Avec le letterlocking, il fallait abimer la lettre pour la lire

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Le "letterlocking" est un ancien système de protection des lettres, avant l'apparition des enveloppes. Il consistait à plier la lettre comme un origami et à la verrouiller avec divers éléments (fentes, languettes, etc.). Pour lire la lettre, il fallait détruire au moins une partie des protections.

Certaines des lettres ainsi sécurisées nous sont parvenues, et il est possible de lire leur contenu sans les déplier, grâce aux techniques d'imagerie modernes.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Dans le même style, deux traits inclinés tracés sur le rabat et le dos de la l'enveloppe, lorsque celle-ci est fermée, permet de voir si elle a été ouverte ou pas :) C'est (c'était) la méthode qui était employée pour tenir secrètes les recommandations des professeurs pour le bac ou les dossiers d'admissions dans les grandes écoles : il leur est (était) demandé de mettre leur recommandation sous enveloppe et de signer à cheval sur le rabat de l'enveloppe (ce n'est pas une méthode très sûre : avec les enveloppes autocollantes, on peut décoler délicatement le rabat et le recoller exactement au même emplacement pour que les traits de la signature se raccordent exactement comme auparavant ; je ne sais pas si cette méthode est encore employée ou s'il y a maintenant une technique de signature électronique plus moderne et sécurisée).

Je le savais déjà : j'avais vu mon père envoyer un courier recommandé en pliant la lettre pour qu'elle serve d'enveloppe afin que le cachet de la poste fasse foi comme preuve non seulement de l'envoi et de sa date mais aussi du contenu de la lettre (pour éviter que l'une ou l'autre partie puisse prétendre que c'était une autre lettre ou même pas de lettre du tout qui était présente à l'intérieur de l'enveloppe).

Il suffit de prendre une enveloppe comme modèle et de plier la feuille autour, avec le côté écrit à l'intérieur, et en commençant par placer un coin de la feuille à l'emplacement du timbre sur l'enveloppe : ensuite on se débarrasse de l'enveloppe qui a servi de modèle, on écrit l'adresse sur la feuille pliée en forme d'enveloppe (et l'adresse est donc au dos du côté sur lequel la lettre est écrite) et en collant le timbre, on sécurise l'ensemble (il faudra déchirer le timbre ou le coin de la feuille pour ouvrir la lettre ; à l'époque les courriers recommandés n'étaient pas recouverts d'une liasse autocopiante et autocollante, c'étaient des lettres normales avec un timbre, et c'étaient encore moins des couriers déposés en ligne en envoyant un scan sur un site web !).

a écrit : Ca marche pas, la colle du scotch gèle et ça laisse des preuves d'ouverture non autorisée...

Non, je n'ai jamais essayé! ^^

Il faut faire fondre la colle, quelle qu'elle soit, chimiquement où thermiquement, finalement, les sceaux en cire, c'était une bonne idée! Car chaque
sceau est unique, gravé à la main, comme les plaques pour imprimer les euros

Pour enlever les étiquettes et cette saloperie de colle des bocaux de conserve, il faut du white spirit... ^^
Afficher tout
Faut pas croire, les sceaux en cire, ça s'ouvre sans les casser. Ça demande de la technique par contre, il faut généralement ramollir le sceau sans le faire fondre, le décoller délicatement avec une lame, sans le déformer, puis faire l'opération inverse pour le décoller à l'emplacement originel.

On peut aussi le copier (pour casser l'original et le remplacer par un faux une fois la lecture effectuée), soit en copiant directement la matrice (le "tampon") si on y a accès, soit en surmoulant le sceau original pour façonner une copie de la matrice.

Faut pas croire, les services renseignements, mêmes a 17e siècles, ils sont malins. Les faussaires aussi d'ailleurs.


Tous les commentaires (12)

Et si on est peu doué de ses mains, le cachet de cire fonctionnait plutôt bien aussi.

Dans le même style, deux traits inclinés tracés sur le rabat et le dos de la l'enveloppe, lorsque celle-ci est fermée, permet de voir si elle a été ouverte ou pas :)

D’après Wikipedia, l’enveloppe aurait été créée au XVII siècle et vendue pour la première fois en 1820 par la librairie-papeterie S.K.Brewer à Brighton (Angleterre).

a écrit : Dans le même style, deux traits inclinés tracés sur le rabat et le dos de la l'enveloppe, lorsque celle-ci est fermée, permet de voir si elle a été ouverte ou pas :) Ou un tampon ;). Bonne idée les deux traits !

a écrit : Ou un tampon ;). Bonne idée les deux traits ! Moi je la scotche si je veux vraiment pas qu'on l'ouvre, infaillible! Mais ca existait pas à l'époque. ^^

a écrit : Dans le même style, deux traits inclinés tracés sur le rabat et le dos de la l'enveloppe, lorsque celle-ci est fermée, permet de voir si elle a été ouverte ou pas :) C'est (c'était) la méthode qui était employée pour tenir secrètes les recommandations des professeurs pour le bac ou les dossiers d'admissions dans les grandes écoles : il leur est (était) demandé de mettre leur recommandation sous enveloppe et de signer à cheval sur le rabat de l'enveloppe (ce n'est pas une méthode très sûre : avec les enveloppes autocollantes, on peut décoler délicatement le rabat et le recoller exactement au même emplacement pour que les traits de la signature se raccordent exactement comme auparavant ; je ne sais pas si cette méthode est encore employée ou s'il y a maintenant une technique de signature électronique plus moderne et sécurisée).

