Le plus ancien registre paroissial de France est celui de Givry, qui couvre la période de 1303 à 1357. Il est particulièrement intéressant, car on peut y lire les conséquences de l'épidémie de peste de 1348 : alors qu'on ne comptait que 42 décès en 1347, le nombre bondit à plus de 649 en 1348.
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Puis un an plus tard, épidémie, pouf : plus de 600 morts.
On en déduit que la mortalité à pût être multiplié par 15 dans certains endroits.
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Que doit on y comprendre ? Qu’entre les deux dates on a créé les centaines ?
L épidémie était plus forte l’année suivante ? (bizarre car les plus faibles meurent au début et surtout avant que l’on développe la quarantaine).
Ou alors, on a changé le mode de calcul car on a sur reconnaître la maladie et donc il y a eu un bon des décès dus à cette maladie.
Une donnée brute sans explication a peu d intérêt.
C’est comme parler du bottleneck sans parler de l’éruption volcanique qui précède.
Ou parler de la peste noire (anecdote) sans rappeler que c’était une période de famine (les gens sont ils morts de la peste ou de la famine ou d’une combinaison des deux).
Puis un an plus tard, épidémie, pouf : plus de 600 morts.
On en déduit que la mortalité à pût être multiplié par 15 dans certains endroits.
Dans pareil cas, il n’y a que 3 hypothèses possibles : un conflit armé, une famine ou une épidémie mortelle.
Ainsi le journal d’une pestiférée raconte que, se sachant malade de la peste, elle avait rejoint sa famille pour mourir au milieu d’eux sans conscience qu’elle les contaminerait tous, ce qui est arrivé.
Il n’y aurait donc pas eu de mise en quarantaine organisée.
En faisant ma généalogie il y a quelques années, j'ai découvert le désastre de la grippe espagnole, 5 enfants sur 10 d'une même fratrie, mort la même année entre 3 et 18 ans