La soie a joué un rôle important durant la Seconde Guerre mondiale

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La soie était utilisée durant la Seconde Guerre mondiale pour fabriquer la toile des parachutes, mais aussi pour produire des cartes quasi indestructibles et faciles à dissimuler : elles pouvaient être enroulées ou pliées et cachées dans des boutons ou des doublures. Après la guerre, la soie étant devenue rarissime, les parachutes furent parfois recyclés en robes de mariage.

Vers la fin de la guerre, le nylon commença à remplacer la soie.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Quand on sait le prix de la soie et la difficulté d’obtention de ce matériau, j’en reviens pas que les parachutes étaient constitués de ce dernier C'était le matériau disponible avec le meilleur rapport poid/résistance/prix.
Oui c'est cher mais dans le domaine militaire, surtout pour des unités d'élite comme les parachutistes on ne regarde pas à la dépense quand les enjeux sont des vies humaines et la défense d'un pays.

Enfore aujourd'hui les sommes engagées sont folles. Quand tu vois le prix d'une seul AKERON MP (missile antichar français) : presque 20.000 euros/unité. Et que pour avoir le droit de s'en servir en service actif, un soldat doit en tirer 2 en entraînement.

a écrit : Quelle insulte à Nancy, Yvonne, Louella, Olivia et Nina. ^^ Vos 2 versions relèvent de la légende tout comme celle qui sous-tend que le nom viendrait de l’association de New York (NY) et Londres (LON). Tout porte à croire que c’est un comité de l’entreprise DuPont de Nemours qui dut trouver en 1939 un nom à ce polyamide. Partant de "norun" ("no run" signifiant "ne file pas"), il serait passé par "Nuron" (inversion pour éviter d'être attaqué) puis "Nylon", plus facile à prononcer et rappelant deux autres matières textiles, le coton et la rayonne ("rayon" en anglais).

"Jettez vos déchets dans la bataille !", fut un slogan aux États-Unis, quand l'Oncle Sam entra dans la Seconde Guerre Mondiale.

Si toute la ferraille possible était la bienvenue -les Américains vont donner 24 millions de tonnes en 1942, et des quantités similaires, les années suivantes- pour fabriquer de l'Armement, un autre article était également recherché: les bas de soie ou de nylon. Ils étaient réutilisé comme sacs de poudre dans les canons d'artillerie de gros calibre, car leur combustion ne laissait aucun résidu nécessitant un nettoyage entre deux tirs. Des centaines de tonnes de bas, furent collectés à cet effet.
www.alamyimages.fr/photo-image-des-bas-en-soie-qui-ne-peuvent-plus-etre-portes-sont-collectes-dans-les-magasins-du-pays-pour-une-conversation-196426-59845478.html?imageid=A7E5FAEA-45E6-49DD-86FE-4CA3034427EE&p=178228&pn=1&searchId=d46095cce85e1ed388d687656a93c8b9&searchtype=0

L'Industrie Américaine va également réussir à mettre au point, un procédé de recyclage du nylon. 2300 bas étaient utilisés pour la fabrication d'un parachute, article qui était d'ailleurs plus résistant que son alter ego en soie.

Un autre article civil était tout autant recherché: les manteaux de fourrure.
Copié d'une initiative déjà appliquée au Canada, la collecte de dons de fourrure était centralisée à New York, où le secteur pelletier mit alors son expérience, ses machines et son personnel, durant leur jour de congé, pour transformer ces vêtements en la partie intérieure d'un gilet pour marins navigant en Atlantique Nord. Peu importait que ce soit un manteau en jaguar... du moment qu'il tenait chaud.
Afin d'en collecter encore plus, il fut même organisé un bal caritatif de la fourrure, à Baltimore. 500 participants ont payé leurs entrées, donnant 2000 manteaux.

Les bas de soie et de nylon, les manteaux de fourrure... et les fibres d'asclépiade.
Sous ce nom barbare, se cache une plante également connue sous ceux de "herbe à ouate, herbe à coton ou cotonnier", poussant en Amérique du Nord. Au sein du réceptacle de graines de cette plante, se trouve une fibre hydrophobe et imputrescible très légère, qui subitement prit une valeur marine considérable: le rembourrage des gilets de sauvetage.
Antérieurement à la Seconde Guerre Mondiale, il se faisait usage de la fibre de Kapok, issu d'un arbre poussant majoritairement en Malaisie. Vu que le pays était occupé par l'Armée Impériale Japonaise, elle devient inaccessible. Afin de remplacer la fibre de kapok, par milliers, des enfants munis de sacs ayant servi aux récoltes de pomme de terre ou d'oignons, parcouraient alors la campagne Américaine, pour collecter les gousses d'asclépiade. 50 kilos fournissaient la "soie" nécessaire pour la confection d'un gilet assurant la flottabilité d'un marin en détresse.

