Bien qu'il comporte de très grands animaux, le vivant sur Terre est plutôt petit. En effet, la taille moyenne d’un être vivant sur Terre est celle d’une bactérie. L'immense majorité des êtres vivants sont des bactéries et des êtres de petite taille comme la crevette du Krill.
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Super anecdote. On apprend dans les sources que la petite crevette du Krill serait d’ailleurs l’espèce la plus abondante sur terre en nombre et en masse (200 000 milliards d’individus) - si on excepte les bactéries bien sur (10 milliards dans un litre d’eau de mer) et les virus (10 a 100 milliard dans le même litre). Les chiffres parfois donnent le tournis.
C’est également potentiellement ce vivant qui nous survivra si on détruit nos conditions idéales de vie.
www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1711842115), sur l’ensemble de la biomasse (de carbone, pas la masse totale) des mammifères terrestres, 96 % sont constitués des humains (26 %) et du bétail (70%), pour un total de 160 Mt + 7 Mt pour les mammifères sauvages. Mais si on compare les biomasses des animaux terrestres, les arthropodes sont plus nombreux en biomasse (200 Mt) alors que les oiseaux le sont moins que les mammifères sauvages (2 Mt).
C’est vrai seulement pour les mammifères. D’après Bar-On et al. (2018) (Si on étend aux animaux marins, on a un total de 2 Gt pour tous les animaux du monde, ce qui représente une toute petite portion du vivant : il faut ajouter 70 Gt de bactéries et une dizaine de Gt d’autres trucs unicellulaires. Enfin, la palme revient aux végétaux qui représentent un total de 450 Gt de biomasse en carbone, principalement dans les forêts et peu dans les océans.
Reste maintenant à comparer ces nombres aux 11 Gt de carbone (pas CO2) émis dans l’atmosphère chaque année par nos activités pour comprendre qu’il est illusoire de penser que la biosphère pourra tout absorber en plantant des arbres.
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Super anecdote. On apprend dans les sources que la petite crevette du Krill serait d’ailleurs l’espèce la plus abondante sur terre en nombre et en masse (200 000 milliards d’individus) - si on excepte les bactéries bien sur (10 milliards dans un litre d’eau de mer) et les virus (10 a 100 milliard dans le même litre). Les chiffres parfois donnent le tournis.
C’est également potentiellement ce vivant qui nous survivra si on détruit nos conditions idéales de vie.
Je me demande s'ils ont compté les végétaux dans cette étude, après tout ils font aussi partie du vivant.
En dépit de la ressemblance superficielle, les Euphausiacés sont des crustacés malacostracés comme les homards et les crabes, et non des « crevettes », qui sont des crustacés décapodes de l’infra-ordre des caridés (Wikipedia)
www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1711842115), sur l’ensemble de la biomasse (de carbone, pas la masse totale) des mammifères terrestres, 96 % sont constitués des humains (26 %) et du bétail (70%), pour un total de 160 Mt + 7 Mt pour les mammifères sauvages. Mais si on compare les biomasses des animaux terrestres, les arthropodes sont plus nombreux en biomasse (200 Mt) alors que les oiseaux le sont moins que les mammifères sauvages (2 Mt).
C’est vrai seulement pour les mammifères. D’après Bar-On et al. (2018) (Si on étend aux animaux marins, on a un total de 2 Gt pour tous les animaux du monde, ce qui représente une toute petite portion du vivant : il faut ajouter 70 Gt de bactéries et une dizaine de Gt d’autres trucs unicellulaires. Enfin, la palme revient aux végétaux qui représentent un total de 450 Gt de biomasse en carbone, principalement dans les forêts et peu dans les océans.
Reste maintenant à comparer ces nombres aux 11 Gt de carbone (pas CO2) émis dans l’atmosphère chaque année par nos activités pour comprendre qu’il est illusoire de penser que la biosphère pourra tout absorber en plantant des arbres.
Le spectateur se rend compte rapidement que ce n'est pas un super critère pour se rendre compte de l'importance du nombre.