Les bétons autoplaçants facilitent le travail

Proposé par
le

Commentaires préférés (3)

a écrit : Peut être. Car nivelant ne veut pas dire lisse. Donc si on veut un béton bien lissé, peut-être. Non. Le béton autonivelant est tellement liquide que l'hélicoptère coulerait dedans. Même une taloche n'aurait aucun effet. Et au séchage il est tout aussi lisse qu'un béton normale voire plus.

Le seul truc à faire c'est d'utiliser un débulleur. C'est une grande tige horizontale qu'on agite à la surface pour enlever d'éventuelles bulles.

a écrit : Mais le séchage prend plus de temps? Je ne crois pas, on reste dans les délais d'une semaine par centimètre d’épaisseur mais cela dépend aussi du temps et de la température extérieure. Je parle du séchage et non de la prise qui elle dure quelques heures pour du béton standard. Le béton autonivelant a une prise rapide de quelques dizaines de minutes. C'est un avantage comme un inconvénient, avec ce délai il faut être sur de soi.

Le défaut du béton autonivelant vient surtout de son mélange qui doit être fait avec plus de précision qu'un béton standard.

a écrit : Mais le séchage prend plus de temps? Le béton ne "sèche" pas, il durcit. S'il séchait, c'est que l'eau ne servirait à rien d'autre qu'à sa mise en œuvre. On dit qu'un béton "durcit", ou "tire". L'eau est essentielle dans la réaction chimique transformant le ciment, l'eau (+ éventuellement les additifs) et les granulats en béton. D'ailleurs il ne faut jamais mettre plus de la moitié du volume de ciment en eau, pour éviter fissuration, retrait et chute des performances mécaniques du béton.

La norme considère qu'un béton est à 100% de sa résistance à 28 jours, peu importe son épaisseur. À 10 jours il est déjà à plus de 80% de sa résistance, sans adjuvant.

Le 28 jours je crois que c'est un choix pragmatique des rédacteurs de norme : ça permet de faire les essais de compression 4 semaines pile poil après mise en œuvre des éprouvettes. En prenant un multiple de 7 ils étaient sur de ne pas tomber sur un weekend, pour une éprouvette réalisée sur chantier en semaine :p

Concernant le lissage d'un béton standard, on attend en général 2 petites heures. Après c'est au cas par cas, suivant la météo... ^^


Tous les commentaires (15)

a écrit : Peut être. Car nivelant ne veut pas dire lisse. Donc si on veut un béton bien lissé, peut-être. Non. Le béton autonivelant est tellement liquide que l'hélicoptère coulerait dedans. Même une taloche n'aurait aucun effet. Et au séchage il est tout aussi lisse qu'un béton normale voire plus.

Le seul truc à faire c'est d'utiliser un débulleur. C'est une grande tige horizontale qu'on agite à la surface pour enlever d'éventuelles bulles.

a écrit : Mais le séchage prend plus de temps? Je ne crois pas, on reste dans les délais d'une semaine par centimètre d’épaisseur mais cela dépend aussi du temps et de la température extérieure. Je parle du séchage et non de la prise qui elle dure quelques heures pour du béton standard. Le béton autonivelant a une prise rapide de quelques dizaines de minutes. C'est un avantage comme un inconvénient, avec ce délai il faut être sur de soi.

Le défaut du béton autonivelant vient surtout de son mélange qui doit être fait avec plus de précision qu'un béton standard.

a écrit : Non. Le béton autonivelant est tellement liquide que l'hélicoptère coulerait dedans. Même une taloche n'aurait aucun effet. Et au séchage il est tout aussi lisse qu'un béton normale voire plus.

Le seul truc à faire c'est d'utiliser un débulleur. C'est une grande tige horizo
ntale qu'on agite à la surface pour enlever d'éventuelles bulles. Afficher tout
L'autonivellant ne se lisse pas. De toute façon le lissage se fait en début de prise du béton, quand il commence à durcir, donc l'hélicoptère ne coulerait pas dedans ;-)

a écrit : Mais le séchage prend plus de temps? Le béton ne "sèche" pas, il durcit. S'il séchait, c'est que l'eau ne servirait à rien d'autre qu'à sa mise en œuvre. On dit qu'un béton "durcit", ou "tire". L'eau est essentielle dans la réaction chimique transformant le ciment, l'eau (+ éventuellement les additifs) et les granulats en béton. D'ailleurs il ne faut jamais mettre plus de la moitié du volume de ciment en eau, pour éviter fissuration, retrait et chute des performances mécaniques du béton.