Je le savais déjà : j'avais vu mon père envoyer un courier recommandé en pliant la lettre pour qu'elle serve d'enveloppe afin que le cachet de la poste fasse foi comme preuve non seulement de l'envoi et de sa date mais aussi du contenu de la lettre (pour éviter que l'une ou l'autre partie puisse prétendre que c'était une autre lettre ou même pas de lettre du tout qui était présente à l'intérieur de l'enveloppe).

Il suffit de prendre une enveloppe comme modèle et de plier la feuille autour, avec le côté écrit à l'intérieur, et en commençant par placer un coin de la feuille à l'emplacement du timbre sur l'enveloppe : ensuite on se débarrasse de l'enveloppe qui a servi de modèle, on écrit l'adresse sur la feuille pliée en forme d'enveloppe (et l'adresse est donc au dos du côté sur lequel la lettre est écrite) et en collant le timbre, on sécurise l'ensemble (il faudra déchirer le timbre ou le coin de la feuille pour ouvrir la lettre ; à l'époque les courriers recommandés n'étaient pas recouverts d'une liasse autocopiante et autocollante, c'étaient des lettres normales avec un timbre, et c'étaient encore moins des couriers déposés en ligne en envoyant un scan sur un site web !).

a écrit : C'est (c'était) la méthode qui était employée pour tenir secrètes les recommandations des professeurs pour le bac ou les dossiers d'admissions dans les grandes écoles : il leur est (était) demandé de mettre leur recommandation sous enveloppe et de signer à cheval sur le rabat de l'enveloppe (ce n�39;est pas une méthode très sûre : avec les enveloppes autocollantes, on peut décoler délicatement le rabat et le recoller exactement au même emplacement pour que les traits de la signature se raccordent exactement comme auparavant ; je ne sais pas si cette méthode est encore employée ou s'il y a maintenant une technique de signature électronique plus moderne et sécurisée). Afficher tout Ah toi aussi tu sais comment ouvrir un courrier et le refermer sans que ca se voie?

J'ai fait ça pour mes bulletins de notes, mes parents n'ont jamais rien vu! (juré c'est vrai, en plus de falsifier ledit bulletin^^)

Je vais me répéter, mais scotcher l'enveloppe est efficace, mais le mieux, c'est d'avoir des étiquettes préimprimées autocollantes avec son nom et adresse et la coller entre le rabat et l'enveloppe, la, si quelqu'un a une technique pour ouvrir et refermer sans que ca se voie, je suis curieux!

a écrit : Il existe la méthode de la vapeur ou du congélateur pour ouvrir une enveloppe discrètement.
fr.wikihow.com/ouvrir-secr%C3%A8tement-une-enveloppe-scell%C3%A9e

(à tester avec une enveloppe scotchée)
Ca marche pas, la colle du scotch gèle et ça laisse des preuves d'ouverture non autorisée...

Non, je n'ai jamais essayé! ^^

Il faut faire fondre la colle, quelle qu'elle soit, chimiquement où thermiquement, finalement, les sceaux en cire, c'était une bonne idée! Car chaque sceau est unique, gravé à la main, comme les plaques pour imprimer les euros

Pour enlever les étiquettes et cette saloperie de colle des bocaux de conserve, il faut du white spirit... ^^

a écrit : Ca marche pas, la colle du scotch gèle et ça laisse des preuves d'ouverture non autorisée...

Non, je n'ai jamais essayé! ^^

Il faut faire fondre la colle, quelle qu'elle soit, chimiquement où thermiquement, finalement, les sceaux en cire, c'était une bonne idée! Car chaque
sceau est unique, gravé à la main, comme les plaques pour imprimer les euros

Pour enlever les étiquettes et cette saloperie de colle des bocaux de conserve, il faut du white spirit... ^^
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Faut pas croire, les sceaux en cire, ça s'ouvre sans les casser. Ça demande de la technique par contre, il faut généralement ramollir le sceau sans le faire fondre, le décoller délicatement avec une lame, sans le déformer, puis faire l'opération inverse pour le décoller à l'emplacement originel.

On peut aussi le copier (pour casser l'original et le remplacer par un faux une fois la lecture effectuée), soit en copiant directement la matrice (le "tampon") si on y a accès, soit en surmoulant le sceau original pour façonner une copie de la matrice.

Faut pas croire, les services renseignements, mêmes a 17e siècles, ils sont malins. Les faussaires aussi d'ailleurs.

a écrit : Faut pas croire, les sceaux en cire, ça s'ouvre sans les casser. Ça demande de la technique par contre, il faut généralement ramollir le sceau sans le faire fondre, le décoller délicatement avec une lame, sans le déformer, puis faire l'opération inverse pour le décoller à l'emplacement originel.
r /> On peut aussi le copier (pour casser l'original et le remplacer par un faux une fois la lecture effectuée), soit en copiant directement la matrice (le "tampon") si on y a accès, soit en surmoulant le sceau original pour façonner une copie de la matrice.

Faut pas croire, les services renseignements, mêmes a 17e siècles, ils sont malins. Les faussaires aussi d'ailleurs.
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Oui bon effectivement y'a toujours une technique, même pour le scotch

Le plus sur c'est de prendre rendez-vous ^^

Nico sort son micro-canon...