Si Charles Ponzi a donné son nom au système de fraude pyramidal, il ne fut pas le premier à l'utiliser. 40 ans avant lui, en 1880, c'est une femme, l'américaine Sarah Howe, qui monta un système similaire. Elle parvint à escroquer 1200 femmes grâce à un fond de placement fictif réservé aux femmes, pour un total de 500 000 dollars de l'époque (plus de 16 millions de dollars en 2024).
Une autre femme, Adele Spitzeder, mit en place un des premiers systèmes connus de ce type en Allemagne dans les années 1860.
Commentaires préférés (3)
Dans le genre femme précédant les hommes dans le génie criminel, on peut citer Griselda Blanco (1943-2012). Connue sous le nom de "La Madrina" ou "The Black Widow", Blanco est créditée d'avoir inventé plusieurs méthodes de contrebande de drogue, notamment l'utilisation de "mules" humaines (personnes transportant des drogues sur elles ou dans leur corps) et la dissimulation de la cocaïne dans des vêtements et d'autres objets du quotidien. Elle a aussi été pionnière dans la méthode du "sicario" (tueur à gages motorisé) pour éliminer des rivaux ou récupérer des dettes.
Après, en matière de crime comme dans tous les domaines, derrière un "grand" homme se trouve souvent une femme - ou quelqu'un qui prétend l'être ;D
Vos derniers propos relèvent d’un stéréotype, mais la réalité est tout autre : la délinquance est un fait essentiellement masculin (du moins en France, mais sûrement pas que). Au 1er mars 2023, sur un total de 87.197 personnes écrouées en France, 84.707 étaient des hommes.
La criminologie enseigne par ailleurs qu’une grande partie des femmes qui se sont retrouvées en prison y sont à cause d’un homme : soit elles l’ont suivi dans son parcours criminel ou délinquant, soit elles en ont tué un.
Bref, nous aurions davantage de raisons de faire confiance à une femme qu’à un homme.
Elle a embauché et formé Pablo Escobar la Madame
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Dans le genre femme précédant les hommes dans le génie criminel, on peut citer Griselda Blanco (1943-2012). Connue sous le nom de "La Madrina" ou "The Black Widow", Blanco est créditée d'avoir inventé plusieurs méthodes de contrebande de drogue, notamment l'utilisation de "mules" humaines (personnes transportant des drogues sur elles ou dans leur corps) et la dissimulation de la cocaïne dans des vêtements et d'autres objets du quotidien. Elle a aussi été pionnière dans la méthode du "sicario" (tueur à gages motorisé) pour éliminer des rivaux ou récupérer des dettes.
Après, en matière de crime comme dans tous les domaines, derrière un "grand" homme se trouve souvent une femme - ou quelqu'un qui prétend l'être ;D
Vos derniers propos relèvent d’un stéréotype, mais la réalité est tout autre : la délinquance est un fait essentiellement masculin (du moins en France, mais sûrement pas que). Au 1er mars 2023, sur un total de 87.197 personnes écrouées en France, 84.707 étaient des hommes.
La criminologie enseigne par ailleurs qu’une grande partie des femmes qui se sont retrouvées en prison y sont à cause d’un homme : soit elles l’ont suivi dans son parcours criminel ou délinquant, soit elles en ont tué un.
Bref, nous aurions davantage de raisons de faire confiance à une femme qu’à un homme.
Elle a embauché et formé Pablo Escobar la Madame
Moi pour ma part j’ai réussi à voir le point commun entre ces individus, pas vous ?
Sinon le coup des femmes en prison à cause des hommes m'a fait rire. Si on va par là les hommes sont en prison à cause des femmes aussi.
La.conclusion de mon commentaire était justement une façon de relativiser les statistiques que vous soulignez - et qui apparaissent en creux dans l'anecdote (si l'on considère anecdotique le fait qu'une femme soit pionnière en matière criminelle).
Il me semble que le stéréotype est justement : les hommes sont foncièrement plus criminels que les femmes - et non l'inverse, pas vrai ?
Il existe moultes raisons pour expliquer la surreprésentation du genre masculin dans les prisons (rôle de genre, socialisation/éducation, responsabilités familiales entre autres), mais les partenariats criminels et la manipulation n'ont pas de genre a priori. Outre celles des femmes qui agissent indépendamment comme l'anecdote l'illustre, celles qui le font en association discrète ou assumée sont motivées par les mêmes facteurs que ceux des hommes (comme la cupidité, la vengeance, la survie, etc.).
Si les femmes apparaissent moins impliquées dans la criminalité que les hommes, les raisons derrière cette différence sont complexes et multidimensionnelles. L'idée que la majorité des femmes emprisonnées pour crimes le sont à cause d'hommes qu'elles ont suivis est une généralisation qui semble abusive.
Enfin, n'est ce pas un gros cliché d'attribuer à un genre des vertues (douceur, gentillesse, honnêteté, probité, innocence ou que sais-je) qui le préserverait de pensées criminelles et de déclarer que l'autre genre serait naturellement prédisposé au crime ?
D'après les féministes, cette tendance va se corriger , voire complètement s'inverser maintenant qu'elles se sont affranchis de l'horrible patriarcat qui les a toujours conditionné et bridé.
L'avenir nous le dira :D
Les états ayant mis en place un système de retraite par répatition ont également bien compris ce système.