Les loriquets paralysés

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Le syndrome de paralysie des loriquets est une maladie mystérieuse qui touche chaque année, à la même époque, des milliers d'oiseaux de cette espèce proche des perroquets en Australie. Ils se retrouvent paralysés au sol, sans pouvoir se nourrir ni se défendre contre les prédateurs. Connu depuis des décennies, le syndrome est probablement associé à la consommation d'une ou plusieurs plantes toxiques, mais celles-ci n'ont jamais été identifiées.


Commentaires préférés (3)

Il suffit d’attendre un peu. Sur SCMB il est courant qu’un commentateur résolve des questions irrésolues depuis très longtemps. On n’est jamais sûr de la véracité de la réponse par contre.

Personnellement, je suis sûr que ces oiseaux sont des junkies.

a écrit : Il suffit d’attendre un peu. Sur SCMB il est courant qu’un commentateur résolve des questions irrésolues depuis très longtemps. On n’est jamais sûr de la véracité de la réponse par contre.

Personnellement, je suis sûr que ces oiseaux sont des junkies.
Les loriquets, ils dépensent leur pognon au baby foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les loriquets, c'est vraiment des branleurs !
Merci Tybs de m'avoir rappeler ce sketch !

Pour ceux qui me croient dingue ou veulent se marrer :
www.youtube.com/watch?v=XkOYGrZQqmU

a écrit : C'est quand même dingue qu'un phénomène connu depuis les années 70 et en recrudescence depuis 3 ans (merci Buzz pour tes liens en français) n'ait pas été élucidé. A minima valider ou pas cette hypothèse de l'ingestion d'un truc grâce à une autopsie de quelques animaux. On va mettre @Raspa sur le coup pour enquêter... Après avoir été déconnecté une dizaine de fois quand je cliquais sur l'anecdote, je peux poster mon commentaire.
Comme déjà dit, l'Océanie n'est pas un lieu que je connais très bien niveau avifaune. Mais y a bien 2, 3 trucs à dire (surtout après avoir lu des sources anglaises).

Déjà si vous voulez plus cerner le problème… Il faut aller sur les sources anglophones.
Je suis désolé @Buzz mais les 2 sources françaises sont aussi fiables qu'un bateau en sucre pour faire Paris - New York.

Cnews qui illustre son article avec… des aras rouges d'Amazonie et le second qui est un copié collé (ou inversement). Gros travail de journalisme, chapeau.
Pourtant trouver une belle image de loriquet… c'est pas bien dur :
i0.wp.com/singaporebirds.com/wp-content/uploads/2021/07/coconut-lorikeet-210520-110msdcf-fry08134-n.jpg?w=920&h=613&ssl=1

Ces 2 articles "inventent" des éléments… Ils accusent un "virus". Super, sauf que personne ne sait ce que s'est. Aucun ornithologue anglophone ne parle de virus.
Ils parlent aussi d'une temporalité : tous les 3 ans. Super, sauf que les ornithologues australiens parlent d'un événement annuel.

Les sources anglaises sont soit australiennes, soit citent des ornithologues professionnels.
Ces sources anglophones alors, que disent-elles ? Cette maladie touche les adultes, qu'elle a lieu d'octobre à septembre, que ce n'est pas une maladie infectieuse et qu'elle a pour origine ni un empoisonnement ni une carence ni une source de pollution.
On ne sait rien de rien. Mais ne pensez pas que personne n'a enquêté ! L'hypothèse la plus admis est que ce syndrome viendrait d'une fleur que les loriquets ingèrent, or l'Australie est vaste et regorge de sources de nourritures différentes. Il n'y a pas assez de personnes pour suivre les loriquets en continu, donc les ornithologues demandent à tout photographe ou observateur de noter ce que les loriquets mangent quand ils les observent.

Notez que les animaux consomment parfois des aliments pas forcément bons pour leur santé de manière naturelle. Nos chevreuils mangent les bourgeons au printemps. Ces jeunes bourgeons très sucrés, fermentent dans leur estomac et se transforment en alcool. Un chevreuil peut en manger jusqu'à 2000 par jour… Voir un chevreuil ivre n'est pas chose rare et ils ont les mêmes comportements que les humains : très sociable, inhibition du risque, comportement dangereux.

Tous unis dans l'alcool.


