En Australie, l'école de l'air n'a rien à avoir avec l'aviation

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En Australie, des dizaines de milliers d'enfants du milieu rural ont pu suivre une scolarité presque normale grâce à "L'école de l'air" (School of the Air). Ce système, développé à partir de 1951, reposait sur la diffusion des cours par la radio et par l'envoi des devoirs pas courrier. Aujourd'hui, le système existe encore, même si internet a remplacé la radio.


Commentaires préférés (3)

En France ça s'appelle le CNED : Centre National d'Enseignement à Distance. C'était la solution pour scolariser les enfants qui ne peuvent pas se déplacer ou qui font un long voyage avec leurs parents. Mais j'ai appris récemment par des parents qui font le tour du monde avec leurs enfants qu'ils n'ont pas eu besoin du CNED : les écoles de leurs enfants ont appris à gérer les enfants à distance pendant les confinements du covid et leurs enseignants sont très contents que ces enfants fassent partager leur voyage à leurs camades en rédigeant un blog.

a écrit : En France ça s'appelle le CNED : Centre National d'Enseignement à Distance. C'était la solution pour scolariser les enfants qui ne peuvent pas se déplacer ou qui font un long voyage avec leurs parents. Mais j'ai appris récemment par des parents qui font le tour du monde avec leurs enfants qu'ils n'ont pas eu besoin du CNED : les écoles de leurs enfants ont appris à gérer les enfants à distance pendant les confinements du covid et leurs enseignants sont très contents que ces enfants fassent partager leur voyage à leurs camades en rédigeant un blog. Afficher tout Je ne veux pas doucher ton enthousiasme, mais cette situation est marginale. Ces enfants ont eu beaucoup de chance d'avoir bénéficié d'un suivi aussi rigoureux.

Pendant le confinement, chez moi, c'est mon épouse et moi-même qui assurions la continuité de l'instruction de nos enfants. Et on a eu ZÉRO nouvelle de la part de leurs enseignants et ou même de leurs écoles (2 établissements différents).
Et pour avoir échangé avec des amis et des collègues, je suis loin d'être le seul dont les enfants ont ainsi été laissés à l'abandon.
J'ai même un ami, enseignant au lycée, qui me racontait que certains de ses collègues (des profs) étaient devenus injoignables. On ne savait même plus où ils étaient: plus de son, plus du lumière !
Et même quand l'enseignant et l'école sont volontaires, tu penses aux familles modestes, ceux qui ont le plus besoin de l'école ? Comment tu fais quand tu as 3 enfants et un seul ordinateur ? Ou quand tu essaies de te concentrer pour faire tes devoirs qu'on t'a envoyé par mél alors que vous vivez à 5 dans un 30 m2 ?

En 1951, l'Australie pouvait être fière d'avoir, de moyenne... 1 habitant au km2. Aujourd'hui, les choses ont changé: il y en a... trois.
Comme la population Australienne est très majoritairement Urbaine, 80% de son territoire n'a en fait, que moins d'un habitant pour 10 km2. Bref, si une famille habite à 80 kilomètres de chez vous, c'est comme un "voisin de pallier".

Au Nord-Ouest de ce Pays-Continent, se trouve la Région de Pilbara, grande comme la France, mais n'ayant guère plus d'habitants que le nombre de Municipalités dans l'hexagone. Si vous êtes éleveur de bétail, une petite exploitation, c'est 200 000 hectares, bien que la moyenne de la région, en soit le double.
Pour effectuer vos achats, vous avez un supermarché à... 130 kilomètres de là. Donc, vous apprenez rapidement à vous organiser et à être multitâches, car c'est surtout l'autarcie qui vous attend.
Avoir de l'électricité ? Un groupe électrogène qui faut alimenter en carburant, ou -la tendance actuelle en milieu rural Australien- des panneaux photovoltaiques.
Quant à l'eau ? Oui, le puits, où elle est pompée par une éolienne digne des films du Far-West.
Internet ? Par satellite. Mais n'y comptez pas trop pour y faire des rencontres sur l'Appli de Tinder...

Certes, c'est vraisemblablement un endroit idéal pour une vie de famille à la campagne, mais tout de même...


