La miniaturisation des composants est perturbée par les forces cosmiques

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Les particules cosmiques peuvent provoquer des erreurs dans tous les appareils utilisant des composants électroniques, notamment les ordinateurs. En raison de leur miniaturisation constante, ils sont de plus en plus sensibles aux particules qui peuvent changer la valeur d'un bit. Les avions et appareils en altitude sont particulièrement vulnérables, et les calculs sont souvent réalisés 2 ou 3 fois de suite pour éviter les conséquences dramatiques.

En 2003, le résultat d'un vote électronique s'est trouvé modifié par un neutron, rajoutant 4096 (2 puissance 12) voix à un candidat.


Commentaires préférés (3)

Le problème de voix avait été détecté a Schaerbeek vu qu'il y avait eu plus de votes que de votants, mais on peut se demander combien d'autres erreurs de ce style ont pu être commise sans qu'on s'en aperçoive.
Comme quoi, rien ne vaut le papier, beaucoup moins faillible et surtout beaucoup plus vérifiable que l'informatique.

Et... Pourquoi les neutrons n'auraient pas le droit de voter???

a écrit : Et... Pourquoi les neutrons n'auraient pas le droit de voter??? Certainement parce qu’ils se doivent de rester neutre ?


Tous les commentaires (28)

Le problème de voix avait été détecté a Schaerbeek vu qu'il y avait eu plus de votes que de votants, mais on peut se demander combien d'autres erreurs de ce style ont pu être commise sans qu'on s'en aperçoive.
Comme quoi, rien ne vaut le papier, beaucoup moins faillible et surtout beaucoup plus vérifiable que l'informatique.

Et... Pourquoi les neutrons n'auraient pas le droit de voter???

a écrit : Et... Pourquoi les neutrons n'auraient pas le droit de voter??? Certainement parce qu’ils se doivent de rester neutre ?

a écrit : Le problème de voix avait été détecté a Schaerbeek vu qu'il y avait eu plus de votes que de votants, mais on peut se demander combien d'autres erreurs de ce style ont pu être commise sans qu'on s'en aperçoive.
Comme quoi, rien ne vaut le papier, beaucoup moins faillible et surtout beaucoup plu
s vérifiable que l'informatique. Afficher tout
J'ai quand même du mal à comprendre ce type d'erreur, qui doivent normalement être couverte par les protocoles et les acquittement supplémentaires dans les transmissions, et par les essais et normes de compatibilité electro magnétiques pour les composants.
A mon sens et à l'heure actuelle, il est bien plus facile de détecter voire de corriger ces erreurs que d'éviter les erreurs dues au papier. Tu prétends que rien ne vaut le papier, mais il ya bien plus d'erreur posibles sur le papier, et plus que tout elles restent indetectables dans la majorité des cas (donc pas de chiffres ni d'anecdotes) . Je doute qu'une erreur de copie (ce qui a forcément déjà eu lieu) sur un caractère ait été détectée, contrairement au cas de l'anecdote. Tu peux aussi faire le lien avec le système bancaire, ou les erreurs sont extrêmement faibles au regard du nombre de transactions numériques, et en regard de l'équivalent en liquide.

a écrit : J'ai quand même du mal à comprendre ce type d'erreur, qui doivent normalement être couverte par les protocoles et les acquittement supplémentaires dans les transmissions, et par les essais et normes de compatibilité electro magnétiques pour les composants.
A mon sens et à l'heure actuelle, il est b
ien plus facile de détecter voire de corriger ces erreurs que d'éviter les erreurs dues au papier. Tu prétends que rien ne vaut le papier, mais il ya bien plus d'erreur posibles sur le papier, et plus que tout elles restent indetectables dans la majorité des cas (donc pas de chiffres ni d'anecdotes) . Je doute qu'une erreur de copie (ce qui a forcément déjà eu lieu) sur un caractère ait été détectée, contrairement au cas de l'anecdote. Tu peux aussi faire le lien avec le système bancaire, ou les erreurs sont extrêmement faibles au regard du nombre de transactions numériques, et en regard de l'équivalent en liquide. Afficher tout
Je ne dis pas non plus que le papier est garanti sans erreur. Je dis juste que ces erreurs sont plus facilement vérifiable avec la version papier que la version numérique.