Tous les commentaires (17)

C'est quand même dingue qu'un phénomène connu depuis les années 70 et en recrudescence depuis 3 ans (merci Buzz pour tes liens en français) n'ait pas été élucidé. A minima valider ou pas cette hypothèse de l'ingestion d'un truc grâce à une autopsie de quelques animaux. On va mettre @Raspa sur le coup pour enquêter...

Il suffit d’attendre un peu. Sur SCMB il est courant qu’un commentateur résolve des questions irrésolues depuis très longtemps. On n’est jamais sûr de la véracité de la réponse par contre.

Personnellement, je suis sûr que ces oiseaux sont des junkies.

a écrit : Il suffit d’attendre un peu. Sur SCMB il est courant qu’un commentateur résolve des questions irrésolues depuis très longtemps. On n’est jamais sûr de la véracité de la réponse par contre.

Personnellement, je suis sûr que ces oiseaux sont des junkies.
Les loriquets, ils dépensent leur pognon au baby foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les loriquets, c'est vraiment des branleurs !
Merci Tybs de m'avoir rappeler ce sketch !

Pour ceux qui me croient dingue ou veulent se marrer :
www.youtube.com/watch?v=XkOYGrZQqmU

a écrit : C'est quand même dingue qu'un phénomène connu depuis les années 70 et en recrudescence depuis 3 ans (merci Buzz pour tes liens en français) n'ait pas été élucidé. A minima valider ou pas cette hypothèse de l'ingestion d'un truc grâce à une autopsie de quelques animaux. On va mettre @Raspa sur le coup pour enquêter... Après avoir été déconnecté une dizaine de fois quand je cliquais sur l'anecdote, je peux poster mon commentaire.
Comme déjà dit, l'Océanie n'est pas un lieu que je connais très bien niveau avifaune. Mais y a bien 2, 3 trucs à dire (surtout après avoir lu des sources anglaises).

Déjà si vous voulez plus cerner le problème… Il faut aller sur les sources anglophones.
Je suis désolé @Buzz mais les 2 sources françaises sont aussi fiables qu'un bateau en sucre pour faire Paris - New York.

Cnews qui illustre son article avec… des aras rouges d'Amazonie et le second qui est un copié collé (ou inversement). Gros travail de journalisme, chapeau.
Pourtant trouver une belle image de loriquet… c'est pas bien dur :
i0.wp.com/singaporebirds.com/wp-content/uploads/2021/07/coconut-lorikeet-210520-110msdcf-fry08134-n.jpg?w=920&h=613&ssl=1

Ces 2 articles "inventent" des éléments… Ils accusent un "virus". Super, sauf que personne ne sait ce que s'est. Aucun ornithologue anglophone ne parle de virus.
Ils parlent aussi d'une temporalité : tous les 3 ans. Super, sauf que les ornithologues australiens parlent d'un événement annuel.

Les sources anglaises sont soit australiennes, soit citent des ornithologues professionnels.
Ces sources anglophones alors, que disent-elles ? Cette maladie touche les adultes, qu'elle a lieu d'octobre à septembre, que ce n'est pas une maladie infectieuse et qu'elle a pour origine ni un empoisonnement ni une carence ni une source de pollution.
On ne sait rien de rien. Mais ne pensez pas que personne n'a enquêté ! L'hypothèse la plus admis est que ce syndrome viendrait d'une fleur que les loriquets ingèrent, or l'Australie est vaste et regorge de sources de nourritures différentes. Il n'y a pas assez de personnes pour suivre les loriquets en continu, donc les ornithologues demandent à tout photographe ou observateur de noter ce que les loriquets mangent quand ils les observent.

Notez que les animaux consomment parfois des aliments pas forcément bons pour leur santé de manière naturelle. Nos chevreuils mangent les bourgeons au printemps. Ces jeunes bourgeons très sucrés, fermentent dans leur estomac et se transforment en alcool. Un chevreuil peut en manger jusqu'à 2000 par jour… Voir un chevreuil ivre n'est pas chose rare et ils ont les mêmes comportements que les humains : très sociable, inhibition du risque, comportement dangereux.

Tous unis dans l'alcool.

a écrit : Après avoir été déconnecté une dizaine de fois quand je cliquais sur l'anecdote, je peux poster mon commentaire.
Comme déjà dit, l'Océanie n'est pas un lieu que je connais très bien niveau avifaune. Mais y a bien 2, 3 trucs à dire (surtout après avoir lu des sources anglaises).

