De l'alcool contre les contractions

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Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre aujourd'hui, on a fait boire dans les années 1960 de l'alcool aux femmes enceintes pour traiter les contractions prématurées. Il était administré parfois en intraveineuse et souvent à très forte dose, au point que les femmes tombaient parfois en coma éthylique.

Les effets délétères étaient bien plus importants que les bénéfices attendus, et la pratique prit fin dans les années 1980.


Tous les commentaires (55)

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Ne pas confondre recherches scientifiques et marketing, SVP.

a écrit : Ce qu'il faut comprendre également c'est que la médecine, à la différence des mathématiques ou de la physique par exemple, bien qu'elle soit une science, est une science empirique. C'est à dire que les connaissances accumulées viennent d'un très grand nombres d'expériences répétées sur un grand nombre de personnes, et les observations qui en découlent. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la majorité des traitements et prise en charge actuels, n'ont en fait AUCUNE preuve scientifique et sont hérités d'une évolution des pratiques...
Je vais prendre des exemples: pourquoi le lithium est-il efficace sur le trouble bipolaire ? On l'utilise pourtant depuis plusieurs dizaines d'années... Pourquoi les antibiotiques font-ils diminué la mortalité en cas d'infection ? On les utilise pourtant aussi depuis les années 50.
Cela paraît évident car ils diminuent la charge bactérienne et permettent d'améliorer le patient. Mais ce qu'il faut comprendre c'est qu'il n'y a pas de preuve directe et causale de cette efficacité : pour ces deux exemples, c'est la répétition empirique du traitement sur un grand nombre de personnes qui "prouve" leur efficacité. Alors depuis que la médecine existe (donc quasiment en même temps que l'homme) il y a eu des tas d'expériences loufoques et qui maintenant nous paraissent contre intuitives qui ont parfois menés à des résultats.
La manière actuelle d'aborder les choses peut paraître plus "scientifique" ou mathématique, on parle d'EBM( evidence base medecine): c'est a dire la réalisation d'essais cliniques avec une probabilité que telle chose ou telle chose fonctionne. Mais quand on y réfléchit, ils correspondent au même type de raisonnement : c'est à dire tester la chose en question sur un grand nombre de personnes pour voir si cela fonctionne mieux que de faire autre chose, mais cette fois de manière plus encadrée et légale. L'avantage de la médecine actuelle au final, c'est l'accumulation de tous ces essais depuis des milliers d'années qui deviennent une base de connaissance de plus en plus fournie.
(Il n'y a évidemment pas que ça, des avancées techniques permettent de mieux supposer certaines choses: avènement de l'échelle microscopique ou moléculaire etc etc...)
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Eh bé je vais te raconter une histoire vraie, sans remettre en cause tes dires, pour de dire que des sales c...rds, ca existe encore.

Un ami, m'a dit un jour, qu'il avait un souci dans une oreille, dans le conduit auditif.

Ca durait depuis deux ans, il m'avait jamais rien dit, pas du genre à se plaindre quoi, mais quand il m'a expliqué que c'était rongé jusqu'à l'os (véridique), dans le conduit auditif, et que l'autre (pardonnez moi) GROS COMPLEMENTDOBJETDIRECTD d ORL ne lui presquivait que de la pommade à appliquer avec un Cotton tige dans le trou de l'oreille depuis DEUX ANS???, j'ai compris que mon pote allait finir avec une infection bactérienne au cerveau d'ici peu et pourtant je suis pas toubib.

La médecine, ca fonctionne, les bons médecins, c'est comme les mauvais garagistes, y'en a qui s'en foutent complètement de ta gueule et d'autres qui sont honnêtes, mais les pires, c'est ceux qui croient avoir toujours raison...

