Hercule Poirot est le personnage le plus connu d'Agatha Christie. Pourtant, l'auteure le détestait et aurait songé à plusieurs reprises à le faire disparaitre. La "survie" de ce personnage n'est dû qu'à des questions financières : le public l'adorait, et son éditeur insista pour le conserver.
Commentaires préférés (3)
Il vaudrait mieux utiliser « autrice » qu’« auteure », féminisation historique.
En effet : acteur/actrice, créateur/créatrice, consommateur/consommatrice, éducateur/éducatrice...
La féminisation en ‹ eure › est plutôt rare (professeure) et très récente (1980, début des années 2000).
www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/03/07/37002-20180307ARTFIG00093-auteure-autrice-ecrivaine-quelle-orthographe-employer.php
www.listesdemots.net/f/t/4/motsfinissantteur.htm (Féminisation par ‹ trice › de beaucoup de mots.)
Pour revenir à l’anecdote, Hercule Poirot meurt dans « Hercule Poirot quitte la scène » paru en 1976 en France, il meurt car [censuré].
Pour vous donner envie de le lire, il ne meurt pas de maladie ou d’autre manière naturelle.
Dans un des bouquins (ne me demandez pas lequel), son ami le capitaine Hasting lui demande pour la énième fois pourquoi il parle toujours de lui à la troisième personne... Et Hercule Poirot répond pour une fois : il dit qu'au contraire de ce que les gens pensent c'est de la modestie ; et qu'il parle au nom de ce cerveau brillant à qui rien n'échappe, et que lui, simple petit belge immigré, ne peut pas croire que c'est son propre cerveau. Qu'il a trop d'admiration pour ces cellules grises là pour se mettre, lui, en avant ;)
Un certain parallèle à un certain auteur...
“Si je n’avais jamais créé Holmes, qui a eu tendance à faire de l’ombre au reste de mon travail, ma position dans la littérature serait plus importante à l’heure actuelle.”
“Je veux tuer Holmes... l’exterminer pour toujours. Il m’éloigne de choses bien meilleures.”
“J’ai une telle overdose de lui — comme un pâté de foie gras dont j’aurais trop mangé — que l’évocation de son nom me donne encore la nausée.”
Arthur Conan Doyle finit par haïr son personnage qui selon lui éclipsait son véritable talent. Cela se ressentit dans ses œuvres, il le maltraita, le rendant cocaïnomane, héroïnomane, dépressif et finit par le tuer.
C'est à contre-coeur, sous la pression de son éditeur et des lecteurs allant jusqu'aux menaces de mort, qu'il le "ressuscita" des années plus tard.
Cela donna le nom à un syndrome :
"Le syndrome de Sherlock Holmes" qui désigne l'impossibilité à un auteur de mettre à mort son personnage.
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Il vaudrait mieux utiliser « autrice » qu’« auteure », féminisation historique.
En effet : acteur/actrice, créateur/créatrice, consommateur/consommatrice, éducateur/éducatrice...
La féminisation en ‹ eure › est plutôt rare (professeure) et très récente (1980, début des années 2000).
www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/03/07/37002-20180307ARTFIG00093-auteure-autrice-ecrivaine-quelle-orthographe-employer.php
www.listesdemots.net/f/t/4/motsfinissantteur.htm (Féminisation par ‹ trice › de beaucoup de mots.)
Pour revenir à l’anecdote, Hercule Poirot meurt dans « Hercule Poirot quitte la scène » paru en 1976 en France, il meurt car [censuré].
Pour vous donner envie de le lire, il ne meurt pas de maladie ou d’autre manière naturelle.
Comment on peut détester un personnage que l'on a construit de A à Z?
Qui sait, peut-être que sans ce personnage phare, légèrement imbu de lui même, la série aurait été un navet ;)
Dans un des bouquins (ne me demandez pas lequel), son ami le capitaine Hasting lui demande pour la énième fois pourquoi il parle toujours de lui à la troisième personne... Et Hercule Poirot répond pour une fois : il dit qu'au contraire de ce que les gens pensent c'est de la modestie ; et qu'il parle au nom de ce cerveau brillant à qui rien n'échappe, et que lui, simple petit belge immigré, ne peut pas croire que c'est son propre cerveau. Qu'il a trop d'admiration pour ces cellules grises là pour se mettre, lui, en avant ;)
À propos de rien, où sont passées les anecdotes du dimanche ? Voilà un mois qu'on n'en a plus et je n'ai pas lu d'infos sur le sujet.