Déjà si
vous voulez plus cerner le problème… Il faut aller sur les sources anglophones.
Je suis désolé @Buzz mais les 2 sources françaises sont aussi fiables qu'un bateau en sucre pour faire Paris - New York.

Cnews qui illustre son article avec… des aras rouges d'Amazonie et le second qui est un copié collé (ou inversement). Gros travail de journalisme, chapeau.
Pourtant trouver une belle image de loriquet… c'est pas bien dur :
i0.wp.com/singaporebirds.com/wp-content/uploads/2021/07/coconut-lorikeet-210520-110msdcf-fry08134-n.jpg?w=920&h=613&ssl=1

Ces 2 articles "inventent" des éléments… Ils accusent un "virus". Super, sauf que personne ne sait ce que s'est. Aucun ornithologue anglophone ne parle de virus.
Ils parlent aussi d'une temporalité : tous les 3 ans. Super, sauf que les ornithologues australiens parlent d'un événement annuel.

Les sources anglaises sont soit australiennes, soit citent des ornithologues professionnels.
Ces sources anglophones alors, que disent-elles ? Cette maladie touche les adultes, qu'elle a lieu d'octobre à septembre, que ce n'est pas une maladie infectieuse et qu'elle a pour origine ni un empoisonnement ni une carence ni une source de pollution.
On ne sait rien de rien. Mais ne pensez pas que personne n'a enquêté ! L'hypothèse la plus admis est que ce syndrome viendrait d'une fleur que les loriquets ingèrent, or l'Australie est vaste et regorge de sources de nourritures différentes. Il n'y a pas assez de personnes pour suivre les loriquets en continu, donc les ornithologues demandent à tout photographe ou observateur de noter ce que les loriquets mangent quand ils les observent.

Notez que les animaux consomment parfois des aliments pas forcément bons pour leur santé de manière naturelle. Nos chevreuils mangent les bourgeons au printemps. Ces jeunes bourgeons très sucrés, fermentent dans leur estomac et se transforment en alcool. Un chevreuil peut en manger jusqu'à 2000 par jour… Voir un chevreuil ivre n'est pas chose rare et ils ont les mêmes comportements que les humains : très sociable, inhibition du risque, comportement dangereux.

Tous unis dans l'alcool.
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Les loriquets junkies, les chevreuils alcooliques... vive les zoos pour préserver les animaux sauvages de sombrer dans toute sortes de dépendances. Tiens , je vais me servir de cet argument dans l’anecdote du zoo de Pata :D

merci pour ton com' Raspa, affaire à suivre...

a écrit : Les loriquets junkies, les chevreuils alcooliques... vive les zoos pour préserver les animaux sauvages de sombrer dans toute sortes de dépendances. Tiens , je vais me servir de cet argument dans l’anecdote du zoo de Pata :D

merci pour ton com' Raspa, affaire à suivre...
Je n'ai même pas commenté cette anecdote quand j'ai vu que l'espace était littéralement occupé par des internautes ni connaissant rien sur les parcs et/ou la faune française.

a écrit : Après avoir été déconnecté une dizaine de fois quand je cliquais sur l'anecdote, je peux poster mon commentaire.
Comme déjà dit, l'Océanie n'est pas un lieu que je connais très bien niveau avifaune. Mais y a bien 2, 3 trucs à dire (surtout après avoir lu des sources anglaises).

Déjà si
vous voulez plus cerner le problème… Il faut aller sur les sources anglophones.
Je suis désolé @Buzz mais les 2 sources françaises sont aussi fiables qu'un bateau en sucre pour faire Paris - New York.

Cnews qui illustre son article avec… des aras rouges d'Amazonie et le second qui est un copié collé (ou inversement). Gros travail de journalisme, chapeau.
Pourtant trouver une belle image de loriquet… c'est pas bien dur :
i0.wp.com/singaporebirds.com/wp-content/uploads/2021/07/coconut-lorikeet-210520-110msdcf-fry08134-n.jpg?w=920&h=613&ssl=1

Ces 2 articles "inventent" des éléments… Ils accusent un "virus". Super, sauf que personne ne sait ce que s'est. Aucun ornithologue anglophone ne parle de virus.
Ils parlent aussi d'une temporalité : tous les 3 ans. Super, sauf que les ornithologues australiens parlent d'un événement annuel.

