L'église faite avec un seul arbre

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C’est quelle branche du christianisme ?

a écrit : Cette église, anciennement protestante, a été transformée, dès les années 1920 en bâtiment communautaire non religieux et en musée Quand on parle de premier degré, ce n’est pas seulement pour la température extérieure hein…

a écrit : Personnellement, je trouve le rendement pas exceptionnel.
Si on considère que l’arbre est un cône de 5,5 m de base et de 84 m de haut, le volume est d’environ 660 m3.
Pour 180m3 au final, on peut déduire que seulement 27% du bois est débité en planche, sans compter les branches qui, avec un tel diamètre dev
rait permettre d’en soustraire quelques planches..
Après, il y’avait sûrement une explication rationnelle ?
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L'explication plus rationnelle est que les séquoias ont une écorce très épaisse (plusieurs dizaines de centimètres), car elle lui sert de protection contre les incendies.
A mode de comparaison, il en est de même pour les chêne-lièges.
Une fois le tronc écorché, la quantité de bois disponible à déjà sensiblement diminuée...

Il arrive également chez les sujets de grandes proportions, que la partie inférieure du tronc soit partiellement creuse. Si tel était le cas, ceci réduit encore la quantité de bois utilisable...

Chez le séquoia, surtout s'il pousse en groupe, il n'y a pas de branches dans les premières dizaines de mètres inférieurs, de par le manque de lumière. De toute manière, les branches sont trop fines pour en obtenir des planches...

84 mètres de haut, oui, mais il faut tenir compte que la partie supérieure est également trop fine pour une découpe en planches...

Pour transporter autrefois un tronc d'arbre, il était nécessaire de le débiter en grumes/rondins, avant de pouvoir le scier en planches. Or, le sciage réduit encore un peu la quantité de bois utile...
De plus, il faut encore couper la partie latérale de certaines planches, afin de les égaliser en largeur...

Je n'ai pas trouvé sur le Net, de valeurs bois brut -> bois net utilisable en fonction des essences.
Néanmoins, je ne doute pas que les spécialistes du travail du bois, qui lisent SCMB, pourront nous aiguiller.


Tous les commentaires (21)

C’est quelle branche du christianisme ?

a écrit : C’est quelle branche du christianisme ? Cette église, anciennement protestante, a été transformée, dès les années 1920 en bâtiment communautaire non religieux et en musée

a écrit : Cette église, anciennement protestante, a été transformée, dès les années 1920 en bâtiment communautaire non religieux et en musée Quand on parle de premier degré, ce n’est pas seulement pour la température extérieure hein…

Personnellement, je trouve le rendement pas exceptionnel.
Si on considère que l’arbre est un cône de 5,5 m de base et de 84 m de haut, le volume est d’environ 660 m3.
Pour 180m3 au final, on peut déduire que seulement 27% du bois est débité en planche, sans compter les branches qui, avec un tel diamètre devrait permettre d’en soustraire quelques planches..
Après, il y’avait sûrement une explication rationnelle ?

a écrit : Personnellement, je trouve le rendement pas exceptionnel.
Si on considère que l’arbre est un cône de 5,5 m de base et de 84 m de haut, le volume est d’environ 660 m3.
Pour 180m3 au final, on peut déduire que seulement 27% du bois est débité en planche, sans compter les branches qui, avec un tel diamètre dev
rait permettre d’en soustraire quelques planches..
Après, il y’avait sûrement une explication rationnelle ?
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Comme, par exemple, la possibilité qu'avec ce même arbre, plusieurs bâtiments aient été construit en plus de l église?

a écrit : Comme, par exemple, la possibilité qu'avec ce même arbre, plusieurs bâtiments aient été construit en plus de l église? Mes interrogations seraient plutôt :
Est-ce que l’arbre a été entièrement utilisé pour cette église ?
Peut-on débiter en planches un arbre avec un rendement supérieur à 30% ?

a écrit : Personnellement, je trouve le rendement pas exceptionnel.
Si on considère que l’arbre est un cône de 5,5 m de base et de 84 m de haut, le volume est d’environ 660 m3.
Pour 180m3 au final, on peut déduire que seulement 27% du bois est débité en planche, sans compter les branches qui, avec un tel diamètre dev
rait permettre d’en soustraire quelques planches..
Après, il y’avait sûrement une explication rationnelle ?
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Peit-être le coefficient "sciure" dans la colonne "pertes et profits" ?

a écrit : Personnellement, je trouve le rendement pas exceptionnel.
Si on considère que l’arbre est un cône de 5,5 m de base et de 84 m de haut, le volume est d’environ 660 m3.
Pour 180m3 au final, on peut déduire que seulement 27% du bois est débité en planche, sans compter les branches qui, avec un tel diamètre dev
rait permettre d’en soustraire quelques planches..
Après, il y’avait sûrement une explication rationnelle ?
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L'explication plus rationnelle est que les séquoias ont une écorce très épaisse (plusieurs dizaines de centimètres), car elle lui sert de protection contre les incendies.
A mode de comparaison, il en est de même pour les chêne-lièges.
Une fois le tronc écorché, la quantité de bois disponible à déjà sensiblement diminuée...

