Les particules cosmiques peuvent provoquer des erreurs dans tous les appareils utilisant des composants électroniques, notamment les ordinateurs. En raison de leur miniaturisation constante, ils sont de plus en plus sensibles aux particules qui peuvent changer la valeur d'un bit. Les avions et appareils en altitude sont particulièrement vulnérables, et les calculs sont souvent réalisés 2 ou 3 fois de suite pour éviter les conséquences dramatiques.
En 2003, le résultat d'un vote électronique s'est trouvé modifié par un neutron, rajoutant 4096 (2 puissance 12) voix à un candidat.

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Édit :après discussion avec les collègues, c'est moi qui fait des raccourcis : les ondes cosmiques ont d'autres effets que la CEM dont je parlais, et qui peuvent eux entraîner des pannes de composants électroniques (en plus de corrompre les signaux). Dans ce cas, la redondance est effectivement bien efficace ! Désolé pour le pavé...
C'est tellement rare, une personne qui reconnaît ses erreurs !
Question de profane : comment un neutron, électriquement neutre, peut il influer sur une information de nature électrique ?
Sans être un expert, plutôt que de parler de neutron, je crois que l'anecdote devrait plutôt parler de neutrinos (qui correspond plus au rayons cosmiques), qui sont émis en grande quantité par le soleil et qui ont la particularité de traverser la matière. Mais pour une infime partie d'entre eux, il arrive qu'ils interagissent avec la matière et qu'ils en changent les propriétés, ce qui, pour un système informatique, pourrait se concrétiser par un bug.
C'est plutôt comme ça que je vois la chose.
Ça a déjà inspiré Bolsonaro en tout cas !
Il n’y a pas beaucoup de neutrons impliqués, plutôt des particules ionisantes (proton, photons, voir des ions ).
Les rayons cosmiques peuvent agir directement sur l’électronique dans l’espace, ou bien interagir avec les atomes de l’atmosphère pour déclencher un second rayonnement qui va lui atteindre les électroniques terrestres (un peu comme les aurores boréales).
On a aussi le cas avec les matières radioactives, d’ailleurs c’est lors des premiers tests qu’on s’est rendu compte que l’électronique ne marchait pas comme prévu et qu’on a soupçonné le problème.
Je comprends mieux ! Merci bien
Juste une petite anecdote sur les "Blue screens of death". Les initiales forment l'acronyme BSD, qui définit aussi le nom d'un système d'exploitation dérivé d'Unix, le Berkeley Software Distribution, originaire de l'université de Berkeley de Californie.
Ils sont réputés pour leur organisation et leurs performances dans leurs domaines de prédilection : la fiabilité en tant que serveur pour FreeBSD, la portabilité pour NetBSD et la sécurité pour OpenBSD.
Oui, un neutron, c’est cela oui