Une POMMADE? Et pourquoi pas des petites boules de sucre pour combattre une septicémie?? On dirait un sketch...

a écrit : Je préfère les miasmes !

fr.m.wikipedia.org/wiki/Théorie_des_miasmes
Au moins on étais dans l'ignorance avec les miasmes

CA PUE!!! Mais on va continuer à balancer le caca par la fenêtre! ^^

Plus sérieusement, le réseau d'égouts de Londres a été construit à cause des "CA PUE!!!" miasmes, qui incommodaient ces messieurs du gouvernement central, ca a très bien marché en vrai, le choléra a disparu de la ville, mais on a découvert l'existence des micro organismes quelques années plus tard.

On est pas si cons, kekeupart... pour des singes sans poils...

Y'a un truc qui sent un peu trop la merde, il faut faire quelquechose...

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Les saignées sont toujours pratiquées. J'ai une hemochromatose, c'est la maladie génétique la plus commune (tu connais sûrement, sans le savoir peut-être, quelques personnes qui en sont atteintes), et le seul traitement consiste à faire des saignées régulieres, afin d'éliminer de sang avec un excédent de fer. Ce sang est remplacé naturellement par notre corps, avec un taux de fer plus acceptable. Rien de méchant tant que la maladie est détectée assez tôt (plutôt facile vu que c'est une maladie génétique), et on est loin des saignées du malade imaginaire, les prises de sang permettent d'en vérifier l'efficacité et d'ajuster le volume prélevé.

a écrit : Les saignées sont toujours pratiquées. J'ai une hemochromatose, c'est la maladie génétique la plus commune (tu connais sûrement, sans le savoir peut-être, quelques personnes qui en sont atteintes), et le seul traitement consiste à faire des saignées régulieres, afin d'éliminer de sang avec un excédent de fer. Ce sang est remplacé naturellement par notre corps, avec un taux de fer plus acceptable. Rien de méchant tant que la maladie est détectée assez tôt (plutôt facile vu que c'est une maladie génétique), et on est loin des saignées du malade imaginaire, les prises de sang permettent d'en vérifier l'efficacité et d'ajuster le volume prélevé. Afficher tout Oui et on utilise aussi des sangsues en hôpital.
Je mentionnais la médecine du XVII ème et la théorie des humeurs.
La bile noire, la lymphe toussa...

a écrit : Les saignées sont toujours pratiquées. J'ai une hemochromatose, c'est la maladie génétique la plus commune (tu connais sûrement, sans le savoir peut-être, quelques personnes qui en sont atteintes), et le seul traitement consiste à faire des saignées régulieres, afin d'éliminer de sang avec un excédent de fer. Ce sang est remplacé naturellement par notre corps, avec un taux de fer plus acceptable. Rien de méchant tant que la maladie est détectée assez tôt (plutôt facile vu que c'est une maladie génétique), et on est loin des saignées du malade imaginaire, les prises de sang permettent d'en vérifier l'efficacité et d'ajuster le volume prélevé. Afficher tout Et pour réaliser ces saignées, c’est à quelle fréquence finalement ? Et à quel endroit ? Merci pour ce témoignage en tout cas, je pensais que l’hemochromatose se « traitait » autrement !

a écrit : Quelques exemples :
Se laver les mains APRÈS être allé aux WC (petite commission, avant car l’urine est stérile)
Le dentifrice de grande distribution (aux micro billes de plastique)
Les comportements antivax (car balance bénéfice risque)
Le bon port de lunettes anti lumière bleu quand on fait én
ormément d’écran.
La promulgation de l’homéopathie et autres pseudo science.
La promulgation de la psychanalyse.
Et plein d’autres encore.
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Un autre exemple des croyances du 21e siècle, c’est de continuer à croire que l’urine est stérile.

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Je propose : Le vaccin du covid ?!

a écrit : Quelques exemples :
Se laver les mains APRÈS être allé aux WC (petite commission, avant car l’urine est stérile)
Le dentifrice de grande distribution (aux micro billes de plastique)
Les comportements antivax (car balance bénéfice risque)
Le bon port de lunettes anti lumière bleu quand on fait én
ormément d’écran.
La promulgation de l’homéopathie et autres pseudo science.
La promulgation de la psychanalyse.
Et plein d’autres encore.
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Le bon port ou le non port des lunettes ?