Le Peuple américain a également donné tout le caoutchouc possible, le papier, les disques de musique, les graisses de cuisine, etc...

Il s'est même collecté des espèces d'araignées spécifiques, pour utiliser leur soie dans la confection des viseurs de fusils...

Quand on vous dit que le recyclage est utile...


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Quand on sait le prix de la soie et la difficulté d’obtention de ce matériau, j’en reviens pas que les parachutes étaient constitués de ce dernier

a écrit : Quand on sait le prix de la soie et la difficulté d’obtention de ce matériau, j’en reviens pas que les parachutes étaient constitués de ce dernier C'était le matériau disponible avec le meilleur rapport poid/résistance/prix.
Oui c'est cher mais dans le domaine militaire, surtout pour des unités d'élite comme les parachutistes on ne regarde pas à la dépense quand les enjeux sont des vies humaines et la défense d'un pays.

Enfore aujourd'hui les sommes engagées sont folles. Quand tu vois le prix d'une seul AKERON MP (missile antichar français) : presque 20.000 euros/unité. Et que pour avoir le droit de s'en servir en service actif, un soldat doit en tirer 2 en entraînement.

a écrit : C'était le matériau disponible avec le meilleur rapport poid/résistance/prix.
Oui c'est cher mais dans le domaine militaire, surtout pour des unités d'élite comme les parachutistes on ne regarde pas à la dépense quand les enjeux sont des vies humaines et la défense d'un pays.

E
nfore aujourd'hui les sommes engagées sont folles. Quand tu vois le prix d'une seul AKERON MP (missile antichar français) : presque 20.000 euros/unité. Et que pour avoir le droit de s'en servir en service actif, un soldat doit en tirer 2 en entraînement. Afficher tout
La guerre ça coute cher ^^
www.youtube.com/watch?v=i6mWI8Q6IwA&ab_channel=HDGuy

NYLON voudrait d'ailleurs dire selon la légende : Now You Loose Old Nippons... en tout cas c'est joli, à la fois le nom et le produit

a écrit : NYLON voudrait d'ailleurs dire selon la légende : Now You Loose Old Nippons... en tout cas c'est joli, à la fois le nom et le produit Quelle insulte à Nancy, Yvonne, Louella, Olivia et Nina. ^^

a écrit : Quelle insulte à Nancy, Yvonne, Louella, Olivia et Nina. ^^ Vos 2 versions relèvent de la légende tout comme celle qui sous-tend que le nom viendrait de l’association de New York (NY) et Londres (LON). Tout porte à croire que c’est un comité de l’entreprise DuPont de Nemours qui dut trouver en 1939 un nom à ce polyamide. Partant de "norun" ("no run" signifiant "ne file pas"), il serait passé par "Nuron" (inversion pour éviter d'être attaqué) puis "Nylon", plus facile à prononcer et rappelant deux autres matières textiles, le coton et la rayonne ("rayon" en anglais).

a écrit : Vos 2 versions relèvent de la légende tout comme celle qui sous-tend que le nom viendrait de l’association de New York (NY) et Londres (LON). Tout porte à croire que c’est un comité de l’entreprise DuPont de Nemours qui dut trouver en 1939 un nom à ce polyamide. Partant de "norun" ("no run" signifiant "ne file pas"), il serait passé par "Nuron" (inversion pour éviter d'être attaqué) puis "Nylon", plus facile à prononcer et rappelant deux autres matières textiles, le coton et la rayonne ("rayon" en anglais). Afficher tout Oui c'était de l'humour.

a écrit : Oui c'était de l'humour. C'est ce que je me suis dit :) Mais j'ai pensé que ça valait le coup de boucler la boucle.

"Jettez vos déchets dans la bataille !", fut un slogan aux États-Unis, quand l'Oncle Sam entra dans la Seconde Guerre Mondiale.

Si toute la ferraille possible était la bienvenue -les Américains vont donner 24 millions de tonnes en 1942, et des quantités similaires, les années suivantes- pour fabriquer de l'Armement, un autre article était également recherché: les bas de soie ou de nylon. Ils étaient réutilisé comme sacs de poudre dans les canons d'artillerie de gros calibre, car leur combustion ne laissait aucun résidu nécessitant un nettoyage entre deux tirs. Des centaines de tonnes de bas, furent collectés à cet effet.
www.alamyimages.fr/photo-image-des-bas-en-soie-qui-ne-peuvent-plus-etre-portes-sont-collectes-dans-les-magasins-du-pays-pour-une-conversation-196426-59845478.html?imageid=A7E5FAEA-45E6-49DD-86FE-4CA3034427EE&p=178228&pn=1&searchId=d46095cce85e1ed388d687656a93c8b9&searchtype=0

L'Industrie Américaine va également réussir à mettre au point, un procédé de recyclage du nylon. 2300 bas étaient utilisés pour la fabrication d'un parachute, article qui était d'ailleurs plus résistant que son alter ego en soie.