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En France ça s'appelle le CNED : Centre National d'Enseignement à Distance. C'était la solution pour scolariser les enfants qui ne peuvent pas se déplacer ou qui font un long voyage avec leurs parents. Mais j'ai appris récemment par des parents qui font le tour du monde avec leurs enfants qu'ils n'ont pas eu besoin du CNED : les écoles de leurs enfants ont appris à gérer les enfants à distance pendant les confinements du covid et leurs enseignants sont très contents que ces enfants fassent partager leur voyage à leurs camades en rédigeant un blog.

a écrit : En France ça s'appelle le CNED : Centre National d'Enseignement à Distance. C'était la solution pour scolariser les enfants qui ne peuvent pas se déplacer ou qui font un long voyage avec leurs parents. Mais j'ai appris récemment par des parents qui font le tour du monde avec leurs enfants qu'ils n'ont pas eu besoin du CNED : les écoles de leurs enfants ont appris à gérer les enfants à distance pendant les confinements du covid et leurs enseignants sont très contents que ces enfants fassent partager leur voyage à leurs camades en rédigeant un blog. Afficher tout Je ne veux pas doucher ton enthousiasme, mais cette situation est marginale. Ces enfants ont eu beaucoup de chance d'avoir bénéficié d'un suivi aussi rigoureux.

Pendant le confinement, chez moi, c'est mon épouse et moi-même qui assurions la continuité de l'instruction de nos enfants. Et on a eu ZÉRO nouvelle de la part de leurs enseignants et ou même de leurs écoles (2 établissements différents).
Et pour avoir échangé avec des amis et des collègues, je suis loin d'être le seul dont les enfants ont ainsi été laissés à l'abandon.
J'ai même un ami, enseignant au lycée, qui me racontait que certains de ses collègues (des profs) étaient devenus injoignables. On ne savait même plus où ils étaient: plus de son, plus du lumière !
Et même quand l'enseignant et l'école sont volontaires, tu penses aux familles modestes, ceux qui ont le plus besoin de l'école ? Comment tu fais quand tu as 3 enfants et un seul ordinateur ? Ou quand tu essaies de te concentrer pour faire tes devoirs qu'on t'a envoyé par mél alors que vous vivez à 5 dans un 30 m2 ?

a écrit : Je ne veux pas doucher ton enthousiasme, mais cette situation est marginale. Ces enfants ont eu beaucoup de chance d'avoir bénéficié d'un suivi aussi rigoureux.

Pendant le confinement, chez moi, c'est mon épouse et moi-même qui assurions la continuité de l'instruction de nos enfants. E
t on a eu ZÉRO nouvelle de la part de leurs enseignants et ou même de leurs écoles (2 établissements différents).
Et pour avoir échangé avec des amis et des collègues, je suis loin d'être le seul dont les enfants ont ainsi été laissés à l'abandon.
J'ai même un ami, enseignant au lycée, qui me racontait que certains de ses collègues (des profs) étaient devenus injoignables. On ne savait même plus où ils étaient: plus de son, plus du lumière !
Et même quand l'enseignant et l'école sont volontaires, tu penses aux familles modestes, ceux qui ont le plus besoin de l'école ? Comment tu fais quand tu as 3 enfants et un seul ordinateur ? Ou quand tu essaies de te concentrer pour faire tes devoirs qu'on t'a envoyé par mél alors que vous vivez à 5 dans un 30 m2 ?
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Je me demande ce qui a bien pu te donner l'impression que je suis enthousiaste, que je ne pense pas que c'est marginal, ou que je ne pense pas aux familles modestes ?

Je parle d'une famille et des écoles dans lesquelles sont scolarisés ces 3 enfants. Même si c'est un cas particulier, ça existe. Et on peut se douter qu'une famille qui voyage autour du monde n'est pas une famille modeste.

Le CNED existe toujours. Si l'enseignement à distance était désormais fait directement par les écoles, il n'existerait plus.

Tes explications sont très intéressantes mais elles n'ont rien à voir avec mon témoignage sur cette famille et ce qui est devenu possible avec les nouvelles technologies et les habitudes prises pendant le COVID pour les écoles qui s'en donnent les moyens.

