En Belgique, six religions sont reconnues à côté de la la laïcité "organisée", reconnue comme communauté philosophique non confessionnelle. La Belgique n’est donc pas laïque, mais n'est pas un pays religieux pour autant puisque la laïcité est reconnue et que l'Etat se revendique neutre.
Le bouddhisme deviendra bientôt la huitième conception philosophique reconnue.
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Je trouve l'anecdote très intéressante, philosophiquement parlant, et les différents commentaires tout autant ; merci aux intervenants...
Mais pour le coup j'aimerais en savoir plus sur l'application de ces différences (entre la Belgique et la France par exemple) dans la vie de tous les jours. En france, laïque, on voit tous les jours ou presque les problèmes que peut représenter la laïcité, dans les écoles, les établissement publics, les piscines, etc... toujours les mêmes débats sur ce qui est un "signe distinctif" ou pas ; peut-on aller se baigner habillée de la tête aux pieds, le port du voile partout, etc, etc, tout le monde voit ce que je veux dire...
Qu'en est-il en Belgique ? Comment se traduit dans la vie courante le fait de considérer la laïcité comme finalement une "croyance" aussi ?
Il y a des belges sur le forum ?
Cela désigne quelqu'un qui ne sait pas si dieu existe et qui n'en à rien à faire car même si dieu existait et qu'on le prouvait, dieu ne devrait en avoir rien à faire de nous et n'aurions inversement pas de compte à rendre à dieu.
Sinon, je pense que ta vision de la laïcité est erronée. Elle ne reconnaît pas les différentes religions, mais la liberté de culte, qu'elle que soit la religion.
Il est responsable de ses propres faiblesses et fautes doit les assumer tôt ou tard.
Certains considèrent les épreuves de la vie comme des punitions divines, ou des mises à l'épreuve divines.
En tant que croyante, mais avec une vision très personnelle de la religion, je ne crois ni a la punition divine, ni àaose a l'épreuve et ce que m'apporte la foi n'est pas dans dans soumission.
Je vais m'appuyer sur ma vie pour essayer d'expliquer mon point de vue. J'ai eu une leucémie une rechute et une greffe de la moelle osseuse, je suis passée par des complications qui font que je suis insuffisante respiratoire sévère.
Je n'ai pas été punie, ni pour cette vie, ni pour d'autres,.je n'expie rien. Je ne suis pas non plus mise à l'épreuve. J'ai subi une mutation mortelle des les cellules sanguines. Je ne l'ai pas mérité, je n'ai rien fait pour ça. Ça arrive, c'est tout. Les mutations génétiques sont aussi ce qui nous permet de survivre et de nous adapter en tant qu'espèce, j'ai juste pioché la mauvaise.
Je ne suis pas programmée par Dieu à mourrir à tel ou tel moment et du coup la médecine est pour moi un progrès formidable qui me permet de survivre à cette mutation.
Cette position est celle de beaucoup de chrétiens, en tous cas de chrétiens modernes.
La suite est beaucoup plus personnelle. Je ne sais pas me positionner par rapport à prière. Je ne sais pas si elle guérit, je pense qu'elle peut donner beaucoup de force pour traverser la maladie, un peu comme un optimisme qu'on cultiverait volontairement, mais je ne fonctionnent pas comme ça. Ma force, elle est en moi peut être déposée par Dieu, mais ce n'est pas en priant pour aller mieux que j'avance. Par contre c'est ce qui m'aide à me ramasser quand je suis vraiment au fond du fond et que je n'arrive plus à avancer. uabd j'ai fait tout ce que je pouvais faire, et Une ce n'est plus supportable, là, la prière m'apporte le lâcher prise et une forme d'acceptation.
Bon et pour ne pas plomber l'ambiance, avant d'être malade, la foi m'apportait une forme d'explemplarité. Le fameux "Aimer vous les uns les autres" si mal incarné par la forme qu'on pris ces religions modernes.
Ça me donne une colonne vertébrale personnelle, pas que je vaille mieux que les autres, loin de là, mais pcq chaque fois que des gens me soulent par leurs comportement, j'essaye de me demander ce que je peux encore faire avec la tolérance et l'amour du barbu, avant de péter métaphoriquement des crânes comme il l'a fait avec les marchants du temple.
Ce que j'aime dans la laïcité, c'est la liberté de culte, quel qu'il soit, dans la limite supérieure de la loi.
La France c'est dotée d'un organe de surveillance des dérives sectaires, et je trouve ça sans doute perfectible mais nécessaire.
Bien que mariée a un semi Belge (il a passé la majorité de sa vie en France), je préfère, philosophiquement l'approche française (liberté des cultes au sens large) à "l'élection" de religions "reconnues" par l'état. Après, dans les faits ma famille belge est athée, donc on parle assez peu de religion et dans les faits, je ne sais pas si c'est très différent de la France, il achoppent aux mêmes caillous (voile, burkini...) font face aux mêmes fanatismes de tous poils et se prennent les pieds dans les même dogmatismes et fondamentalisme.
Une petite recherche m'a donné un exemple d'apatheisme : la réponse du mathématicien Pierre-Simon de Laplace interrogé par Napoléon sur l'absence de dieu dans son système du monde : « Sire, je n'ai pas eu besoin de cette hypothèse ».
J'ai aussi trouvé l'agnosticisme qui a l'avantage de ne pas être construit sur une racine évoquant une quelconque divinité et le scepticisme philosophique qui me plaisent assez aussi.
En revanche dire "Dieu n'existe pas et le débat n'a pas d'intérêt" relève tout simplement d'un athéisme marqué plutôt que de l'apathéisme (je ne sais pas et la question n'a pas d'intérêt) ou de l'agnosticisme (je ne sais pas mais je reste ouvert).
