplacent avec des bateaux ou les chiens errants avec des métros), les scarabés se fixent sur les camions et les équipements puis se font transporter jusqu'au lieu de l'incendie. Bon quand il y a 100km de distance il y a peu de chances qu'un camion du coin soit mobilisé à chaque fois, mais pour des distances inférieures c'est un peu plus garanti déjà. Une fois sur place on a observé que des scarabés pouvaient aussi repartir sur des camions d'autres casernes, sans doute en espérant être conduits vers de futurs incendies. On en a même retrouvé à bord de canadairs !

Source :
Ok c'est pas vrai mais avouez que ce serait stylé

Pour info ils repèrent les incendies grâce à des disques localisés sous leurs ailes qui captent les infrarouges émis par les gros incendies.

Les chercheurs ont copié ce mécanisme avec des disques en polyéthylène pour améliorer les détecteurs incendies et notre couverture du territoire tout en réduisant les coûts.


Tous les commentaires (19)

Ils font 100 km a patte pour rejoindre le feu ?

a écrit : Ils font 100 km a patte pour rejoindre le feu ? La plupart des scarabées ont des ailes, mais même, 100km, c'est impressionnant, sacré flair!

a écrit : Ils font 100 km a patte pour rejoindre le feu ? Bien sûr que non ! En fait on a remarqué que les colonies de ces scarabés, à travers les générations, ont appris la locatisation des casernes de pompiers les plus proches. Quand elles détectent un feu, sachant que les pompiers vont s'y rendre (un peu de la même manière que les rats se déplacent avec des bateaux ou les chiens errants avec des métros), les scarabés se fixent sur les camions et les équipements puis se font transporter jusqu'au lieu de l'incendie. Bon quand il y a 100km de distance il y a peu de chances qu'un camion du coin soit mobilisé à chaque fois, mais pour des distances inférieures c'est un peu plus garanti déjà. Une fois sur place on a observé que des scarabés pouvaient aussi repartir sur des camions d'autres casernes, sans doute en espérant être conduits vers de futurs incendies. On en a même retrouvé à bord de canadairs !

Source :
Ok c'est pas vrai mais avouez que ce serait stylé

Il paraîtrait même que certains de ces scarabées auraient appris à faire du feu…
Source : idem commentaire précédent

a écrit : Bien sûr que non ! En fait on a remarqué que les colonies de ces scarabés, à travers les générations, ont appris la locatisation des casernes de pompiers les plus proches. Quand elles détectent un feu, sachant que les pompiers vont s'y rendre (un peu de la même manière que les rats se déplacent avec des bateaux ou les chiens errants avec des métros), les scarabés se fixent sur les camions et les équipements puis se font transporter jusqu'au lieu de l'incendie. Bon quand il y a 100km de distance il y a peu de chances qu'un camion du coin soit mobilisé à chaque fois, mais pour des distances inférieures c'est un peu plus garanti déjà. Une fois sur place on a observé que des scarabés pouvaient aussi repartir sur des camions d'autres casernes, sans doute en espérant être conduits vers de futurs incendies. On en a même retrouvé à bord de canadairs !

Source :
Ok c'est pas vrai mais avouez que ce serait stylé
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Fais attention, tu sais bien sûr que beaucoup de personnes passant ici n’ont pas vraiment connaissance du second degré.

Cela étant, il faut avouer qu’un camion de pompiers recouvert de ces bestioles noires avec une iridescence verte ou bleue ce serait plutôt joli je pense . ;)

a écrit : Fais attention, tu sais bien sûr que beaucoup de personnes passant ici n’ont pas vraiment connaissance du second degré.

Cela étant, il faut avouer qu’un camion de pompiers recouvert de ces bestioles noires avec une iridescence verte ou bleue ce serait plutôt joli je pense . ;)
Du second quoi ??
Surveillez vos propos svp...

a écrit : Ils font 100 km a patte pour rejoindre le feu ? Un scarabée ça vole !!!

a écrit : Du second quoi ??
Surveillez vos propos svp...
Degré, sujet brûlant !!!

Pour info ils repèrent les incendies grâce à des disques localisés sous leurs ailes qui captent les infrarouges émis par les gros incendies.

Les chercheurs ont copié ce mécanisme avec des disques en polyéthylène pour améliorer les détecteurs incendies et notre couverture du territoire tout en réduisant les coûts.

a écrit : Du second quoi ??
Surveillez vos propos svp...
Pas compris, un incendie c'est plusieurs centaines de degrés.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3357417/

Pour ceux qui veulent en savoir plus. La dernière phrase de l'anecdote me semble erronée. Ce sont les sensilles IR qui permettent à ces coléoptères de détecter les incendies lointains par contre il est très difficile de déterminer avec précision la distance de détection.

a écrit : Il paraîtrait même que certains de ces scarabées auraient appris à faire du feu…
Source : idem commentaire précédent
Pyromanes ou incendiaires ?

a écrit : Pour info ils repèrent les incendies grâce à des disques localisés sous leurs ailes qui captent les infrarouges émis par les gros incendies.