Le vote numérique demande une confiance très forte envers le système dans son ensemble : Si on à pas confiance envers les contrôles dont tu parle, ça remet en doute la fiabilité de la machine. Il n'est pas possible pour un citoyen d'effectuer ce contrôle, quand bien même il en aurait les compétences techniques. Idem pour la partie logicielle : comment effectuer le contrôle ? Quand bien même le code serait open source, ça pose un énorme problème, vu que tata Huguette ne va pas pouvoir comprendre le code, et doit donc faire confiance envers ceux qui sont capable de le comprendre. Et quand bien même le code serait contrôlé, les pièces seraient contrôlés, comment s'assurer que la machine dans l'isoloir est bien la machine dont chacune des pièces a été contrôlé, et que le logiciel enregistrant les votes est bien celui qui a été contrôlé, et que ni la partie physique ni la partie logicielle n'a été compromise soit avant mon vote, soit entre mon vote et le dépouillement ?

L'énorme avantage du système papier, c'est qu'on a pas besoin de faire une confiance aveugle au système pour qu'il marche : on peut être scrutateur pour s'assurer qu'au départ, l'urne est vide, que chaque personne ne mets qu'une seule enveloppe, assister au dépouillement pour vérifier que chaque enveloppe est correctement compté, que les résultats finaux correspondent bien a celles-ci, et que les chiffres sont correctement communiqués au niveau national. Chacune de ces étapes est entièrement publique, et ne nécessite aucune compétences technique, soit l'inverse du vote électronique.

Ce genre d'incident est relativement courant. On pense qu'une bonne partie des fameux blue screen of death auxquels beaucoup ont été confrontés est dû à ces particules cosmiques.
Toutefois un bombardement par une particule ne va pas forcément entraîner ni une modification (le programme pourra s'auto-corriger) ni un crash (ça va modifier une valeur).

Pour comprendre pourquoi aujourd'hui ça pose problème et pas avant imaginez qu'on compte en tas de sable. 1 tas, 2 tas etc. Rajouter un grain de sable ne changera rien : 1 tas restera 1 tas.
Mais en miniaturisant au maximum on s'est mis à compter en grain de sable et là ça pose problème car un grain de sable changera le résultat.

Les méthodes pour parer cette menace sont simple. Redondance du système, la probabilité pour que deux particules causent exactement le même problème sur deux ordinateur est virtuellement nulle.
Ou répétition des calculs comme dans les avions.

Si seulement un neutron pouvait me rajouter quelques millions d'euros sur mon compte bancaire !

a écrit : Le problème de voix avait été détecté a Schaerbeek vu qu'il y avait eu plus de votes que de votants, mais on peut se demander combien d'autres erreurs de ce style ont pu être commise sans qu'on s'en aperçoive.
Comme quoi, rien ne vaut le papier, beaucoup moins faillible et surtout beaucoup plu
s vérifiable que l'informatique. Afficher tout
Je ne pense pas que l’humain soit moins faillible que la machine, surtout quand il s’agit de millions de vote.

a écrit : Certainement parce qu’ils se doivent de rester neutre ? Simple mais très bien placé… j’ai beaucoup aimé, merci !

