De l'alcool contre les contractions

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Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre aujourd'hui, on a fait boire dans les années 1960 de l'alcool aux femmes enceintes pour traiter les contractions prématurées. Il était administré parfois en intraveineuse et souvent à très forte dose, au point que les femmes tombaient parfois en coma éthylique.

Les effets délétères étaient bien plus importants que les bénéfices attendus, et la pratique prit fin dans les années 1980.


Commentaires préférés (3)

"À l'alcool !! La cause...et la solution... à tous les problèmes dans la vie."

(Homer Simpson)

À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants.

a écrit : Quelques exemples :
Se laver les mains APRÈS être allé aux WC (petite commission, avant car l’urine est stérile)
Le dentifrice de grande distribution (aux micro billes de plastique)
Les comportements antivax (car balance bénéfice risque)
Le bon port de lunettes anti lumière bleu quand on fait én
ormément d’écran.
La promulgation de l’homéopathie et autres pseudo science.
La promulgation de la psychanalyse.
Et plein d’autres encore.
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Quand on fait pipi on touche rarement son urine, la stérilité de l'urine n'est pas la question. Par contre on touche facilement son périnée qui comprend les organes génitaux et qui est une des parties les plus sales du corps humain du fait des plis et des poils à cet endroit qui favorisent la macération et donc la prolifération de bactéries.
C'est comme si je me touchais l'aisselle avant de te serrer la main en te disant que la sueur est initialement stérile, cette logique ne tient pas. Il faut se laver les mains après un passage aux toilettes, quelque soit le besoin d'y aller.


Tous les commentaires (55)

"À l'alcool !! La cause...et la solution... à tous les problèmes dans la vie."

(Homer Simpson)

Proverbe d un oncle « on boit pour oublier, mais on oublie pas de boire »

À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants.

a écrit : Proverbe d un oncle « on boit pour oublier, mais on oublie pas de boire » Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'oublier de boire

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Sincèrement, tu n'as pas une petite idée ? J'en reste là pour ne pas déclencher de polémique...

a écrit : Sincèrement, tu n'as pas une petite idée ? J'en reste là pour ne pas déclencher de polémique... PTDR ! ^^
Monsieur ou Madame est taquin(e)...

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Quelques exemples :
Se laver les mains APRÈS être allé aux WC (petite commission, avant car l’urine est stérile)
Le dentifrice de grande distribution (aux micro billes de plastique)
Les comportements antivax (car balance bénéfice risque)
Le bon port de lunettes anti lumière bleu quand on fait énormément d’écran.
La promulgation de l’homéopathie et autres pseudo science.
La promulgation de la psychanalyse.
Et plein d’autres encore.

Aaaah;ça pourrait expliquer le niveau parfois douteux des personnes de ma génération…

Ma grand-mère née en 1933 m'a raconté que sa maman était très faible quand elle était enceinte de ma grand-mère. Le médecin lui avait prescrit un verre de liqueur avant chaque repas pour que cela lui donne de l'appétit
Ma grand-mère en conclut encore aujourd'hui que si un médecin l'a prescrit, alors l'alcool ça peut être bon pour la santé
C'était il a 89ans. La médecine a un peu évolué depuis

a écrit : Quelques exemples :
Se laver les mains APRÈS être allé aux WC (petite commission, avant car l’urine est stérile)
Le dentifrice de grande distribution (aux micro billes de plastique)
Les comportements antivax (car balance bénéfice risque)
Le bon port de lunettes anti lumière bleu quand on fait én
ormément d’écran.
La promulgation de l’homéopathie et autres pseudo science.
La promulgation de la psychanalyse.
Et plein d’autres encore.
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Quand on fait pipi on touche rarement son urine, la stérilité de l'urine n'est pas la question. Par contre on touche facilement son périnée qui comprend les organes génitaux et qui est une des parties les plus sales du corps humain du fait des plis et des poils à cet endroit qui favorisent la macération et donc la prolifération de bactéries.
C'est comme si je me touchais l'aisselle avant de te serrer la main en te disant que la sueur est initialement stérile, cette logique ne tient pas. Il faut se laver les mains après un passage aux toilettes, quelque soit le besoin d'y aller.

a écrit : Ma grand-mère née en 1933 m'a raconté que sa maman était très faible quand elle était enceinte de ma grand-mère. Le médecin lui avait prescrit un verre de liqueur avant chaque repas pour que cela lui donne de l'appétit
Ma grand-mère en conclut encore aujourd'hui que si un médecin l'a prescrit,
alors l'alcool ça peut être bon pour la santé
C'était il a 89ans. La médecine a un peu évolué depuis
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Les piqûres d'eau de mer issue d'huitres pour lutter contre l'anémie.
Années 1930.
Source : ma grand-mère aussi...
Née en 1913

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Je pense que la qualité de ce qu'on mange actuellement fera frémir les générations futures (à cause de la quantité de pesticides et autres perturbateurs endoctiniens)

Sinon il y a la gestion de la crise du COVID qui était à hurler de rire, il n'y a pas besoin d'attendre pour voir les tâtonnements, et il faut en profiter pour rire d'ailleurs, avant que ça fasse plutôt frémir avec le recul et une meilleure connaissance des virus et des traitements.

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Depuis quelques décennies on pratique l'évidence base médecine, c'est à dire la médecine fondée sur des preuves (étude en double aveugle etc).
C'est elle qui a mis fin à toutes ces pratiques.

Je ne pense pas qu'une nouvelle révolution du même ordre soit possible dans les décennies à venir. Nous aurons certainement une médecine plus performante mais celle des années 2020 n'apparaîtra probablement pas aussi absurde que celle d'il y a 60ans pour nous.