Également, c'est faux de dire que tes positions sont "factuelles" ou que ce n'est "pas une position". Tu peux très bien dire que tu n'a aucune raison d'y croire ou de très bonnes raisons de ne pas y croire. Mais dire que c'est factuelles relève aussi de l'idéologie.
Quand on voit l'histoire des guerres de religion et toutes les exactions commises au nom d'un dieu ou d'un autre et qui continuent encore aujourd'hui, je pense que la question qu'il faut se poser n'est pas si un dieu existe ou non, mais surtout si ceux qui s'en servent pour exercer leur pouvoir et mener leurs guerres y croient eux-mêmes ou l'utilisent simplement en toute hypocrisie comme un des meilleurs outil à leur service sans même croire à l'existence du dieu dont ils se servent pour exercer leur pouvoir.
On peut aussi se demander s'il y a vraiment un ou plusieurs dieu, s'il est vraiment méchant et satisfait de voir les exactions commises en son nom ou s'il a honte d'être adoré par des gens aussi stupides mais il n'a pas le pouvoir d'obtenir ce qu'il veut des gens qui prétendent lui obéir.
Tout ce qu'il veut c'est a boire, a bouffer, et squatter mon plumard! Et en plus il m'a jamais griffé... ^^ l'a tout compris ce sérial squatteur, où rien, je sais pas. ;)
C’est l’état qui est neutre, les citoyens sont libres. Ceci n’empêche pas d’imposer des règles de bien séance et de « vivre ensemble ».
De manière générale l’état subventionne l’exercice des convictions philosophiques et religieuses comme il subventionne les stade de foot et les musées. Après tout peut importe le genre de pirouette que les citoyens veulent faire le vendredi soir ou le dimanche matin.
Le dernier débat notable est la reconnaissance par la cour constitutionnelle du droit de ne pas avoir de cours de philosophie/religions à l’école. Et oui, la constitution oblige les écoles publique et libres subventionnées à dispenser ces cours (donc 6 choix a l’école publique !). Mais certain voulaient que leur enfants n’entende parler de « rien ». Un cours de « rien » a été organisé. En pratique c’est « citoyenneté et philosophieS ».
Ce qui en bien en Belgique c’est que personne ne s’égosille dès qu’on parle de religions, de laïcité ou d’athéisme. L’état est neutre et promeut les convictions de chacun ( ou presque ;-) )
En 1992 un élève de ma classe de 6eme 2 a eu le choix et j'en suis témoin vivant:
-Soit tu met ta croix sous ton Tshirt, soit tu sors de ma salle de classe! (y'a eu un petit débat très intéressant après)
C'est un peu brutal mais je valide l'action du prof. Il nous a patiemment expliqué ce que c'est, la laïcité :On avais 11 ans sauf pour les redoublants ^^)
…. « Ceci n’empêche pas les règles de bien séance et de vivre ensemble » :-)
Ok je ressort, deux fois dans la même journée que je me fais virer... désolé ^^
vraiment sérieux, sale bête
Chuis autiste aussi mais ça tout le monde s'en fout! ^^
Étant donné que l'imaginaire ne peut pas avoir d'impact sur le réel puisque tout ce qui a un impact sur le réel est réel par nature. Pour le croyant Dieu est réel puisqu'il a un impact sur leur vie.
Le Coran est carrément un livre qui pour le musulman consigne la parole direct de Dieu au prophète Mohamed. Jésus a marché sur l'eau pour le chrétien convaincu. Ce sont des matérialisation physique de Dieu pour le croyant. Donc pour le croyant Dieu est absolument réel.
Par contre dire personnage imaginaire c'est affirmé que ce personnage est complètement le fruit de l'imagination de l'homme. Comme tout personnage de fiction.
Comme le Big Bang d'ailleurs qui est également une hypothèse qui a été imaginée pour expliquer l'origine du Monde et que personne n'a jamais vu même si on voit des manifestations qui s'expliquent avec cette hypothèse.
On pourra quand même remarquer que dans le temps, on supposait qu'il fallait forcément un dieu ou des dieux pour avoir créé le Monde, et qu'il ou ils étaient bien visibles mais inaccessibles : au sommet de l'Olympe, ou très haut dans le ciel, et. al. Quand on a exploré tous ces endroits et qu'on a pu constater qu'il n'y avait aucun dieu qui s'y cachait, et que par ailleurs on expliquait de plus en plus de choses sur la nature grâce à la science, plutôt qu'infirmer cette hypothèse de l'existence d'un dieu qui aurait créé le Monde, comme on devrait le faire dans une démarche scientifique quand les constatations ne sont plus conformes aux hypothèses, on a commencé à imaginer des explications de plus en plus abracadabrantes pour continuer à croire à l'existence d'un dieu, alors qu'il avait été imaginé à l'origine seulement pour expliquer ce qu'on ne savait pas expliquer à l'époque !
A mon avis, si des gens sont maintenus dans cette croyance contre toute logique, c'est parce que ça arrange bien les puissants d'avoir un système de récompense et de châtiment divin qui leur permet de contrôler les populations et qu'ils n'étaient pas prêt à abandonner un système aussi pratique, mais c'est un autre débat.
Tu peux remarquer que je ne dis pas non plus que l'existence du Big Bang est une certitude qui explique l'origine du Monde et tout ce qui nous entoure. Ce n'est peut-être pas non plus la bonne hypothèse, même si elel parait plus logique que l'existence d'un dieu. Quoi qu'il en soit, je n'organise ma vie ni en fonction d'un supposé Big Bang, ni d'un supposé dieu, ni de toute autre explication de l'origine du Monde et de tout ce qui nous entoure, et je pense qu'il ne faut pas être bien malin pour se battre et s'entretuer pour ça.