Les chercheurs ont copié ce mécanisme avec des disques en polyéthylène pour améliorer les détecteurs incendies et notre couverture du territoire tout en réduisant les coûts.
Non justement c'est un peu le contraire, lis les sources avec attention.
Ils repèrent les incendies grâce à l'odorat, ils captent les odeurs de fumée.

Ces fameux capteurs à infrarouge sur leurs flancs captent eux la chaleur et leur évitent de se brûler quand ils sont déjà sur les lieux d'un incendie, à le recherche de bois brûlé.

a écrit : www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3357417/

Pour ceux qui veulent en savoir plus. La dernière phrase de l'anecdote me semble erronée. Ce sont les sensilles IR qui permettent à ces coléoptères de détecter les incendies lointains par contre il est très difficile de déterminer avec précision
la distance de détection. Afficher tout
Lis la seconde source, les expériences menées en 2018 ont très clairement montré que ces capteurs infrarouge ne détectent pas les incendies comme on le pensait en 2012 (dans la source que tu cites) mais permettent au contraire aux scarabées de fuir le feu.

a écrit : Non justement c'est un peu le contraire, lis les sources avec attention.
Ils repèrent les incendies grâce à l'odorat, ils captent les odeurs de fumée.

Ces fameux capteurs à infrarouge sur leurs flancs captent eux la chaleur et leur évitent de se brûler quand ils sont déjà sur les lieux
d'un incendie, à le recherche de bois brûlé. Afficher tout
Je te retourne le compliment.

Si tu lis réellement attentivement la 1ere source tu t'apercevras qu'elle parle de Merimna atrata. Je parle de Melanophila qui est mentionné dans l'anecdote et qui a des capteurs 500x plus efficaces qu'atrata toujours d'après la 1ere source.

Si tu lis la source de TybsXczZ, une étude bien plus sérieuse et riche en informations que les sources de l'anecdote, tu t'apercevras que Melanophila est manifestement attiré par la chaleur.

Il est expliqué qu'on retrouve des colonies lors de feu d'hydrocarbures, sur des tuyaux, des murs et des réservoirs chauds, des cimenteries, des raffineries de sucre, etc. Qu'on a constaté à plusieurs reprises des rassemblements autour de points chauds sans lumière ni fumée. Et qu'il faut continuer à creuser pour comprendre comment marche ces capteurs exceptionnellement sensibles.

Je vais peut petre m'avancer, mais je dirais qu'ils marchent comme n'importe quel capteur de rayonnement.

Si je suis dans le noir, je serai probablement attiré par la lueur d'un réverbère au loin, mais si c'est un projecteur de 5000 watts que j'ai dans la tronche, ca commence à ressembler à un hélicoptère de police... ^^

De ce que j'ai compris, c'est que ces insectes cherchent à aller dans le coin après un incendie, pas pendant... oui, bon, j'enfonce des portes ouvertes.... ;)

a écrit : Je te retourne le compliment.

Si tu lis réellement attentivement la 1ere source tu t'apercevras qu'elle parle de Merimna atrata. Je parle de Melanophila qui est mentionné dans l'anecdote et qui a des capteurs 500x plus efficaces qu'atrata toujours d'après la 1ere source.
/> Si tu lis la source de TybsXczZ, une étude bien plus sérieuse et riche en informations que les sources de l'anecdote, tu t'apercevras que Melanophila est manifestement attiré par la chaleur.

Il est expliqué qu'on retrouve des colonies lors de feu d'hydrocarbures, sur des tuyaux, des murs et des réservoirs chauds, des cimenteries, des raffineries de sucre, etc. Qu'on a constaté à plusieurs reprises des rassemblements autour de points chauds sans lumière ni fumée. Et qu'il faut continuer à creuser pour comprendre comment marche ces capteurs exceptionnellement sensibles.
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Les coléoptères du genre merimna (1 espèce) et les coléoptères du genre melanophila (une dizaine d'espèces) appartiennent à la même famille, se reproduisent dans le bois fraîchement brûlé, et ont tous des disques chargés de capter le rayonnement IR sur les flancs. C'est le premier point.

La source que propose Tybs, très sérieuse semble-t-il, n'étudie en rien le coléoptère lui-même mais fait des déductions à partir des endroits où on les a retrouvés. Et puis, une cimenterie, une raffinerie, des fumeurs dans un stade: ça sent très fort !
Une fois dans la cimenterie, les capteurs à chaleur peuvent fonctionner pour se coller sur un four ou un tuyau. L'étude que cite Tybs nous apprend aussi qu'on a jamais pu étudier ou démontrer qu'un capteur à rayonnement IR puisse détecter une source de chaleur à plus de 10 km.

L'autre étude sur laquelle s'appuie la première source date, elle, de 2018, et eux, ils ont manipulé les coléoptères et ont compris que ces capteurs leur évitaient de se brûler quand ils étaient sur le bois brûlé.