Ces rayonnements touchent aussi les humains, le personnel navigant sur les lignes qui passent par les pôles notamment. Jusqu'à 6 millisieverts par année et dans une moindre mesure les passagers évidement.

a écrit : J'ai quand même du mal à comprendre ce type d'erreur, qui doivent normalement être couverte par les protocoles et les acquittement supplémentaires dans les transmissions, et par les essais et normes de compatibilité electro magnétiques pour les composants.
A mon sens et à l'heure actuelle, il est b
ien plus facile de détecter voire de corriger ces erreurs que d'éviter les erreurs dues au papier. Tu prétends que rien ne vaut le papier, mais il ya bien plus d'erreur posibles sur le papier, et plus que tout elles restent indetectables dans la majorité des cas (donc pas de chiffres ni d'anecdotes) . Je doute qu'une erreur de copie (ce qui a forcément déjà eu lieu) sur un caractère ait été détectée, contrairement au cas de l'anecdote. Tu peux aussi faire le lien avec le système bancaire, ou les erreurs sont extrêmement faibles au regard du nombre de transactions numériques, et en regard de l'équivalent en liquide. Afficher tout
Un programme peut être corrompu, un bit pas au bon endroit dans un programme et ca peut faire un bug, quand ca le fait sur un jeu vidéo, la lecture d'un film où l'envoi d'un mail, au pire, ca plante et on redémarre le bouzin, mais sur l'ordinateur de bord d'un avion de ligne qui gère les réacteurs et les gouvernes...

On ne peut pas se le permettre, d'où la redondance (la multiplication pour les cancres du fond de la classe) des systèmes informmatiques.
Trois ordinateurs et trois fois le même calcul par trois machines indépendantes... Sur l'ISS, il y a quatre ordinateurs de gestion des systèmes vitaux

a écrit : Ce genre d'incident est relativement courant. On pense qu'une bonne partie des fameux blue screen of death auxquels beaucoup ont été confrontés est dû à ces particules cosmiques.
Toutefois un bombardement par une particule ne va pas forcément entraîner ni une modification (le programme pourra s'au
to-corriger) ni un crash (ça va modifier une valeur).

Pour comprendre pourquoi aujourd'hui ça pose problème et pas avant imaginez qu'on compte en tas de sable. 1 tas, 2 tas etc. Rajouter un grain de sable ne changera rien : 1 tas restera 1 tas.
Mais en miniaturisant au maximum on s'est mis à compter en grain de sable et là ça pose problème car un grain de sable changera le résultat.

Les méthodes pour parer cette menace sont simple. Redondance du système, la probabilité pour que deux particules causent exactement le même problème sur deux ordinateur est virtuellement nulle.
Ou répétition des calculs comme dans les avions.
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Et sur l'ISS et les avions, les ordinateurs redondants de gestion communiquent entre eux, s'il y a une erreur potentielle, il demande aux autres ordinateurs s'ils confirment où infirment l'erreur. Et si y'a un truc qui cloche, ca déclenche une alarme et c'est l'humain qui doit prendre le relais et tenter de comprendre ce qui cloche...

A noter que ces ordinateurs sont blindés, mais... on est jamais à l'abri d'une erreur... tout est faillible...

Chuuut ! Ça va inspirer Trump cette histoire...

Il y a plusieurs moyen de réduire le risque (qui est déjà très faible sur terre). Un de ces moyens est d’utiliser de la mémoire ECC (error correction code) qui est capable de d’auto-réparer si un bit a été changé par accident.
C’est une mémoire que tout le monde peut utiliser, mais elle est un peu plus chère donc on la trouve plutôt dans les systèmes plus critiques (certains serveurs, calculateurs spéciaux etc.)

Faut demander aux ingénieurs de la NASA et aux astronautes qui ont réussit à passer les ceintures de Van allen en 1969 xD
Apparemment ce n'a pas été un problème pour eux !

a écrit : Je ne pense pas que l’humain soit moins faillible que la machine, surtout quand il s’agit de millions de vote. encore une fois, je ne dis pas que l'humain est moins faillible que la machine. Je dis que les erreurs humaines inévitables sont plus facile a contrôler que les erreurs informatiques inévitables.
Et l'humain n'agit pas au niveau de millions de vote, mais au niveau du bureau de poste, soit quelques centaines/milliers de votes : une fois qu'on a les résultats de chaque bureau de vote, il s'agit d'une simple addition, que tout le monde peut vérifier

a écrit : Un programme peut être corrompu, un bit pas au bon endroit dans un programme et ca peut faire un bug, quand ca le fait sur un jeu vidéo, la lecture d'un film où l'envoi d'un mail, au pire, ca plante et on redémarre le bouzin, mais sur l'ordinateur de bord d'un avion de ligne qui gère les réacteurs et les gouvernes...

