Le cou du héron vert (Butorides virescens) semble tout à fait classique à l'état normal. Pourtant, il est connu pour la longueur de son cou, qu'il peut allonger soudainement pour surprendre ses proies.
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Le cou du héron vert (Butorides virescens) semble tout à fait classique à l'état normal. Pourtant, il est connu pour la longueur de son cou, qu'il peut allonger soudainement pour surprendre ses proies.
Commentaires préférés (2)
Je reviens au classique : les oiseaux.
C'est un très bel oiseau, observable aux Antilles françaises. Peu craintif, vous pourrez même les observer dans les jardins à 2 mètres de vous, harponner des insectes.
Vous aurez alors tout le loisir d'admirer leur méthode de chasse.
Il y a quelques éléments qui me laissent perplexe à propos d'où veut en venir l'anecdote :
- Le cou qui se déploie soudainement ? Non, même la vidéo vous le montre : le héron vert commence déjà à tendre son cou, s'arrête, observe, et harponne. Tout au mieux son cou passe d'une forme S très prononcé à un S plus détendu lors de la chasse. Mais on ne passe pas d'un "S" très prononcé à un cou en "forme de I" directement.
La chasse n'est pas toujours rapide. Il reste parfois à l'affut de longues minutes (donc avec le cou déjà détendu).
- Sa technique de harponnage ?
C'est un classique chez tous les ardéidés (regroupant les hérons, aigrettes, butors...)
Ils ont tous leur cou en S au repos. Ils tendent leur cou lors de la chasse, mais pas au maximum : ils gardent du "mou" pour harponner leur proie.
- Son cou "caché" ?
Non plus, plusieurs ardéidés ont un cou similaire (les butors, le héron garde-bœuf, même le héron Goliath).
Par contre les ardéidés sont les champions du grand écart entre taille/poids : par exemple, le héron cendré (présent dans nos contrées) est très grand et pourtant... très léger : 1 à 2kg seulement pour une hauteur de 1m et une envergure de 175 à 195cm.
Tous les commentaires (7)
Je reviens au classique : les oiseaux.
C'est un très bel oiseau, observable aux Antilles françaises. Peu craintif, vous pourrez même les observer dans les jardins à 2 mètres de vous, harponner des insectes.
Vous aurez alors tout le loisir d'admirer leur méthode de chasse.
Il y a quelques éléments qui me laissent perplexe à propos d'où veut en venir l'anecdote :
- Le cou qui se déploie soudainement ? Non, même la vidéo vous le montre : le héron vert commence déjà à tendre son cou, s'arrête, observe, et harponne. Tout au mieux son cou passe d'une forme S très prononcé à un S plus détendu lors de la chasse. Mais on ne passe pas d'un "S" très prononcé à un cou en "forme de I" directement.
La chasse n'est pas toujours rapide. Il reste parfois à l'affut de longues minutes (donc avec le cou déjà détendu).
- Sa technique de harponnage ?
C'est un classique chez tous les ardéidés (regroupant les hérons, aigrettes, butors...)
Ils ont tous leur cou en S au repos. Ils tendent leur cou lors de la chasse, mais pas au maximum : ils gardent du "mou" pour harponner leur proie.
- Son cou "caché" ?
Non plus, plusieurs ardéidés ont un cou similaire (les butors, le héron garde-bœuf, même le héron Goliath).
Par contre les ardéidés sont les champions du grand écart entre taille/poids : par exemple, le héron cendré (présent dans nos contrées) est très grand et pourtant... très léger : 1 à 2kg seulement pour une hauteur de 1m et une envergure de 175 à 195cm.
L'utilisation du mot "classique" est tendancieux car au contraire, tous les hérons (et autres échassiers) sont caractérisés par un long cou.
Je ne pense pas que celui-ci ait spécifiquement un plus long cou que les copains, comme le héron cendré qu'on croise un peu partout en France par exemple.
Même si on comprend bien l'idée (oui, je chipote), il serait plus exact de dire que ce héron garde son cou replié au repos et l’étend à sa longueur max pour chasser et surprendre sa proie.
youtu.be/iDaVgCWYw2A?feature=shared
Alheo a tout à fait raison (et LaGlobule également). Je parle bien du thème des oiseaux et ne fait pas référence au mot classique de l'anecdote.
Donc lisez ceci, lorsque vous abordez mon 1er commentaire :
Je reviens à mes classiques : les oiseaux.