Enfin, je reprends tes mots :"la source de Tybz, une étude bien plus sérieuse et riche en informations que les sources de l'anecdote":
Et bien il se trouve que l'étude citée par Tybs (2012) et celle sur laquelle s'appuie la source 1 (2018) ont toutes deux été publiées dans le journal Plos One et ont été rédigées par les mêmes auteurs...

a écrit : Les coléoptères du genre merimna (1 espèce) et les coléoptères du genre melanophila (une dizaine d'espèces) appartiennent à la même famille, se reproduisent dans le bois fraîchement brûlé, et ont tous des disques chargés de capter le rayonnement IR sur les flancs. C'est le premier point.

La sourc
e que propose Tybs, très sérieuse semble-t-il, n'étudie en rien le coléoptère lui-même mais fait des déductions à partir des endroits où on les a retrouvés. Et puis, une cimenterie, une raffinerie, des fumeurs dans un stade: ça sent très fort !
Une fois dans la cimenterie, les capteurs à chaleur peuvent fonctionner pour se coller sur un four ou un tuyau. L'étude que cite Tybs nous apprend aussi qu'on a jamais pu étudier ou démontrer qu'un capteur à rayonnement IR puisse détecter une source de chaleur à plus de 10 km.

L'autre étude sur laquelle s'appuie la première source date, elle, de 2018, et eux, ils ont manipulé les coléoptères et ont compris que ces capteurs leur évitaient de se brûler quand ils étaient sur le bois brûlé.

Enfin, je reprends tes mots :"la source de Tybz, une étude bien plus sérieuse et riche en informations que les sources de l'anecdote":
Et bien il se trouve que l'étude citée par Tybs (2012) et celle sur laquelle s'appuie la source 1 (2018) ont toutes deux été publiées dans le journal Plos One et ont été rédigées par les mêmes auteurs...
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Merci pour les précisions et la correction. Je m'en vais lire la seconde étude du coup même si je te crois sur parole ^^.

a écrit : Les coléoptères du genre merimna (1 espèce) et les coléoptères du genre melanophila (une dizaine d'espèces) appartiennent à la même famille, se reproduisent dans le bois fraîchement brûlé, et ont tous des disques chargés de capter le rayonnement IR sur les flancs. C'est le premier point.

La sourc
e que propose Tybs, très sérieuse semble-t-il, n'étudie en rien le coléoptère lui-même mais fait des déductions à partir des endroits où on les a retrouvés. Et puis, une cimenterie, une raffinerie, des fumeurs dans un stade: ça sent très fort !
Une fois dans la cimenterie, les capteurs à chaleur peuvent fonctionner pour se coller sur un four ou un tuyau. L'étude que cite Tybs nous apprend aussi qu'on a jamais pu étudier ou démontrer qu'un capteur à rayonnement IR puisse détecter une source de chaleur à plus de 10 km.

L'autre étude sur laquelle s'appuie la première source date, elle, de 2018, et eux, ils ont manipulé les coléoptères et ont compris que ces capteurs leur évitaient de se brûler quand ils étaient sur le bois brûlé.

Enfin, je reprends tes mots :"la source de Tybz, une étude bien plus sérieuse et riche en informations que les sources de l'anecdote":
Et bien il se trouve que l'étude citée par Tybs (2012) et celle sur laquelle s'appuie la source 1 (2018) ont toutes deux été publiées dans le journal Plos One et ont été rédigées par les mêmes auteurs...
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Je site la 1ere source : "Des cousins européens de ces scarabées de feu (des Melanophila) ont des capteurs 500 fois plus sensibles et peuvent donc détecter des incendies de très loin. Mais eux n'ont pas de préférence d'arbres. Pour les chercheurs, il ne reste qu'une seule solution: M. atrata flaire les incendies d'eucalyptus par l'odeur de la fumée dégagée. Quel dispositif expérimental vont-ils inventer pour résoudre cette énigme?"

Il dit que Melanophila utilise ses capteurs IR à distance alors que Atrata semble utiliser son odorat, des fois que ce ne soit pas clair.

Qu'une cimenterie (ou autre) sente fort ou pas est hors sujet dans la mesure ou ces odeurs ne sont pas celles de végétaux brulés. Le dénominateur commun est la chaleur comme expliqué dans le texte.

Et leur étude de 2012 à justement pour but de quantifier la sensibilité requises pour que les capteurs de Melanophila puisse permettre la détection à plus de 100km, puisque les évidences semblent suggérer que c'est ce qui se passe. Avoir un chiffre permettra de chercher dans la bonne direction. C'est comme ça que marche la science, on pose des hypothèses en ligne avec des constatations et on les met à l'épreuve. Tous les textes que j'ai lu retiennent l'hypothèse que Melanophila s'oriente à grande distance grâce à ses capteurs IR. Après si on mélange les types de coléoptères le message est moins clair c'est sûr.