On ne peut pas se le permettre, d'où la redondance (la multiplication pour les cancres du fond de la classe) des systèmes informmatiques.
Trois ordinateurs et trois fois le même calcul par trois machines indépendantes... Sur l'ISS, il y a quatre ordinateurs de gestion des systèmes vitaux
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Euh... Oui, mais l'un n'empêche pas l'autre. Je ne parlais pas de corriger un bit corrompu, mais d'éviter qu'il le soit par electro magnétisme. Il peut y avoir beaucoup de raisons pour y avoir un bit corrompu, et l'électromagnétisme n'est pas la plus complexe à éviter. La redondance embarquée n'a pas pour but de pallier ce type de problème car 1/ elle est souvent trop chère pour ce type de problème, il ya des solutions bien plus simples (blindage par exemple) 2/ à moins d'être débarquée, la redondance ne suffit pas à corriger tous ces défauts, car placés aux mêmes endroits, les systèmes subiront tous les mêmes perturbations. Les redonder n'aura par ailleurs aucun impact sur les émissions.
La redondance est surtout la pour palier une défaillance du système (composant HS).

Source : je travaille sur un produit embarqué, et on est en plein dans les phases CEM (compatibilité electro magnétique) et j'ai fait avant de la sûreté de fonctionnement.

Pour les plus curieux : la compatibilité électromagnétique doit s'assurer qu'un système n'est pas perturbé par un champ magnétique extérieur, et aussi qu'un système ne crée pas un champ magnétique pouvant perturber un système extérieur.
La redondance est souvent là pour améliorer la fiabilité d'un système, et pour la cybersecurite. La fiabilité se calcule souvent à partir de la durée de vie de chaque composant (il existe des bibliothèques pour les composants électroniques) et de la charge de chaque composant (temps d'utilisation, température...).
La cybersecurite consiste à se protéger d'attaques malveillantes (et volontaires).
La CEM se vérifie souvent par des tests en laboratoire où on émet (système testé perturbé) et mesure (système testé émetteur) les champs magnétiques.

a écrit : Et sur l'ISS et les avions, les ordinateurs redondants de gestion communiquent entre eux, s'il y a une erreur potentielle, il demande aux autres ordinateurs s'ils confirment où infirment l'erreur. Et si y'a un truc qui cloche, ca déclenche une alarme et c'est l'humain qui doit prendre le relais et tenter de comprendre ce qui cloche...

A noter que ces ordinateurs sont blindés, mais... on est jamais à l'abri d'une erreur... tout est faillible...
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Le blindage ne protège pas des défaillance de composant.. Et la redondance ne protège pas totalement des défauts CEM,

a écrit : Ce genre d'incident est relativement courant. On pense qu'une bonne partie des fameux blue screen of death auxquels beaucoup ont été confrontés est dû à ces particules cosmiques.
Toutefois un bombardement par une particule ne va pas forcément entraîner ni une modification (le programme pourra s'au
to-corriger) ni un crash (ça va modifier une valeur).

Pour comprendre pourquoi aujourd'hui ça pose problème et pas avant imaginez qu'on compte en tas de sable. 1 tas, 2 tas etc. Rajouter un grain de sable ne changera rien : 1 tas restera 1 tas.
Mais en miniaturisant au maximum on s'est mis à compter en grain de sable et là ça pose problème car un grain de sable changera le résultat.

Les méthodes pour parer cette menace sont simple. Redondance du système, la probabilité pour que deux particules causent exactement le même problème sur deux ordinateur est virtuellement nulle.
Ou répétition des calculs comme dans les avions.
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