Il arrive également chez les sujets de grandes proportions, que la partie inférieure du tronc soit partiellement creuse. Si tel était le cas, ceci réduit encore la quantité de bois utilisable...

Chez le séquoia, surtout s'il pousse en groupe, il n'y a pas de branches dans les premières dizaines de mètres inférieurs, de par le manque de lumière. De toute manière, les branches sont trop fines pour en obtenir des planches...

84 mètres de haut, oui, mais il faut tenir compte que la partie supérieure est également trop fine pour une découpe en planches...

Pour transporter autrefois un tronc d'arbre, il était nécessaire de le débiter en grumes/rondins, avant de pouvoir le scier en planches. Or, le sciage réduit encore un peu la quantité de bois utile...
De plus, il faut encore couper la partie latérale de certaines planches, afin de les égaliser en largeur...

Je n'ai pas trouvé sur le Net, de valeurs bois brut -> bois net utilisable en fonction des essences.
Néanmoins, je ne doute pas que les spécialistes du travail du bois, qui lisent SCMB, pourront nous aiguiller.

a écrit : Mes interrogations seraient plutôt :
Est-ce que l’arbre a été entièrement utilisé pour cette église ?
Peut-on débiter en planches un arbre avec un rendement supérieur à 30% ?
Pas pour du bois de construction. On ne garde que le coeur, le reste termine en autre chose: sciure, bois de chauffage, planches de seconde qualité (à coffrage par ex) quand aux branches de sequoia géant, elles sont toutes petites, ridicules par rapport au tronc, à l'époque on ne pouvait rien en faire, même pas du papier. Trop ch... à transporter.

a écrit : Comme, par exemple, la possibilité qu'avec ce même arbre, plusieurs bâtiments aient été construit en plus de l église? Si un scieur pouvait passer...
De mes maigres connaissances, on n'utilise jamais la totalité d'une "grume" (un arbre abattu et débité):
Il faut au moins enlever l'écorce évidemment, l'aubier (les quelques centimètres après l'écorce) et le duramen ( le cœur de l'arbre), qui ne sont pas utilisables.

Il y a aussi le type de débit (la manière de couper les planches dans la tranche du bois), qui peut faire varier les paramètres esthétisme - solidité (par rapport au suivi du fil du bois) mais qui crée alors plus ou moins de chutes.
Les branches, en fonction de leur forme, ne sont peut être pas débitables...
À retirer aussi les parties abîmées du bois, trous, attaques de parasites ou de maladies... Qui peut impacter la totalité d'une bille (une grume,lorsqu'elle est coupée en morceaux de taille plus modeste) si c'est mal placé.
Ça finit par faire pas mal de choses à enlever !

Edit : pardon, je n'ai pas répondu au bon commentaire...

Avec un peu de recul, la "ligne sciure" comme pensé plus haut, doit prendre aussi une certaine place.
Imaginons qu'on cherche à débiter en planches de 27mm, une bille de 5m de diamètre, avec une lame qui a une "voie" (l'épaisseur de coupe) de 1,5mm (c'est pas beaucoup.
Ça fait 28,5 mm à retirer par planche coupée, ça fait 175 planches.
Au lieu des 185 si on néglige... Ça finit aussi par compter!

a écrit : Si un scieur pouvait passer...
De mes maigres connaissances, on n'utilise jamais la totalité d'une "grume" (un arbre abattu et débité):
Il faut au moins enlever l'écorce évidemment, l'aubier (les quelques centimètres après l'écorce) et le duramen ( le cœur de l'arbre)
, qui ne sont pas utilisables.

Il y a aussi le type de débit (la manière de couper les planches dans la tranche du bois), qui peut faire varier les paramètres esthétisme - solidité (par rapport au suivi du fil du bois) mais qui crée alors plus ou moins de chutes.
Les branches, en fonction de leur forme, ne sont peut être pas débitables...
À retirer aussi les parties abîmées du bois, trous, attaques de parasites ou de maladies... Qui peut impacter la totalité d'une bille (une grume,lorsqu'elle est coupée en morceaux de taille plus modeste) si c'est mal placé.
Ça finit par faire pas mal de choses à enlever !

Edit : pardon, je n'ai pas répondu au bon commentaire...

