Robert R. Klingman fut un pilote de l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale, qui reçut notamment la Navy Cross pour une manœuvre digne d'un film d'action : alors qu'il était à la lutte avec un avion japonais à très haute altitude, sa mitraillette se grippa. Il s'approcha alors de l'avion qu'il poursuivait, tout en essuyant le feu ennemi, jusqu'à ce que son hélice hache la queue de l'avion japonais et le rende incontrôlable.
Commentaires préférés (3)
Ce geste, détruire un avion ennemi avec son propre avion, n’est pas qu’à porter au crédit de ce pilote.
De très nombreux pilotes russes utilisaient cette technique en dernier recours, durant la grande guerre patriotique, qui était appelée Taran.
On estime à 636 taran effectues par les pilotes russes durant la guerre. Un pilote ayant même réussi 4 taran contre différents avions allemands.
Un français, compagnon de la libération, jean maridor, est mort de cette façon, en abordant une bombe volante V1 pour éviter qu’elle ne tombe sur un hôpital militaire anglais.
Ci joint le lien qui détaille l’histoire des abordages aériens (en anglais:
en.m.wikipedia.org/wiki/Aerial_ramming
www.google.com/url?q=https://www.voanews.com/a/pentagon-releases-footage-of-russian-attack-on-us-drone/7009306.html&sa=U&ved=2ahUKEwiwk9iZx6H-AhXCnf0HHRV6AIkQtwJ6BAgEEAE&usg=AOvVaw2Wth2TD3vcMWEC23QlHZMg
fantastique commentaire merci. Il y a eu un exemple récent de cette technique Russe a l encontre d un drone américain il y a quelques semaines.Pour avoir joué un peu sur des simulateurs de vol, c'est déjà tout un exercice de repérer, suivre et viser un avion dans l'immensité du ciel, mais réussir à lui coller le train au point de le toucher suffisamment subtilement pour ne pas abîmer sa propre machine... J'en reste bouche bée.
Je penses qu'on ne peut que sous-estimer la difficulté du truc.
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Ce geste, détruire un avion ennemi avec son propre avion, n’est pas qu’à porter au crédit de ce pilote.
De très nombreux pilotes russes utilisaient cette technique en dernier recours, durant la grande guerre patriotique, qui était appelée Taran.
On estime à 636 taran effectues par les pilotes russes durant la guerre. Un pilote ayant même réussi 4 taran contre différents avions allemands.
Un français, compagnon de la libération, jean maridor, est mort de cette façon, en abordant une bombe volante V1 pour éviter qu’elle ne tombe sur un hôpital militaire anglais.
Ci joint le lien qui détaille l’histoire des abordages aériens (en anglais:
en.m.wikipedia.org/wiki/Aerial_ramming
www.google.com/url?q=https://www.voanews.com/a/pentagon-releases-footage-of-russian-attack-on-us-drone/7009306.html&sa=U&ved=2ahUKEwiwk9iZx6H-AhXCnf0HHRV6AIkQtwJ6BAgEEAE&usg=AOvVaw2Wth2TD3vcMWEC23QlHZMg
fantastique commentaire merci. Il y a eu un exemple récent de cette technique Russe a l encontre d un drone américain il y a quelques semaines.Cette histoire me rapelle une remarque de mon vieux papa qui m'expliquait que:
Dans un flingue, il reste toujours une balle, c'est le flingue.
PAF!
-Ailleu! C'est réglementaire ça?
Après faire ça avec un avion, faut quand même etre sacrément allumé, m'enfin si ca marche... ^^
fr.wikipedia.org/wiki/Taran
fr.wikipedia.org/wiki/Taran?wprov=sfla1
Édit : Buzzleclair m'a devancé ;)
Pour avoir joué un peu sur des simulateurs de vol, c'est déjà tout un exercice de repérer, suivre et viser un avion dans l'immensité du ciel, mais réussir à lui coller le train au point de le toucher suffisamment subtilement pour ne pas abîmer sa propre machine... J'en reste bouche bée.
Je penses qu'on ne peut que sous-estimer la difficulté du truc.
Les Américains expliquent qu'ils ont largué du carburant dans leur sillage.
Et quand un avion de chasse largue un liquide à haute vitesse, autant vous dire qu'il est littéralement pulvérisé, la puissance du jet dépasse celle d'un canon à eau. Et ça suffit largement pour mettre le drone espion HS.
Mais malheureusement dans la culture populaire il n’y a que les États-Unis et plus globalement les alliées qui compte. Même si d’autre pays ont fait mieux ou plus tôt, ça n’est jamais remonté
Merci pour ton complément
En l'occurrence la technique ne nécessitait pas d'aller au contact. En glissant simplement son aile sous l'aile de la V1 (suffisamment proche tout de même), on augmente la surpression sous celle-ci ce qui a pour effet de soulever cette aile et de faire virer l'engin. Celui-ci tomvera quoi qu'il arrive mais ayant été détourné de sa trajectoire, il tombera loin de sa cible.
Ca se faisait tout en douceur, une petite poussette et crash.
Les V1 et les V2 étaient dirigés par gyroscope, l'électronique et la programmation n'existaient pas encore, en fait, ils étaient réglés à lavance pour tomber quelquepart, ils ne pouvaient pas corriger un imprévu
Je lui demanderai quand je passerai l'arme à gauche. ;)
Reste avec nous encore un peu.