Dans l'Antiquité, les Parthes étaient renommés pour leur technique au tir à l'arc. Le tir Parthe consistait à feindre la fuite, puis à se retourner complètement sur un cheval lancé au galop et décocher une flèche sur le poursuivant.
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Dans l'Antiquité, les Parthes étaient renommés pour leur technique au tir à l'arc. Le tir Parthe consistait à feindre la fuite, puis à se retourner complètement sur un cheval lancé au galop et décocher une flèche sur le poursuivant.
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Disponible à l'âge impérial
200 de bouffe 250 d'or
Résumé :
Ils feintaient de parthir.
Les légions romaines feront les frais de cette tactique à la bataille de Carrhes en -53 avant JC. Entre 25 000 et 60 000 légionnaires plus 4000 cavaliers et 4000 tirailleurs font face 9000 archers à cheval et 1000 cataphractaires (cavaliers lourds) Parthes, assisté par 1000 chameaux de caravane pour le ravitaillement en flèches.
C'est la première fois que Parthes et romains s'affrontent véritablement en bataille rangée. L'armée romaine aperçoit d'abord des soldats parthes mais, ne voyant pas leurs armes luire au soleil pensent qu'il s'agit d'une simple avant garde et s'approchent pour engager le combat. Les parthes ont en réalité camouflé leurs armes et armures sous des peaux de bêtes et de révèlent au dernier moment. Le général parthes Surèna fait alors dévoiler ses cataphractaires, il faut imaginer l'effet psychologique de voir scintiller d'un coup 1000 cavaliers armurés de pied en cap.
Ce sont finalement les archers de cavalerie qui ouvrent le bal, pilonnant les troupes romaines, dont les fantassins ne peuvent poursuivre la cavalerie, et dont la cavalerie légère ne peut tenir tête face aux cataphractaires. Une caravane de chameaux alimenté continuellement les archers en flèches, ne laissant aucun répit aux romains. Petit à petit, les troupes romaines commencent à se débander et à briser leurs formations, ouvrant la voie à la charge des cataphractaires.
Bilan de la bataille : entre 20 000 et 40 000 morts et 10 000 prisonniers côté romain, 38 (trente-huit) cataphractaires côté parthes.
Le général romain Crassus qui menait les troupes, et était réputé pour son avidité est capturé durant la bataille. Un chroniqueur rapporte, avec une certaine réserve, que le général Surèna lui aurait versé de l'or fondu dans la bouche en déclarant "Rassasie-toi de ce métal dont tu es si avide !"
Il est à noter que les parthes sont loin d'être les seuls à avoir employé ce type de stratégie. Les huns, les Mongols, et les peuples des steppes de façon générale (turcs, scythes, kipchaks etc.) ont eux aussi fait un usage étendu des archers de cavalerie, avec le succès qu'on connait pour les deux premiers. L'élite militaire musulmane faisait également la part belle à l'archerie montée au Moyen-Orient durant l'époque médiévale.
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Disponible à l'âge impérial
200 de bouffe 250 d'or
Résumé :
Ils feintaient de parthir.
Les légions romaines feront les frais de cette tactique à la bataille de Carrhes en -53 avant JC. Entre 25 000 et 60 000 légionnaires plus 4000 cavaliers et 4000 tirailleurs font face 9000 archers à cheval et 1000 cataphractaires (cavaliers lourds) Parthes, assisté par 1000 chameaux de caravane pour le ravitaillement en flèches.
C'est la première fois que Parthes et romains s'affrontent véritablement en bataille rangée. L'armée romaine aperçoit d'abord des soldats parthes mais, ne voyant pas leurs armes luire au soleil pensent qu'il s'agit d'une simple avant garde et s'approchent pour engager le combat. Les parthes ont en réalité camouflé leurs armes et armures sous des peaux de bêtes et de révèlent au dernier moment. Le général parthes Surèna fait alors dévoiler ses cataphractaires, il faut imaginer l'effet psychologique de voir scintiller d'un coup 1000 cavaliers armurés de pied en cap.
Ce sont finalement les archers de cavalerie qui ouvrent le bal, pilonnant les troupes romaines, dont les fantassins ne peuvent poursuivre la cavalerie, et dont la cavalerie légère ne peut tenir tête face aux cataphractaires. Une caravane de chameaux alimenté continuellement les archers en flèches, ne laissant aucun répit aux romains. Petit à petit, les troupes romaines commencent à se débander et à briser leurs formations, ouvrant la voie à la charge des cataphractaires.
Bilan de la bataille : entre 20 000 et 40 000 morts et 10 000 prisonniers côté romain, 38 (trente-huit) cataphractaires côté parthes.
Le général romain Crassus qui menait les troupes, et était réputé pour son avidité est capturé durant la bataille. Un chroniqueur rapporte, avec une certaine réserve, que le général Surèna lui aurait versé de l'or fondu dans la bouche en déclarant "Rassasie-toi de ce métal dont tu es si avide !"
Il est à noter que les parthes sont loin d'être les seuls à avoir employé ce type de stratégie. Les huns, les Mongols, et les peuples des steppes de façon générale (turcs, scythes, kipchaks etc.) ont eux aussi fait un usage étendu des archers de cavalerie, avec le succès qu'on connait pour les deux premiers. L'élite militaire musulmane faisait également la part belle à l'archerie montée au Moyen-Orient durant l'époque médiévale.
Du "Hit&Run" quoi, classique dans tous les cas où on peut attaquer à distance, toujours pratiqué au présent.
-53 av. J.-C. = 53 ap. J.-C. ;)
Par extension, dans le langage moderne, la flèche du Parthe désigne un trait piquant qui conclut une conversation, soit car la personne en face ne peut répliquer soit car la personne qui l’a prononcé quitte la conversation.