Les sources anglaises sont soit australiennes, soit citent des ornithologues professionnels.
Ces sources anglophones alors, que disent-elles ? Cette maladie touche les adultes, qu'elle a lieu d'octobre à septembre, que ce n'est pas une maladie infectieuse et qu'elle a pour origine ni un empoisonnement ni une carence ni une source de pollution.
On ne sait rien de rien. Mais ne pensez pas que personne n'a enquêté ! L'hypothèse la plus admis est que ce syndrome viendrait d'une fleur que les loriquets ingèrent, or l'Australie est vaste et regorge de sources de nourritures différentes. Il n'y a pas assez de personnes pour suivre les loriquets en continu, donc les ornithologues demandent à tout photographe ou observateur de noter ce que les loriquets mangent quand ils les observent.

Notez que les animaux consomment parfois des aliments pas forcément bons pour leur santé de manière naturelle. Nos chevreuils mangent les bourgeons au printemps. Ces jeunes bourgeons très sucrés, fermentent dans leur estomac et se transforment en alcool. Un chevreuil peut en manger jusqu'à 2000 par jour… Voir un chevreuil ivre n'est pas chose rare et ils ont les mêmes comportements que les humains : très sociable, inhibition du risque, comportement dangereux.

Tous unis dans l'alcool.
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Certaines sources disent cela : "The most probable culprit is the Schotia brachypetala, a southern African native, commonly known as the drunken parrot tree. Stephen says he’s seen this species pop up in gardens all over Darwin in recent years, and its rapid rise to abundance may be taking its toll on the birds."

en.wikipedia.org/wiki/Schotia_brachypetala

As t'on fait souffler les loriquets pour savoir s'ils étaient juste ivre morts ou vraiment paralysés ?

a écrit : Après avoir été déconnecté une dizaine de fois quand je cliquais sur l'anecdote, je peux poster mon commentaire.
Comme déjà dit, l'Océanie n'est pas un lieu que je connais très bien niveau avifaune. Mais y a bien 2, 3 trucs à dire (surtout après avoir lu des sources anglaises).

Déjà si
vous voulez plus cerner le problème… Il faut aller sur les sources anglophones.
Je suis désolé @Buzz mais les 2 sources françaises sont aussi fiables qu'un bateau en sucre pour faire Paris - New York.

Cnews qui illustre son article avec… des aras rouges d'Amazonie et le second qui est un copié collé (ou inversement). Gros travail de journalisme, chapeau.
Pourtant trouver une belle image de loriquet… c'est pas bien dur :
i0.wp.com/singaporebirds.com/wp-content/uploads/2021/07/coconut-lorikeet-210520-110msdcf-fry08134-n.jpg?w=920&h=613&ssl=1

Ces 2 articles "inventent" des éléments… Ils accusent un "virus". Super, sauf que personne ne sait ce que s'est. Aucun ornithologue anglophone ne parle de virus.
Ils parlent aussi d'une temporalité : tous les 3 ans. Super, sauf que les ornithologues australiens parlent d'un événement annuel.

Les sources anglaises sont soit australiennes, soit citent des ornithologues professionnels.
Ces sources anglophones alors, que disent-elles ? Cette maladie touche les adultes, qu'elle a lieu d'octobre à septembre, que ce n'est pas une maladie infectieuse et qu'elle a pour origine ni un empoisonnement ni une carence ni une source de pollution.
On ne sait rien de rien. Mais ne pensez pas que personne n'a enquêté ! L'hypothèse la plus admis est que ce syndrome viendrait d'une fleur que les loriquets ingèrent, or l'Australie est vaste et regorge de sources de nourritures différentes. Il n'y a pas assez de personnes pour suivre les loriquets en continu, donc les ornithologues demandent à tout photographe ou observateur de noter ce que les loriquets mangent quand ils les observent.

Notez que les animaux consomment parfois des aliments pas forcément bons pour leur santé de manière naturelle. Nos chevreuils mangent les bourgeons au printemps. Ces jeunes bourgeons très sucrés, fermentent dans leur estomac et se transforment en alcool. Un chevreuil peut en manger jusqu'à 2000 par jour… Voir un chevreuil ivre n'est pas chose rare et ils ont les mêmes comportements que les humains : très sociable, inhibition du risque, comportement dangereux.

