Hugo Gutmann, le supérieur juif d'Hitler

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Hugo Gutmann fut un officier juif de l'armée allemande, qui s'illustra notamment durant la Première Guerre mondiale. Il est surtout connu pour avoir été le supérieur d'Adolph Hitler, qu'il recommanda même pour la Croix de Fer, que le Führer portera tout au long de sa vie. Arrêté par la Gestapo en 1938, il fut libéré vraisemblablement grâce à son histoire personnelle avec Hitler, et s'exila aux États-Unis.


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Surement si cet officier avait su l'avenir d'une façon ou d'une autre, il l'aurait fait disparaître, j'ai lu que des officiers incompétents ou violent, agressif, ont été assassiné par des soldats " discrètement " ou pas d'ailleurs, un très vieux monsieur m'a raconté comment un officier c'était fait abattre sur un quai, au passage d'un train de soldats qui retournaient au front, ni vu, ni connu un de moins,

a écrit : Surement si cet officier avait su l'avenir d'une façon ou d'une autre, il l'aurait fait disparaître, j'ai lu que des officiers incompétents ou violent, agressif, ont été assassiné par des soldats " discrètement " ou pas d'ailleurs, un très vieux monsieur m'a raconté comment un officier c'était fait abattre sur un quai, au passage d'un train de soldats qui retournaient au front, ni vu, ni connu un de moins, Afficher tout Les cas de soldats tuant leurs officier est un phénomène assez commun en temps de guerre et permet d'évaluer le moral d'une armée.

Très répandu durant la première guerre mondiale, on peut retrouver ce phénomène chez les soldats américain pendant la guerre du Vietnam. C'est d'ailleurs de là qu'on appellera ça en anglais "to frag" frag faisant référence à la grenade (à fragmentation, ça marche aussi en français) très souvent utilisé pour commettre le crime car pas possible de tracer l'origine.

Et c'est un comportement qui est toujours relevé aujourd'hui, notamment dans l'armée russe en Ukraine, où les défaites, le manque de provisions, le froids et les lourdes pertes pousse plus d'un à la mutinerie.

Si Hitler a été décoré de la Croix de Fer de Première Classe, en Août 1918, ce n'est pas pour "actes de bravoure": ni l'Unité List ni Hitler lui-même, ne se sont démarqués dans ce sens, durant la Grande Guerre. Elle ne se trouvait pas en première ligne de front, mais à quelques kilomètres en retrait. Quant à la labeur d'estafette que Hitler à effectué, elle ne présentait pas souvent un risque majeur pour sa vie. Entre ce qu'à pu écrire Hitler dans Mein Kampf et ce que les archives découvertes par Thomas Weber disent, il y a quelques différences... bref, Hitler était plutôt un planqué.

À l'été 1918, alors que l'issue du Conflit se sent venir, et ne se soldera pas par une Victoire Allemande, l'état-major décide néanmoins de distribuer cette médaille par milliers, afin de dynamiser les troupes dans une sorte de dernier espoir.

Si notre petit Adolphe en est bénéficiaire, c'est parce que depuis près de 4 ans, il se comporte au possible comme un soldat-modèle dévoué auprès de ses supérieurs. Bref, il l'a obtenue plus par "copinage" qu'autre chose.

Hugo Gutmann et sa famille, ont réussi à quitter le Reich au printemps 1939. Ils prennent l'exil jusqu'à Bruxelles (Belgique), mais l'offensive Nazie en 1940, contre le Benelux et la France, les conduisent à prendre le dernier train pour Paris, le 14 mai, puis de rejoindre le Sud, Toulouse semble t'il. Comme ils se sont fixés la destination de Lisbonne (Portugal), il leur faut toute la documentation nécessaire... que les Autorités de Vichy acceptent uniquement de remettre, si "le dessous de table" le justifie.
Il semblerait que Hugo Gutmann, son fils et son beau-frère ont été internés un moment, dans le Camp de Gurs.
Puis viendra le moment de voyager au travers de l'Espagne (qu'il décrit comme désolée) avant d'arriver dans la Capitale Portugaise, le 04 Août 1940. Il leur fallut encore attendre plusieurs semaines pour pouvoir rallier les États-Unis. Décembre de cette année-là, semble t'il.

Un peu plus de 500 000 personnes de Confession Juive, habitaient l'Allemagne, en 1932. Seul entre 15 et assurément moins de 20 000, y vivaient -ou survivaient !- encore, en mai 1945. Il est estimé que, à l'entrée de l'Europe en Guerre, puis des Déportations commençant à l'automne 1941, 10 000 d'entre-eux sont entrés en clandestinité, sous fausse identité, ou cachés et aidés par des sympatisants Catholiques, Communistes et, à moindre mesure, Protestants.