Ce n'est pas vrai que les ces élèves d'ailleurs, pour les employés aussi. Dans mon entreprise aussi on a pris d'autres habitudes pendant le COVID et on sait maintenant faire beaucoup de choses en télétravail... mais ça ne m'empêche pas de savoir qu'il y a des travailleurs et des secteurs d'activité pour qui les confinements ont été une épreuve douloureuse ni de penser à ceux qui n'ont pas changé leur manière de travailler depuis.

a écrit : Je me demande ce qui a bien pu te donner l'impression que je suis enthousiaste, que je ne pense pas que c'est marginal, ou que je ne pense pas aux familles modestes ?

Je parle d'une famille et des écoles dans lesquelles sont scolarisés ces 3 enfants. Même si c'est un cas particulier, ça
existe. Et on peut se douter qu'une famille qui voyage autour du monde n'est pas une famille modeste.

Le CNED existe toujours. Si l'enseignement à distance était désormais fait directement par les écoles, il n'existerait plus.

Tes explications sont très intéressantes mais elles n'ont rien à voir avec mon témoignage sur cette famille et ce qui est devenu possible avec les nouvelles technologies et les habitudes prises pendant le COVID pour les écoles qui s'en donnent les moyens.

Ce n'est pas vrai que les ces élèves d'ailleurs, pour les employés aussi. Dans mon entreprise aussi on a pris d'autres habitudes pendant le COVID et on sait maintenant faire beaucoup de choses en télétravail... mais ça ne m'empêche pas de savoir qu'il y a des travailleurs et des secteurs d'activité pour qui les confinements ont été une épreuve douloureuse ni de penser à ceux qui n'ont pas changé leur manière de travailler depuis.
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Ton commentaire, peut-être malgré toi, laisse entendre que le confinement a été une chance, une opportunité. Cela a été vrai pour bon nombre d'entreprise mais absolument pas pour l'enseignement.
Tu parles bien donc d'un cas très particulier qui ne reflète aucunement la réalité, on est d'accord.

Parce que le confinement, de l'aveu même de l'Éducation Nationale, ça a été une catastrophe. Le niveau scolaire a baissé, le décrochage scolaire a augmenté et les écarts entre les élèves des milieux favorisés et ceux des milieux modestes se sont encore davantage creusés.
Je ne te reproche pas ce que tu dis, je tiens à mettre en lumière tout ce que tu ne dis pas. Tu nous dit qu'il y a une famille qui s'en est sorti sans le CNED, et moi je dis qu'un très grand nombre de familles ne s'en est pas sorti correctement. Et que même avec le CNED, ils auraient galéré.


www.rtl.fr/actu/debats-societe/ecoles-le-niveau-des-eleves-a-baisse-en-raison-du-confinement-7800919823

a écrit : Ton commentaire, peut-être malgré toi, laisse entendre que le confinement a été une chance, une opportunité. Cela a été vrai pour bon nombre d'entreprise mais absolument pas pour l'enseignement.
Tu parles bien donc d'un cas très particulier qui ne reflète aucunement la réalité, on est d'accor
d.

Parce que le confinement, de l'aveu même de l'Éducation Nationale, ça a été une catastrophe. Le niveau scolaire a baissé, le décrochage scolaire a augmenté et les écarts entre les élèves des milieux favorisés et ceux des milieux modestes se sont encore davantage creusés.
Je ne te reproche pas ce que tu dis, je tiens à mettre en lumière tout ce que tu ne dis pas. Tu nous dit qu'il y a une famille qui s'en est sorti sans le CNED, et moi je dis qu'un très grand nombre de familles ne s'en est pas sorti correctement. Et que même avec le CNED, ils auraient galéré.


www.rtl.fr/actu/debats-societe/ecoles-le-niveau-des-eleves-a-baisse-en-raison-du-confinement-7800919823
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Il faudrait quand même que tu te décides pour savoir si c'est ce que je dis ou ce que je ne dis pas que tu me reproches...