Tous unis dans l'alcool.
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Est-ce que ce lien te convient mieux?

www.anguillesousroche.com/animaux/chaque-annee-des-milliers-de-perroquets-australiens-tombent-du-ciel-et-les-scientifiques-ne-savent-toujours-pas-pourquoi/

Je suis aussi sujet à de nombreuses déconnexions sauvages et aléatoires. J"en suis arrivé à préparer mes com sur "bloc-notes" et à les coller dès que j'arrive à avoir une connexion

a écrit : Certaines sources disent cela : "The most probable culprit is the Schotia brachypetala, a southern African native, commonly known as the drunken parrot tree. Stephen says he’s seen this species pop up in gardens all over Darwin in recent years, and its rapid rise to abundance may be taking its toll on the birds."

en.wikipedia.org/wiki/Schotia_brachypetala

As t'on fait souffler les loriquets pour savoir s'ils étaient juste ivre morts ou vraiment paralysés ?
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Je ne sais pas ! Tout ce que je sais, c'est que nos amis à plumes ou à poils aiment bien manger volontairement des aliments pas forcement bon pour eux !

Comme nous et les fastfoods. C'est pas folichon niveau santé… mais bon un bon burger…

a écrit : Les loriquets junkies, les chevreuils alcooliques... vive les zoos pour préserver les animaux sauvages de sombrer dans toute sortes de dépendances. Tiens , je vais me servir de cet argument dans l’anecdote du zoo de Pata :D

merci pour ton com' Raspa, affaire à suivre...
Dans nos provinces métropolitaines les vaches en automne sous les pommiers, c'est aussi sympa...

a écrit : Est-ce que ce lien te convient mieux?

www.anguillesousroche.com/animaux/chaque-annee-des-milliers-de-perroquets-australiens-tombent-du-ciel-et-les-scientifiques-ne-savent-toujours-pas-pourquoi/

Je suis aussi sujet à de nombreuses déconnexions sauvages et aléatoires. J"en suis arri
vé à préparer mes com sur "bloc-notes" et à les coller dès que j'arrive à avoir une connexion Afficher tout
Ah oui, la c'est carré. Normal, le journaliste a copié collé l'article en anglais via google map ^^

Ex : "Ils ont une griffe serrée,...". Traduit hors google ça devrait donner : " Ils ont les griffes/serres refermés."

a écrit : C'est quand même dingue qu'un phénomène connu depuis les années 70 et en recrudescence depuis 3 ans (merci Buzz pour tes liens en français) n'ait pas été élucidé. A minima valider ou pas cette hypothèse de l'ingestion d'un truc grâce à une autopsie de quelques animaux. On va mettre @Raspa sur le coup pour enquêter... On ne trouve pas forcément la cause du décès en faisant une autopsie. Il y a beaucoup de choses dans un corps et trouver un produit toxique ou un virus pathogène qui aurait pu causer la mort c'est pire que chercher une aiguille dans une meule de foin. Car non seulement il faut faire de nombreux tests et analyses pour éliminer une par une les causes connues, mais de plus on ne sait même pas ce qu'on cherche si c'est une nouvelle maladie.

Il a fallu des années pour découvrir le virus du SIDA et pourtant ça concernait les humains et donc il y avait la connaissance et les moyens mobilisés pour essayer de trouver la cause de cette nouvelle maladie.

a écrit : Je ne sais pas ! Tout ce que je sais, c'est que nos amis à plumes ou à poils aiment bien manger volontairement des aliments pas forcement bon pour eux !

Comme nous et les fastfoods. C'est pas folichon niveau santé… mais bon un bon burger…
Ça marche aussi pour ceux qui ont ni plume ni poil comme les dauphins qui se shoot au poisson globe par exemple.

La notion de "bon pour eux" est en vogue dans la société occidentale contemporaine comme si une vie saine était la garantie de vivre plus longtemps et comme si vivre hypothétiquement plus longtemps était une fin en soit, mais ca n'est pas quelque chose de spécialement recherché dans d'autres sociétés ni dans le règne animal. En général un individu profite du présent et cherche à se reproduire sans spéculer sur un futur incertain.

a écrit : Il suffit d’attendre un peu. Sur SCMB il est courant qu’un commentateur résolve des questions irrésolues depuis très longtemps. On n’est jamais sûr de la véracité de la réponse par contre.