Ce qui n'a l'air de choqué personne, c'est qu'il ai fallu attendre 1980 pour que cela soit interdit alors que je me souviens bien de des campagnes de lutte contre l'alcool que état avait mis en place partout.

a écrit : Ce qui n'a l'air de choqué personne, c'est qu'il ai fallu attendre 1980 pour que cela soit interdit alors que je me souviens bien de des campagnes de lutte contre l'alcool que état avait mis en place partout. Bah hé, ca rapporte des sous, avec l'alcool et les clopes, l'état est bénéficiaire.

Si l'état versait les surtaxes (je parle pas de la TVA hein) sur les clopes et l'alcool dans les caisse de la Secu, elle saurait pas quoi en foutre, de tout ce fric, et je vous jure que je ne plaisante pas. C'est des dizaines de milliards par an...

a écrit : Un autre exemple des croyances du 21e siècle, c’est de continuer à croire que l’urine est stérile. Pourtant c'est pas compliqué de s'en rendre contre, il suffit de pisser dans une casserole et d'attendre trois jours...

-C'est quoi le truc vert qui pousse dessus?
-Je sais pas, une civilisation bactérienne? ...

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Exactement. La vérité médicale du moment est peut-être une aberration qui va vous tuer.
Tant qu’on dispose encore un peu du droit de disposer de son corps : principe de précaution.

a écrit : Pourtant c'est pas compliqué de s'en rendre contre, il suffit de pisser dans une casserole et d'attendre trois jours...

-C'est quoi le truc vert qui pousse dessus?
-Je sais pas, une civilisation bactérienne? ...
Mais qui dit que ce n'est pas la casserole qui a apporté la civilisation bactérienne ? Peut-être faudrait-il la stériliser avant et pisser dedans dans un environnement stérile ?

Ça se complique. Il existe sans doute une façon plus simple et rapide pour le vérifier... :/

Tous vos exemple montrent que des progrès restent à faire et qu'il reste de mauvais médecins....mais quel métier n'a pas les mêmes soucis...politiques, plombiers, vendeurs en tout genres. Mais pour ma part, je constate de grosses améliorations notamment sur les méthodes intrusives qui le sont de moins en moins et une prises en compte plus prononcée de la douleur...après quand le corps se meurt... Par contre l'accès au soins de qualite m'interpelle davantage. Un exemple: les dentistes proposent des bridges aux personnes ne pouvant bénéficier d'implants à cause du prix...ils trouvent une solution au patient et cest tant mieux mais la société reste à deux vitesses. Pour un bridge il faut de mémoire dévitaliser les dents à côté de la dent en question ce qui n'est pas forcément une bonne chose à terme. Loin de moi l'idée de stigmatiser les dentistes. Mon dentiste est très bien...et il me soigne sans douleurs alors que gamin je souffrais le martyre, j'ai même eu droit à des "pointes de feu" pour un mauvais absès. C'était comme une pointe de pyrograveur pour percer l'absès et cotiriser...aujourd'hui, un coup de bistouri et c'est réglé hi, hi, hi... c'était dans les années début 80

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Le port du masque en extérieur.
Les confinements successifs.
Le "une bouchée et je remet le masque".

Toute la gestion du covid était faite en dépit du bon sens.

a écrit : Le port du masque en extérieur.
Les confinements successifs.
Le "une bouchée et je remet le masque".

Toute la gestion du covid était faite en dépit du bon sens.
Vous êtes assez seul contre la grande majorité des médecins à penser ça.

a écrit : À chaque fois que je lis ces anecdotes : les saignées et lavements au XVII ème, le radium dans les crèmes de beauté dans les années 1920, le vin est un aliment, je me demande quelles pratiques actuelles, médicales, hygiéniques ou sociétales feront frémir ou hurler de rire nos descendants. Tout ce qui tourne autour du cancer et de son traitement, je pense que les humains du futur rigoleront bien ou seront horrifiés par la main mise d'intérêts privés sur la recherche.