En 1951, l'Australie pouvait être fière d'avoir, de moyenne... 1 habitant au km2. Aujourd'hui, les choses ont changé: il y en a... trois.
Comme la population Australienne est très majoritairement Urbaine, 80% de son territoire n'a en fait, que moins d'un habitant pour 10 km2. Bref, si une famille habite à 80 kilomètres de chez vous, c'est comme un "voisin de pallier".

Au Nord-Ouest de ce Pays-Continent, se trouve la Région de Pilbara, grande comme la France, mais n'ayant guère plus d'habitants que le nombre de Municipalités dans l'hexagone. Si vous êtes éleveur de bétail, une petite exploitation, c'est 200 000 hectares, bien que la moyenne de la région, en soit le double.
Pour effectuer vos achats, vous avez un supermarché à... 130 kilomètres de là. Donc, vous apprenez rapidement à vous organiser et à être multitâches, car c'est surtout l'autarcie qui vous attend.
Avoir de l'électricité ? Un groupe électrogène qui faut alimenter en carburant, ou -la tendance actuelle en milieu rural Australien- des panneaux photovoltaiques.
Quant à l'eau ? Oui, le puits, où elle est pompée par une éolienne digne des films du Far-West.
Internet ? Par satellite. Mais n'y comptez pas trop pour y faire des rencontres sur l'Appli de Tinder...

Certes, c'est vraisemblablement un endroit idéal pour une vie de famille à la campagne, mais tout de même...

Et sinon, en France, l'Ecole de l'Air existe, elle est à Salon de Provence, et elle forme entre autres tous les officiers de l'armée de l'air et de l'espace. Petite particularité, les 1ère années sont appelés les "poussins". Les détracteurs de cette école (des jaloux) aiment poser cette question : Savez vous quelle est la plus grande école de manipulation génétique en France ?
C'est l'école de l'Air, car on y rentre des poussins et on en sort des glands...
Ok je sors...

a écrit : En France ça s'appelle le CNED : Centre National d'Enseignement à Distance. C'était la solution pour scolariser les enfants qui ne peuvent pas se déplacer ou qui font un long voyage avec leurs parents. Mais j'ai appris récemment par des parents qui font le tour du monde avec leurs enfants qu'ils n'ont pas eu besoin du CNED : les écoles de leurs enfants ont appris à gérer les enfants à distance pendant les confinements du covid et leurs enseignants sont très contents que ces enfants fassent partager leur voyage à leurs camades en rédigeant un blog. Afficher tout Pour l’avoir utilisé, j’ai trouvé que Cned n’est pas parfait mais reste d’un bon niveau, et a de très bons supports de cours.
Je n’ai jamais compris pourquoi ils n’ont pas été utilisés lors du confinement pour aider les profs lors des (tentatives de) cours à distance. Ce sont simplement des pdf à envoyer.

a écrit : Je ne veux pas doucher ton enthousiasme, mais cette situation est marginale. Ces enfants ont eu beaucoup de chance d'avoir bénéficié d'un suivi aussi rigoureux.

Pendant le confinement, chez moi, c'est mon épouse et moi-même qui assurions la continuité de l'instruction de nos enfants. E
t on a eu ZÉRO nouvelle de la part de leurs enseignants et ou même de leurs écoles (2 établissements différents).
Et pour avoir échangé avec des amis et des collègues, je suis loin d'être le seul dont les enfants ont ainsi été laissés à l'abandon.
J'ai même un ami, enseignant au lycée, qui me racontait que certains de ses collègues (des profs) étaient devenus injoignables. On ne savait même plus où ils étaient: plus de son, plus du lumière !
Et même quand l'enseignant et l'école sont volontaires, tu penses aux familles modestes, ceux qui ont le plus besoin de l'école ? Comment tu fais quand tu as 3 enfants et un seul ordinateur ? Ou quand tu essaies de te concentrer pour faire tes devoirs qu'on t'a envoyé par mél alors que vous vivez à 5 dans un 30 m2 ?
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Mais ça c'était dans un contexte particulier...les enseignants n'étaient pas préparés au confinement.
Mon fils est au cned depuis la seconde, et c'est vraiment bien , un vrai enseignement. Par contre ça a un coup : un peu moins de mille euros l'année.