L'Hemgenix, une thérapie génique conçue pour traiter l’hémophilie B, est le médicament le plus cher au monde à 3,4 millions d'euros la dose. Ce coût exorbitant est toutefois à relativiser : les patients atteints doivent en effet subir une injection quotidienne avec les traitements "classiques" alors que la thérapie génique ne nécessite qu'une seule injection. Le coût cumulé du traitement classique peut ainsi être supérieur à celui de la thérapie génique.
Commentaires préférés (3)
En UE ce médicament est vendu "seulement" 2500000€ (deux millions cinq cent mille euros)
Mais il faudrait connaitre le prix de revient à la sortie du laboratoire. Aux USA, quelques labos propriétés de fonds de placements sont connus pour multiplier les prix de revient par un coëf variant de 50 à 200
N'oublions pas que nous sommes dans une société où le prix d'une marchandise ou d'un service ne se calcule que d'une seule manière : "le maximum qu'est prêt à payer l’acheteur"
exemple sur l'insuline, qui n'a jamais été breveté, son découvreur l'ayant refusé :
www.france24.com/fr/focus/20190401-insuline-scandale-etats-unis-diabete-pharmaceutique
En plus, parler de coût de revient dans le cadre d’un médicament ne signifie rien puisque pour atteindre un médicament commercialisé, c’est parfois des milliards de dollars investit pour rien.
Plusieurs groupes pharma ont annoncé en 2022 je crois qu’ils recommencerait à investir dans la recherche de nouveaux antibiotiques (vu qu’on est dans une impasse depuis des décennies et que les labos ont perdus des dizaines de milliards dans la recherche infructueuse d’antibiotiques).
Le monde du pharma est très particulier et il ne faut surtout pas être tenté de le juger sans prendre le temps de comprendre comment il fonctionne.
Tous les commentaires (15)
En UE ce médicament est vendu "seulement" 2500000€ (deux millions cinq cent mille euros)
Mais il faudrait connaitre le prix de revient à la sortie du laboratoire. Aux USA, quelques labos propriétés de fonds de placements sont connus pour multiplier les prix de revient par un coëf variant de 50 à 200
N'oublions pas que nous sommes dans une société où le prix d'une marchandise ou d'un service ne se calcule que d'une seule manière : "le maximum qu'est prêt à payer l’acheteur"
exemple sur l'insuline, qui n'a jamais été breveté, son découvreur l'ayant refusé :
www.france24.com/fr/focus/20190401-insuline-scandale-etats-unis-diabete-pharmaceutique
mobile.secouchermoinsbete.fr/92484-l-insuline-se-conserve-de-maniere-contre-intuitive
En plus, parler de coût de revient dans le cadre d’un médicament ne signifie rien puisque pour atteindre un médicament commercialisé, c’est parfois des milliards de dollars investit pour rien.
Plusieurs groupes pharma ont annoncé en 2022 je crois qu’ils recommencerait à investir dans la recherche de nouveaux antibiotiques (vu qu’on est dans une impasse depuis des décennies et que les labos ont perdus des dizaines de milliards dans la recherche infructueuse d’antibiotiques).
Le monde du pharma est très particulier et il ne faut surtout pas être tenté de le juger sans prendre le temps de comprendre comment il fonctionne.
...C'est remboursé par la mutuelle au moins?
En gros, c’est un équilibre entre rentabilité rapide, couverture des autres projets et baisse rapide des prix pour que la poule aux œufs d’or ne dure pas indéfiniment. Ça permet d’encourager l’innovation et éviter l’immobilisme (que ce soit à cause d’un médicament qui rapporte trop ou d’une peur de prise de risque à cause des pertes irrécupérables).
Pour quiconque s’intéresse à la psychologie des marchés, le fonctionnement de la fixation des prix des médicaments est génial.
Le seul serment qu'on doit faire pour vendre un médicament a ce prix, est le serment d'hypocrite.
Le plus fou , t'as des mecs qui arrivent a justifier un prix aussi délirant, en te parlant d'offres et de demandes, des psychologie des marchés, avec des arguments qui semblent béton.
Il y a des types qui disaient qu'on marchait sur la tête, mais je ne me souviens plus qui exactement...
Business is business., quand on est désespéré on est prêt à tout claquer et certains en profitent.
C'est lamentable, mais que ces gens se disent qu'un jour ca sera leur tour, et qu'ils ne passeront pas par la case Départ.
C'est inévitable.
Pour les milliards investis dans des recherches qui n'aboutissent pas, je te rassure, ils sont déductibles des impôts, tout n'est pas perdu, et les études sont précieusement conservées
En France, le prix est fixé par la commission économique des produits de santé (l'État).
il y a discussion entre l'État et le fabricant lors de réunions au sein de cette commission.
La plupart du temps, il y a compromis et accord.
Quand il n'y a pas d'accord la commission peut imposer un prix au fabricant.
Un lien intéressant qui détaille le processus :
sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/le-circuit-du-medicament/article/la-fixation-des-prix-et-du-taux-de-remboursement.
L'État se base notamment sur le Service Médical Rendu et l'amélioration du service médical Rendu (que l'HAS calcule) pour négocier.
A savoir que certains médicaments doivent être inscrits sur la liste en sus des établissements hospitaliers pour être remboursés quand prescrit à l'hôpital.
L'état peut très bien ne pas inscrire un médicament ou bien décider de l'enlever afin d'obliger le fabricant à revoir son prix.
Lorsque le produit est enlevé de la liste en sus, on a une grosse baisse de prescription....etc....
Les labo ne sont pas non plus sans ressources pour la négociation :
On vient d'apprendre que Sanofi retire in vaccin du marché français car l'état vient de baisser son prix et que Sanofi estime que le nouveau prix est inférieur au prix de revient.
D'autres labo peuvent finalement décider de ne pas commercialiser un traitement car le prix fixé leur semble trop bas.
Enfin, certains médicaments peuvent être très chers, mais l'État sait très bien calculer les économies globales qu'il fera grâce au médicament qui peuvent largement dépasser le coût du traitement (je vous laisse réfléchir au coût global d'un patient ayant une hépatite c ou étant hémophile et sa qualité de vie par rapport au même patient guéri)