Personnellement, je suis sûr que ces oiseaux sont des junkies.
Effectivement c'est courant, et on peut d'autant plus douter de la véracité de la réponse si c'est un commentateur qui vient tout juste de découvrir la question en lisant l'anecdote et si cette question est restée irrésolue bien que des spécialistes se soient déjà penchés dessus...

a écrit : Après avoir été déconnecté une dizaine de fois quand je cliquais sur l'anecdote, je peux poster mon commentaire.
Comme déjà dit, l'Océanie n'est pas un lieu que je connais très bien niveau avifaune. Mais y a bien 2, 3 trucs à dire (surtout après avoir lu des sources anglaises).

Déjà si
vous voulez plus cerner le problème… Il faut aller sur les sources anglophones.
Je suis désolé @Buzz mais les 2 sources françaises sont aussi fiables qu'un bateau en sucre pour faire Paris - New York.

Cnews qui illustre son article avec… des aras rouges d'Amazonie et le second qui est un copié collé (ou inversement). Gros travail de journalisme, chapeau.
Pourtant trouver une belle image de loriquet… c'est pas bien dur :
i0.wp.com/singaporebirds.com/wp-content/uploads/2021/07/coconut-lorikeet-210520-110msdcf-fry08134-n.jpg?w=920&h=613&ssl=1

Ces 2 articles "inventent" des éléments… Ils accusent un "virus". Super, sauf que personne ne sait ce que s'est. Aucun ornithologue anglophone ne parle de virus.
Ils parlent aussi d'une temporalité : tous les 3 ans. Super, sauf que les ornithologues australiens parlent d'un événement annuel.

Les sources anglaises sont soit australiennes, soit citent des ornithologues professionnels.
Ces sources anglophones alors, que disent-elles ? Cette maladie touche les adultes, qu'elle a lieu d'octobre à septembre, que ce n'est pas une maladie infectieuse et qu'elle a pour origine ni un empoisonnement ni une carence ni une source de pollution.
On ne sait rien de rien. Mais ne pensez pas que personne n'a enquêté ! L'hypothèse la plus admis est que ce syndrome viendrait d'une fleur que les loriquets ingèrent, or l'Australie est vaste et regorge de sources de nourritures différentes. Il n'y a pas assez de personnes pour suivre les loriquets en continu, donc les ornithologues demandent à tout photographe ou observateur de noter ce que les loriquets mangent quand ils les observent.

Notez que les animaux consomment parfois des aliments pas forcément bons pour leur santé de manière naturelle. Nos chevreuils mangent les bourgeons au printemps. Ces jeunes bourgeons très sucrés, fermentent dans leur estomac et se transforment en alcool. Un chevreuil peut en manger jusqu'à 2000 par jour… Voir un chevreuil ivre n'est pas chose rare et ils ont les mêmes comportements que les humains : très sociable, inhibition du risque, comportement dangereux.

Tous unis dans l'alcool.
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Il y a aussi la prune marula qui pousse en Afrique du Sud et a la réputation de rendre les animaux ivres. On trouve facilement des vidéos d'animaux qui ne tiennent pas debout en cherchant "marula" sur internet.

On en fait aussi une liqueur, la liqueur Amarula qui ressemble un peu au Bailey's et qu'on trouve en vente généralement dans les pays anglophones.

Il semblerait quand même que ce soit une légende les animaux ivres à cause de cette prune d'après cette source :
afriquedusud-decouverte.com/arbre-amarula-liqueur/

Mais il n'en reste pas moins que la liqueur est très bonne !

a écrit : On ne trouve pas forcément la cause du décès en faisant une autopsie. Il y a beaucoup de choses dans un corps et trouver un produit toxique ou un virus pathogène qui aurait pu causer la mort c'est pire que chercher une aiguille dans une meule de foin. Car non seulement il faut faire de nombreux tests et analyses pour éliminer une par une les causes connues, mais de plus on ne sait même pas ce qu'on cherche si c'est une nouvelle maladie.

Il a fallu des années pour découvrir le virus du SIDA et pourtant ça concernait les humains et donc il y avait la connaissance et les moyens mobilisés pour essayer de trouver la cause de cette nouvelle maladie.
Afficher tout
je partais de l'hypothèse que ça viennent d'une plante qu'ils ingèrent. En regardant ce qu'il y a dans leur estomac, on pourrait retrouver toujours les mêmes graines ou fleurs selon la partie qu'ils mangent. Mais je suppose que si c'est toujours un mystère, ça ne doit effectivement pas être aussi simple;