Ce qui se dégage, en général :
– le féminin de ‹ teur › est ‹ trice › ;
– le féminin de ‹ eur › (non précédé d’un ‹ t ›) est ‹ euse ›.
Ça marche pour les noms (moteur/motrice), les personnes (facteur/factrice, boxeur/boxeuse), et les adjectifs (rêveur/rêveuse).
Le féminin en ‹ eure › est rare, c’est principalement les adjectifs de “localisation” (postérieur, antérieur, supérieur, inférieur, extérieur...) ainsi que les titres (gouverneur, proviseur, ingénieur...).
Liste des terminaisons par ‹ eure ›, je remarque que beaucoup de mots ne me choquent pas en les terminant par ‹ euse ›) :
vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23941/la-redaction-et-la-communication/feminisation-et-redaction-epicene/feminisation-des-appellations-de-personnes/formation-dappellations-de-personnes-au-feminin/appellations-de-personnes-en-eur-et-en-eure
Remarquez que la plupart des noms/adjectifs finissant par le son ‹ eurre › se terminent par la graphie ‹ eur › et rarement ‹ eure › (chaleur, malheur, torseur, moteur... mais heure et demi-heure, seules exceptions hors adjectifs de “localisation” et titres).
Liste des mots finissants par ‹ eure › :
www.listesdemots.net/f/e/4/motsfinissanteure.htm
Un certain parallèle à un certain auteur...
“Si je n’avais jamais créé Holmes, qui a eu tendance à faire de l’ombre au reste de mon travail, ma position dans la littérature serait plus importante à l’heure actuelle.”
“Je veux tuer Holmes... l’exterminer pour toujours. Il m’éloigne de choses bien meilleures.”
“J’ai une telle overdose de lui — comme un pâté de foie gras dont j’aurais trop mangé — que l’évocation de son nom me donne encore la nausée.”
Arthur Conan Doyle finit par haïr son personnage qui selon lui éclipsait son véritable talent. Cela se ressentit dans ses œuvres, il le maltraita, le rendant cocaïnomane, héroïnomane, dépressif et finit par le tuer.
C'est à contre-coeur, sous la pression de son éditeur et des lecteurs allant jusqu'aux menaces de mort, qu'il le "ressuscita" des années plus tard.
Cela donna le nom à un syndrome :
"Le syndrome de Sherlock Holmes" qui désigne l'impossibilité à un auteur de mettre à mort son personnage.
Trois ont été publiées hier (dimanche 23) ainsi que dimanche 17
Il faut savoir que ce n'est pas par hasard que David Suchet incarne Hercule Poirot sur les écrans, c'est parce que David Suchet est Hercule Poirot. Un membre de la famille d'Agatha Christie avait reconnu David Suchet en voyant un autre film auquel il avait participé, et l'a convaincu de jouer lui-même son personnage dans les adaptations des romans d'Agatha Christie. Les autres acteurs qui ont prétendu interpréter le personnage d'Hercule Poirot n'étaient que de pâles imitations, et ils ne ressemblaient même pas à David Suchet !
Tu aurais eu les infos si tu avais lu les commentaires de cette anecdote. Je m'étais dévoué pour poser la même question que toi, et je me suis même attiré les foudres d'un chevalier blanc autoproclamé qui n'avait rien compris : sa réponse cinglante figure même en top commentaire (ce qui prouve qu'il n'était pas le seul à n'avoir rien compris et que les gens aiment bien les chevaliers blancs autoproclamés). Heureusement il y a aussi, en top commentaire, la réponse du Hollandais Volant pour relever le niveau des réponses à ma question.
secouchermoinsbete.fr/91507-mrs-doubtfire-testa-son-deguisement
Maurice Leblanc aussi aimait pas trop son personnage... Sauf sur la fin quand il a vu que c était son oeuvre/moyen de subsistance.
Dommage, je les attendaient car elles cassaient le rythme.