Un autre article civil était tout autant recherché: les manteaux de fourrure.
Copié d'une initiative déjà appliquée au Canada, la collecte de dons de fourrure était centralisée à New York, où le secteur pelletier mit alors son expérience, ses machines et son personnel, durant leur jour de congé, pour transformer ces vêtements en la partie intérieure d'un gilet pour marins navigant en Atlantique Nord. Peu importait que ce soit un manteau en jaguar... du moment qu'il tenait chaud.
Afin d'en collecter encore plus, il fut même organisé un bal caritatif de la fourrure, à Baltimore. 500 participants ont payé leurs entrées, donnant 2000 manteaux.

Les bas de soie et de nylon, les manteaux de fourrure... et les fibres d'asclépiade.
Sous ce nom barbare, se cache une plante également connue sous ceux de "herbe à ouate, herbe à coton ou cotonnier", poussant en Amérique du Nord. Au sein du réceptacle de graines de cette plante, se trouve une fibre hydrophobe et imputrescible très légère, qui subitement prit une valeur marine considérable: le rembourrage des gilets de sauvetage.
Antérieurement à la Seconde Guerre Mondiale, il se faisait usage de la fibre de Kapok, issu d'un arbre poussant majoritairement en Malaisie. Vu que le pays était occupé par l'Armée Impériale Japonaise, elle devient inaccessible. Afin de remplacer la fibre de kapok, par milliers, des enfants munis de sacs ayant servi aux récoltes de pomme de terre ou d'oignons, parcouraient alors la campagne Américaine, pour collecter les gousses d'asclépiade. 50 kilos fournissaient la "soie" nécessaire pour la confection d'un gilet assurant la flottabilité d'un marin en détresse.

Le Peuple américain a également donné tout le caoutchouc possible, le papier, les disques de musique, les graisses de cuisine, etc...

Il s'est même collecté des espèces d'araignées spécifiques, pour utiliser leur soie dans la confection des viseurs de fusils...

Quand on vous dit que le recyclage est utile...

a écrit : Quand on sait le prix de la soie et la difficulté d’obtention de ce matériau, j’en reviens pas que les parachutes étaient constitués de ce dernier Peu importait aux États-Unis, ce que ceci pouvait coûter... Il y avait un Honneur Baffoué (l'attaque de Pearl Harbour) à retrouver. De plus, comme Hitler eut la "folle idée", quelques jours plus tard, de Déclarer également la guerre aux États-Unis, tous les ingrédients étaient servis, pour que l'Opinion Publique Américaine change, et se lance à pieds joints dans la Seconde Guerre Mondiale.
Rapidement, les États-Unis vont engloutir jusqu'à 38% de son PIB, dans le financement d'un secteur militaire qui jouera un rôle économique considérable dans les Capitulations Japonaises et Nazies, quelques années plus tard.

Aujourd'hui encore, bien des procédés de fabrication industrielle les plus insolites, sont issus de toute la chimie qu'il a fallu inventer et développer, pour substituer des matériaux naturels. Un exemple est le caoutchouc synthétique qui n'était alors pas économiquement rentable de fabriquer, avant la Seconde Guerre Mondiale.

a écrit : C'est ce que je me suis dit :) Mais j'ai pensé que ça valait le coup de boucler la boucle. Reprendre le fil? Merci pour les précisions.

a écrit : Vos 2 versions relèvent de la légende tout comme celle qui sous-tend que le nom viendrait de l’association de New York (NY) et Londres (LON). Tout porte à croire que c’est un comité de l’entreprise DuPont de Nemours qui dut trouver en 1939 un nom à ce polyamide. Partant de "norun" ("no run" signifiant "ne file pas"), il serait passé par "Nuron" (inversion pour éviter d'être attaqué) puis "Nylon", plus facile à prononcer et rappelant deux autres matières textiles, le coton et la rayonne ("rayon" en anglais). Afficher tout Précisons quand même que DuPont de Nemours est, contrairement à ce que son nom peut faire penser, une entreprise américaine, dans le Delaware, créée par un chimiste franco-americain Éleuthère Irénée du Pont de Nemours qu'il à fondée en 1802.

Outre le Nylon, ils ont aussi développé le Lycra, le Kevlar, le Néoprène et le Téflon.

a écrit : Quelle insulte à Nancy, Yvonne, Louella, Olivia et Nina. ^^ Leurs maris et elles doivent se retourner dans leur tombe !

Je suis assez âgée pour que ma maman m'ais raconté que celles qui pouvaient récupéré un parachute en soie étaient les plus heureuses d'avoir un bon métrage de tissu de soie pour se faire leurs robes de mariée ,