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Surement si cet officier avait su l'avenir d'une façon ou d'une autre, il l'aurait fait disparaître, j'ai lu que des officiers incompétents ou violent, agressif, ont été assassiné par des soldats " discrètement " ou pas d'ailleurs, un très vieux monsieur m'a raconté comment un officier c'était fait abattre sur un quai, au passage d'un train de soldats qui retournaient au front, ni vu, ni connu un de moins,

N’écrit on pas « Adolf » avec un F et non « ph » ?

a écrit : Surement si cet officier avait su l'avenir d'une façon ou d'une autre, il l'aurait fait disparaître, j'ai lu que des officiers incompétents ou violent, agressif, ont été assassiné par des soldats " discrètement " ou pas d'ailleurs, un très vieux monsieur m'a raconté comment un officier c'était fait abattre sur un quai, au passage d'un train de soldats qui retournaient au front, ni vu, ni connu un de moins, Afficher tout Les cas de soldats tuant leurs officier est un phénomène assez commun en temps de guerre et permet d'évaluer le moral d'une armée.

Très répandu durant la première guerre mondiale, on peut retrouver ce phénomène chez les soldats américain pendant la guerre du Vietnam. C'est d'ailleurs de là qu'on appellera ça en anglais "to frag" frag faisant référence à la grenade (à fragmentation, ça marche aussi en français) très souvent utilisé pour commettre le crime car pas possible de tracer l'origine.

Et c'est un comportement qui est toujours relevé aujourd'hui, notamment dans l'armée russe en Ukraine, où les défaites, le manque de provisions, le froids et les lourdes pertes pousse plus d'un à la mutinerie.

Si Hitler a été décoré de la Croix de Fer de Première Classe, en Août 1918, ce n'est pas pour "actes de bravoure": ni l'Unité List ni Hitler lui-même, ne se sont démarqués dans ce sens, durant la Grande Guerre. Elle ne se trouvait pas en première ligne de front, mais à quelques kilomètres en retrait. Quant à la labeur d'estafette que Hitler à effectué, elle ne présentait pas souvent un risque majeur pour sa vie. Entre ce qu'à pu écrire Hitler dans Mein Kampf et ce que les archives découvertes par Thomas Weber disent, il y a quelques différences... bref, Hitler était plutôt un planqué.

À l'été 1918, alors que l'issue du Conflit se sent venir, et ne se soldera pas par une Victoire Allemande, l'état-major décide néanmoins de distribuer cette médaille par milliers, afin de dynamiser les troupes dans une sorte de dernier espoir.

Si notre petit Adolphe en est bénéficiaire, c'est parce que depuis près de 4 ans, il se comporte au possible comme un soldat-modèle dévoué auprès de ses supérieurs. Bref, il l'a obtenue plus par "copinage" qu'autre chose.

Hugo Gutmann et sa famille, ont réussi à quitter le Reich au printemps 1939. Ils prennent l'exil jusqu'à Bruxelles (Belgique), mais l'offensive Nazie en 1940, contre le Benelux et la France, les conduisent à prendre le dernier train pour Paris, le 14 mai, puis de rejoindre le Sud, Toulouse semble t'il. Comme ils se sont fixés la destination de Lisbonne (Portugal), il leur faut toute la documentation nécessaire... que les Autorités de Vichy acceptent uniquement de remettre, si "le dessous de table" le justifie.
Il semblerait que Hugo Gutmann, son fils et son beau-frère ont été internés un moment, dans le Camp de Gurs.
Puis viendra le moment de voyager au travers de l'Espagne (qu'il décrit comme désolée) avant d'arriver dans la Capitale Portugaise, le 04 Août 1940. Il leur fallut encore attendre plusieurs semaines pour pouvoir rallier les États-Unis. Décembre de cette année-là, semble t'il.

Un peu plus de 500 000 personnes de Confession Juive, habitaient l'Allemagne, en 1932. Seul entre 15 et assurément moins de 20 000, y vivaient -ou survivaient !- encore, en mai 1945. Il est estimé que, à l'entrée de l'Europe en Guerre, puis des Déportations commençant à l'automne 1941, 10 000 d'entre-eux sont entrés en clandestinité, sous fausse identité, ou cachés et aidés par des sympatisants Catholiques, Communistes et, à moindre mesure, Protestants.

C'est un geste très beau de sa part, très touchant...