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Ce qu'il faut comprendre également c'est que la médecine, à la différence des mathématiques ou de la physique par exemple, bien qu'elle soit une science, est une science empirique. C'est à dire que les connaissances accumulées viennent d'un très grand nombres d'expériences répétées sur un grand nombre de personnes, et les observations qui en découlent. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la majorité des traitements et prise en charge actuels, n'ont en fait AUCUNE preuve scientifique et sont hérités d'une évolution des pratiques...
Je vais prendre des exemples: pourquoi le lithium est-il efficace sur le trouble bipolaire ? On l'utilise pourtant depuis plusieurs dizaines d'années... Pourquoi les antibiotiques font-ils diminué la mortalité en cas d'infection ? On les utilise pourtant aussi depuis les années 50.
Cela paraît évident car ils diminuent la charge bactérienne et permettent d'améliorer le patient. Mais ce qu'il faut comprendre c'est qu'il n'y a pas de preuve directe et causale de cette efficacité : pour ces deux exemples, c'est la répétition empirique du traitement sur un grand nombre de personnes qui "prouve" leur efficacité. Alors depuis que la médecine existe (donc quasiment en même temps que l'homme) il y a eu des tas d'expériences loufoques et qui maintenant nous paraissent contre intuitives qui ont parfois menés à des résultats.
La manière actuelle d'aborder les choses peut paraître plus "scientifique" ou mathématique, on parle d'EBM( evidence base medecine): c'est a dire la réalisation d'essais cliniques avec une probabilité que telle chose ou telle chose fonctionne. Mais quand on y réfléchit, ils correspondent au même type de raisonnement : c'est à dire tester la chose en question sur un grand nombre de personnes pour voir si cela fonctionne mieux que de faire autre chose, mais cette fois de manière plus encadrée et légale. L'avantage de la médecine actuelle au final, c'est l'accumulation de tous ces essais depuis des milliers d'années qui deviennent une base de connaissance de plus en plus fournie.
(Il n'y a évidemment pas que ça, des avancées techniques permettent de mieux supposer certaines choses: avènement de l'échelle microscopique ou moléculaire etc etc...)

a écrit : Je pense que la qualité de ce qu'on mange actuellement fera frémir les générations futures (à cause de la quantité de pesticides et autres perturbateurs endoctiniens)

Sinon il y a la gestion de la crise du COVID qui était à hurler de rire, il n'y a pas besoin d'attendre pour voir les tâton
nements, et il faut en profiter pour rire d'ailleurs, avant que ça fasse plutôt frémir avec le recul et une meilleure connaissance des virus et des traitements. Afficher tout
La question ne peut se poser que dans le cadre d'une abondance de nourriture. Durant des siècles les disettes et famines étaient souvent présentes. Ce n'est qu'avec l'agriculture moderne à base d'intrant et autres solutions en -cide que l'on a pu avoir une agriculture véritablement régulière. Maintenant on commence à se rendre compte qu'il y a des soucis sur certains traitements. Mais on ne peut se poser ces questions qu'à partir du moment où on n'a plus faim.

a écrit : Quelques exemples :
Se laver les mains APRÈS être allé aux WC (petite commission, avant car l’urine est stérile)
Le dentifrice de grande distribution (aux micro billes de plastique)
Les comportements antivax (car balance bénéfice risque)
Le bon port de lunettes anti lumière bleu quand on fait én
ormément d’écran.
La promulgation de l’homéopathie et autres pseudo science.
La promulgation de la psychanalyse.
Et plein d’autres encore.
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Merci.
Vous avez raison sur nombre de points.

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. L’hygiénisme à outrance ? ;)

C’est effectivement une excellente question. On devrait réfléchir à nos pratiques avec ce prisme.

a écrit : L’hygiénisme à outrance ? ;)

C’est effectivement une excellente question. On devrait réfléchir à nos pratiques avec ce prisme.
Bah oui... :)
J'en veux pour preuve que les 2/3 de ce que j'ai du ingurgiter en fac de bio est à benner aux ordures quelques décennies plus tard.
Restons modestes.
Juste un exemple : avant Lavoisier, on enseignait - et validé par des sommités de l'époque - , le concept de phlogistique pour expliquer la combustion des corps.
Un truc qui fait rire tout gosse pas trop demeuré de CM2.

Pour les curieux :

fr.m.wikipedia.org/wiki/Phlogistique

a écrit : Bah oui... :)
J'en veux pour preuve que les 2/3 de ce que j'ai du ingurgiter en fac de bio est à benner aux ordures quelques décennies plus tard.
Restons modestes.
Juste un exemple : avant Lavoisier, on enseignait - et validé par des sommités de l'époque - , le concept de phlogistique
pour expliquer la combustion des corps.
Un truc qui fait rire tout gosse pas trop demeuré de CM2.

Pour les curieux :

fr.m.wikipedia.org/wiki/Phlogistique
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Je préfère les miasmes !

fr.m.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_miasmes

Je n'ai pas lu les commentaires, mais dans la série "Code Quantum", quand il revient dans le passé, il propose de saouler une femme en train d'accoucher, avec de l'alcool pur (de pharmacie) en intraveineuse pour... pas qu'elle crève

-Ca va la saouler instantanément ... et... je crois que ça aidait à détendre le le le... je sais pas ce qu'il y a dedans, mais ca détendais matériellement un truc.

Chuis un mec, hein... et je ne suis pas médecin, excusez moi... mais je suis certain que c'est vrai.

Bon maintenant je vais lire les commentaires...