La norme considère qu'un béton est à 100% de sa résistance à 28 jours, peu importe son épaisseur. À 10 jours il est déjà à plus de 80% de sa résistance, sans adjuvant.

Le 28 jours je crois que c'est un choix pragmatique des rédacteurs de norme : ça permet de faire les essais de compression 4 semaines pile poil après mise en œuvre des éprouvettes. En prenant un multiple de 7 ils étaient sur de ne pas tomber sur un weekend, pour une éprouvette réalisée sur chantier en semaine :p

Concernant le lissage d'un béton standard, on attend en général 2 petites heures. Après c'est au cas par cas, suivant la météo... ^^

J'ai essayé en respectant les préconisations sur le sac! De la daube. Beaucoup trop dur. Il faut au moins doubler la dose d'eau. Une M.... infâme.

Le séchage dépend entre autre de la pression atmosphérique , Quand elle est basse ,l’humidité s’évacue beaucoup plus lentement .
Par exemple une chape de 5 cm d’épaisseur peut mettre 3 mois complet pour avoir un taux acceptable de 3,5% pour accepter la pose d’ un revêtement de sol

Puisque l'on parle du séchage, non pardon : du "durcissement" du béton, j'ai toujours été dubitatif quand à la prise du béton en milieu immergé...

On utilise parfois un matériau similaire (du MAC, (Matériau Auto Compactant) dans le remblai de tranchées fines et peu profondes, pour du télécom par exemple. C'est un genre de béton assez liquide et peu dosé, parfois teinté pour faire office de grillage avertisseur, qui comme son nom l'indique va s'insérer dans toutes les zones et éviter d'avoir à compacter un remblai de cailloux comme cela se fait traditionnellement.
Ça accélère et facilite le déploiement d'un réseau par rapport à de la tranchée traditionnelle, mais ça a aussi ses inconvénients, comme créer un "point dur" sur des chaussées au comportement plus souple.

a écrit : Puisque l'on parle du séchage, non pardon : du "durcissement" du béton, j'ai toujours été dubitatif quand à la prise du béton en milieu immergé... Si je ne me trompe pas, en milieu immergé il faut d'abord construire une structure autour de la zone de construction pour drainer l'eau, permettre au béton de prendre en milieu sec(a vérifier)

a écrit : Le béton ne "sèche" pas, il durcit. S'il séchait, c'est que l'eau ne servirait à rien d'autre qu'à sa mise en œuvre. On dit qu'un béton "durcit", ou "tire". L'eau est essentielle dans la réaction chimique transformant le ciment, l'eau (+ éventuellement les additifs) et les granulats en béton. D'ailleurs il ne faut jamais mettre plus de la moitié du volume de ciment en eau, pour éviter fissuration, retrait et chute des performances mécaniques du béton.

La norme considère qu'un béton est à 100% de sa résistance à 28 jours, peu importe son épaisseur. À 10 jours il est déjà à plus de 80% de sa résistance, sans adjuvant.

Le 28 jours je crois que c'est un choix pragmatique des rédacteurs de norme : ça permet de faire les essais de compression 4 semaines pile poil après mise en œuvre des éprouvettes. En prenant un multiple de 7 ils étaient sur de ne pas tomber sur un weekend, pour une éprouvette réalisée sur chantier en semaine :p

Concernant le lissage d'un béton standard, on attend en général 2 petites heures. Après c'est au cas par cas, suivant la météo... ^^
Afficher tout
28 jours plus tard on pense que le béton est sec, puis des zombies débarquent...

a écrit : Puisque l'on parle du séchage, non pardon : du "durcissement" du béton, j'ai toujours été dubitatif quand à la prise du béton en milieu immergé... C'est parce qu'on s'imagine mouiller une pâte de gravier et poussière, laisser l'eau s'évaporer et obtenir un solide. Ca n'est pas du tout ce qui se passe. Le ciment n'est pas une simple poussière.

Lorsque qu'on mélange du ciment et de l'eau un phénomène d'hydratation se met en place. Des hydrates, des microcristaux en forme de fibres, de plaquettes ou d’aiguilles, vont se développer et créer des ponts entre les grains de ciment.

En gros, lorsque l'eau entre en contact du ciment une cascade de réactions chimiques (adsorption, hydrolyse, dissolution, solvatation, cristallisation) va cristalliser le mélange de ciment et granulats pour en faire un bloc solide. Ce sont des réactions chimiques exothermiques et non pas un séchage, elles se produisent donc également sous l'eau. Schématiquement sous l'eau la prise sera plus lente et le béton sera donc plus solide.

Je viens de découvrir le site infociment. Ma vue va enfin avoir une saveur !