Le sentiment de jalousie est connu, ce qui n'est pas le cas de son contraire : la compersion. Elle représente le sentiment éprouvé lorsque l'on se réjouit du bonheur d'autrui. Le concept du comportement compersif est surtout répandu chez les adeptes du polyamour.
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Si la compersion apour inverse la jalousie,
Il semble que dans le même sens la compassion, dispose elle aussi d un inverse la Schadenfreude, qui est la joie du malheur d autrui.
Très franchement les débats d’opinion sont généralement peu productif… en tout cas selon mon opinion :) mais je peux me tromper.
Je rajoute un complément à l'anecdote. On considère généralement que la jalousie est polysémique. On peut en dégager trois valeurs assez différentes :
- la convoitise du bien d’autrui ;
- la crainte de perdre l’exclusivité de la personne aimée ;
- la crainte de perdre un objet qui a de la valeur.
La compersion est ici l'antonyme de la seconde valeur à savoir la jalousie dite amoureuse.
Le contraire de la convoitise serait par exemple plutôt le dégoût, l'aversion.
Le contraire de "garder jalousement" serait par exemple la générosité, le désintéressement.
A ne pas confondre avec les fenêtres à jalousie.
Happy wife, happy life
Je n’ai personnellement aucune idée à ce sujet mais ce qu’il avance ne me semble pas totalement surprenant non plus, quelques exemples pas si rares qui me viennent en tête : homosexualité, transidentité, enfant se mettant en couple avec quelqu’un d’une confession religieuse différente, d’une ethnie différente, enfant souhaitant embrasser une carrière artistique (ou autre) dont les parents aimeraient plutôt les voir faire médecine ou du droit, etc, etc et la liste me semble longue.
Je serais bien incapable juste avec ça de dégager une moyenne mais ce qui est sûr c’est que cela n’est pas anecdotique et que pour défendre une position sérieusement il faudrait faire une enquête solide et pas se contenter de son ressenti, de son vécu ou de celui de son entourage.
Tu tires des conclusions à partir de la projection des croyances sur lesquelles tu t’es construit, si la compersion est l’inverse de la jalousie, cette façon de penser est l’inverse de l’esprit critique.
Je n’ai aucune idée de la réalité à ce sujet mais n’ayant pas fait les recherches nécessaires, je préfère suspendre mon opinion :)
Plusieurs études ont été menées pour répondre à ce sujet.
L'humain est de nature monogame. Dans l'histoire des différentes sociétés, on trouve trace d'une monogamie en très grande majorité.
Les rares cas de sociétés polygames, de fait environ les 3/4 sont monogames.
N'en déplaise aux coureurs de jupons voulant se cacher derrière cette excuse pour ne pas se caser… leur cas n'est pas une généralité.
Par contre, il est vrai qu'il y a des couples qui sont "monogame socialement". Ils sont ensemble, élèvent les enfants ensembles (et les ont ensemble) mais l'un des deux va parfois voir ailleurs. Ce n'est cependant pas le type majoritaire.
Le type majoritaire étant les monogames en série (pas sûr du nom la). C'est à dire plusieurs relations monogames… mais dans le temps.
Il faut ranger l'argument des religions, c'est du prosélytisme d'athée à 2 sous par contre. C'est depuis toujours que les humains ne veulent pas perdre leur compagnon et ce pour plusieurs raisons.
Pour reprendre tes exemples, sans religion si une femme avec un bébé de 3 mois voit son compagnon se barrer et la lancer seule à élever l'enfant dans la nature… bah pas top. Pas besoin d'un dieu pour vouloir garder l'homme. L'inverse est vrai : tu as envie de t'assurer que tes gênes perdures et pas qu'un autre homme dégomme ton enfant.
Des exemples favorisant la monogamie, tu en as plein et les études les expliquent très bien.
La religion n'a fait que reprendre cet instinct en lui donnant une explication vertueuse.
Bon tu me diras ca fait un bon cas d’analyse sociologique. Il faut voir le verre à moitié plein.
Mais si cette valeur n’existait pas ce serait l’anarchie mondiale.
Elle est répressive … certes… mais essentielle. Ne pensez vous pas ?
Ce qui le peuvent pourraient batifoler sans vergogne avec tous ceux qui veulent batifoler sans vergogne… mais la jalousie est instinctive et on ne pourra jamais la supprimer
Ce qu’il faudrait c’est de la compersion partout ! Et là on serait bien heureux de pouvoir aller voir Sandrine et rentrer vers Nathalie qui vous accueillerai à bras ouverts en vous demandant comment va Sandrine ?
Pourquoi me dira tu?
Parce que l'attirance sexuelle n'est pas une science et encore moins une règle mais peut être que toi, marié, n'a JAMAIS reluqué les formes d'une autre fille? (et la marmotte... humour, hein ;) )
Après, je ne dis pas que la fidélité n'existe pas, je dis juste que si on est un peu honnête avec soi-même, force est de constater que ce n'est pas la norme dans nos petits cerveaux lents. ;)
Le pervers narcissique n'existe pas dans la classification dsm (actuellement dsm 5).
J'ai du mal à croire qu'on puisse dire à quelqu'un, si on l'aime vraiment, "vas-y, éclate-toi avec d'autres si ça te rend heureux (se), je ne veux que ton bonheur"... Ce n'est pas ce quelqu'un qu'on aime alors ; c'est l'idée de la liberté sexuelle réciproque.
Donc dans mon esprit, le polyamour n'est pas le contraire de la jalousie... puisqu'il n'y a pas "amour". Mais je suis peut-être complètement à côté de la plaque :)
Il y a des gens, et je ne rentrerai pas dans les détails, qui ne se soumettent absolument pas à cet interdit, tout en vivant au milieu de ceux qui s'y soumettent. Et je déteste l'injustice, les privilèges de naissance et le favoritisme, surtout quand je n'en suis pas bénéficiaire. Vous voyez que la répression sexuelle ne supprime pas la jalousie, elle la décuple.
Tu as raison dans le sens où liberté sexuelle ne veut pas forcément dire avoir des sentiments amoureux.
Mais nous sommes dans un pays peuplé (mais si, mais si), et si dans la vie de tous les jours, il y a des milliers de jeunes maltraités, de femmes battues, d'homo des deux (ou 3 ou 4...) sexes qui sont tabassés ou pire, sur l'ensemble de la population on est dans le marginal... et oui, on peu être des centaines de mille et ne représenter que l'épaisseur du trait dans une courbe statistique - attention, il est hors de question que j'approuve quel mauvais traitement physique ou psychologique que ce soit, pour moi c'est chacun sa vie, mais aucune contrainte à mon égard (adultes ET consentants, sinon, RIEN)
Je prenais en compte les familles que j'avais eu l'occasion d'observer (pas que la mienne), et c'est vrai que personnellement j'ai toujours (enfin, très souvent) assumé mes choix (et des fois, c'est très dur, ce qui par retour m'a souvent créé de grandes interrogations sur l'attitude de certains de mes copains (une minorité, mais...) qui étaient... maltraités par leurs parents, mais qui refusaient d'agir pour se soustraire à ces maltraitances : ni plainte "officielle", ni éloignement volontaire, et même démenti si c'est vous qui l'évoquiez...
Si c'était facile, dans nos têtes, nous deviendrions une société de robots...
Merci Oussama Ammar pour l’info hein !