Avec un peu de recul, la "ligne sciure" comme pensé plus haut, doit prendre aussi une certaine place.
Imaginons qu'on cherche à débiter en planches de 27mm, une bille de 5m de diamètre, avec une lame qui a une "voie" (l'épaisseur de coupe) de 1,5mm (c'est pas beaucoup.
Ça fait 28,5 mm à retirer par planche coupée, ça fait 175 planches.
Au lieu des 185 si on néglige... Ça finit aussi par compter!
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Sans compter qu'ont est en 1873/74, pas trop de moyens mecaniques sûrement.

a écrit : Sans compter qu'ont est en 1873/74, pas trop de moyens mecaniques sûrement. Pourquoi pas ? Des scies alternatives montées sur des systèmes à vapeur , ou sur des moulins à eau, ça ne me paraît pas infaisable

Epoxy et Ggbssn vous êtes peut-être pas bûcherons mais vous touchez quand même votre bille ! Vos explications détaillées m’ont scié. Très intéressant et en effet ça paraît logique. Je vais bûcher ça.
En passant vos commentaires sont sous notés je trouve ^^

a écrit : Pourquoi pas ? Des scies alternatives montées sur des systèmes à vapeur , ou sur des moulins à eau, ça ne me paraît pas infaisable Oui en effet. Mais ça peut être une l'explication.
C'est pourquoi j'ai écrit "pas beaucoup" et pas "aucun" .

a écrit : Pourquoi pas ? Des scies alternatives montées sur des systèmes à vapeur , ou sur des moulins à eau, ça ne me paraît pas infaisable Non seulement ce n'est pas infaisable mais les scieries à énergie hydraulique ca existait avant la machine à vapeur

contamines-patrimoine.org/scierie-du-plan-du-moulin/

Et il y a une raison a ça: le premier qui me sort comment faire d'une grume des planches bien droites de 4 mètres de long en sciant à la main, je l'embrasse sur les doigts de pieds.

Et je déconne pas. Qui tiens le pari? Le perdant me devra un bigmac

a écrit : Non seulement ce n'est pas infaisable mais les scieries à énergie hydraulique ca existait avant la machine à vapeur

contamines-patrimoine.org/scierie-du-plan-du-moulin/

Et il y a une raison a ça: le premier qui me sort comment faire d'une grume des planches bien droites de
4 mètres de long en sciant à la main, je l'embrasse sur les doigts de pieds.

Et je déconne pas. Qui tiens le pari? Le perdant me devra un bigmac
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TOI? UN BIG MAC??

Avec un gabarit pour positionner la lame toujours au même endroit, et en faisant avancer la grume le long d'un support parallèle...

Je me lave les orteils ce soir, promis ^^

a écrit : Non seulement ce n'est pas infaisable mais les scieries à énergie hydraulique ca existait avant la machine à vapeur

contamines-patrimoine.org/scierie-du-plan-du-moulin/

Et il y a une raison a ça: le premier qui me sort comment faire d'une grume des planches bien droites de
4 mètres de long en sciant à la main, je l'embrasse sur les doigts de pieds.

Et je déconne pas. Qui tiens le pari? Le perdant me devra un bigmac
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Tu n'es pas allé à Guédelon ??? Il me semblait, pourtant... Là bas, il y a des scieurs de long qui débitent des grumes comme au moyen-âge, et elles ne m'ont pas paru très gauches !!!
Le plus difficile, en sciant, c'est de bien commencer (orientation de la lame). Ensuite, la lame se guide d'elle-même avec sa largeur (si on ne la force pas à s'incliner) :)

a écrit : TOI? UN BIG MAC??

Avec un gabarit pour positionner la lame toujours au même endroit, et en faisant avancer la grume le long d'un support parallèle...

Je me lave les orteils ce soir, promis ^^
Enlève tes chaussettes, j'arrive. "smack"
°°°Bweuark! Moi et ma grande gueule...°°° ;)

a écrit : Tu n'es pas allé à Guédelon ??? Il me semblait, pourtant... Là bas, il y a des scieurs de long qui débitent des grumes comme au moyen-âge, et elles ne m'ont pas paru très gauches !!!
Le plus difficile, en sciant, c'est de bien commencer (orientation de la lame). Ensuite, la lame se guide d'ell
e-même avec sa largeur (si on ne la force pas à s'incliner) :) Afficher tout
Non j'y suis pas allé, mais d'expérience, faire une planche bien droite avec une scie à main (sans gabarit, merci pour les corps aux pieds, Ggbssn) c'est impossible.

Je rêve d'aller le voir en vrai ce château, je me déguiserai en Jacquouille-la-fripouille, pour faire le pitre la bas comme ici! ^^

Mais je suis l'avancement des travaux à distance, fascinant! Ca avance bien.

On en apprend tout les jours grâce à « se coucher moins bête »