Le stockage du charbon doit être fait avec prudence

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Lorsqu'il est stocké en grandes quantités, le charbon peut s'enflammer spontanément. Quand il est exposé à l'oxygène, le charbon s'oxyde, ce qui cause une augmentation graduelle de la température. Sans ventilation adéquate, la température peut devenir suffisamment élevée pour causer l'inflammation.


Commentaires préférés (3)

Les terrils, collines artificielles principalement présentes dans les Hauts-de-France, sont une exemple type de cette autocombustion.

Principalement composés de schiste et de restes de charbon, les terrils -surtout s'ils sont anciens- peuvent contenir jusqu'à 25% de charbon, -voire plus !- qui ne demandent qu'à entrer en oxydation, dès que les conditions se présentent: les eaux de pluie s'infiltrent, créent des fissures, anfractuosités et crevasses... accélérant la mise en marche de cette autocombustion.
Alors que la température superficielle du terril peut, en situations exceptionnelles estivales caniculaires, atteindre près de 60 degrés, le coeur de celui-ci s'élève à... 200, 500 voire 600 degrés ! Les conditions internes sont plus que suffisantes pour que des fumerolles de vapeur d'eau et de gaz sulfuré apparaissent.

Et pourtant, tout ceci n'empêche pas la Vie de prendre ses droits.
Certes les gaz sulfurés peuvent nuire à la faune et flore reconquissant ces friches industrielles, mais quand bien même les terrils constituent actuellement des micro-climats aux biotopes particuliers. Libres d'activité humaine autre que celle de loisirs, la végétation autochtone et allochtone peuvent s'y installer, dont des plantes méditerranéennes.

Ce type de microclimat, de composition spécifiques du sol, de chaleur latente et de dénivelé, trouve même un intérêt pour y créer un vignoble. Le cas du terril d'Haillacourt le démontre.
Planté de la variété de raisin charDonnay, ses cuvées se dénominent "CharBonnay", en mémoire de l'activité minière.

a écrit : Les terrils, collines artificielles principalement présentes dans les Hauts-de-France, sont une exemple type de cette autocombustion.

Principalement composés de schiste et de restes de charbon, les terrils -surtout s'ils sont anciens- peuvent contenir jusqu'à 25% de charbon, -voire plus !- qui
ne demandent qu'à entrer en oxydation, dès que les conditions se présentent: les eaux de pluie s'infiltrent, créent des fissures, anfractuosités et crevasses... accélérant la mise en marche de cette autocombustion.
Alors que la température superficielle du terril peut, en situations exceptionnelles estivales caniculaires, atteindre près de 60 degrés, le coeur de celui-ci s'élève à... 200, 500 voire 600 degrés ! Les conditions internes sont plus que suffisantes pour que des fumerolles de vapeur d'eau et de gaz sulfuré apparaissent.

Et pourtant, tout ceci n'empêche pas la Vie de prendre ses droits.
Certes les gaz sulfurés peuvent nuire à la faune et flore reconquissant ces friches industrielles, mais quand bien même les terrils constituent actuellement des micro-climats aux biotopes particuliers. Libres d'activité humaine autre que celle de loisirs, la végétation autochtone et allochtone peuvent s'y installer, dont des plantes méditerranéennes.

Ce type de microclimat, de composition spécifiques du sol, de chaleur latente et de dénivelé, trouve même un intérêt pour y créer un vignoble. Le cas du terril d'Haillacourt le démontre.
Planté de la variété de raisin charDonnay, ses cuvées se dénominent "CharBonnay", en mémoire de l'activité minière.
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Merci x3 pour cette anecdote dans l’anecdote dans l’anecdote !!

Les tas de foin peuvent aussi s'enflammer spontanément à cause de la chaleur produite par la fermentation. L'explication exacte est difficile à établir car "foin" couvre une large variété de types d'herbes utilisées pour le produire, mais les agriculteurs savent bien qu'il faut éviter à tout prix l'humidité, car bien des granges sont parties en fumée à cause de ce phénomène.


Tous les commentaires (16)

Les terrils, collines artificielles principalement présentes dans les Hauts-de-France, sont une exemple type de cette autocombustion.

Principalement composés de schiste et de restes de charbon, les terrils -surtout s'ils sont anciens- peuvent contenir jusqu'à 25% de charbon, -voire plus !- qui ne demandent qu'à entrer en oxydation, dès que les conditions se présentent: les eaux de pluie s'infiltrent, créent des fissures, anfractuosités et crevasses... accélérant la mise en marche de cette autocombustion.
Alors que la température superficielle du terril peut, en situations exceptionnelles estivales caniculaires, atteindre près de 60 degrés, le coeur de celui-ci s'élève à... 200, 500 voire 600 degrés ! Les conditions internes sont plus que suffisantes pour que des fumerolles de vapeur d'eau et de gaz sulfuré apparaissent.

Et pourtant, tout ceci n'empêche pas la Vie de prendre ses droits.
Certes les gaz sulfurés peuvent nuire à la faune et flore reconquissant ces friches industrielles, mais quand bien même les terrils constituent actuellement des micro-climats aux biotopes particuliers. Libres d'activité humaine autre que celle de loisirs, la végétation autochtone et allochtone peuvent s'y installer, dont des plantes méditerranéennes.

Ce type de microclimat, de composition spécifiques du sol, de chaleur latente et de dénivelé, trouve même un intérêt pour y créer un vignoble. Le cas du terril d'Haillacourt le démontre.
Planté de la variété de raisin charDonnay, ses cuvées se dénominent "CharBonnay", en mémoire de l'activité minière.

a écrit : Les terrils, collines artificielles principalement présentes dans les Hauts-de-France, sont une exemple type de cette autocombustion.

Principalement composés de schiste et de restes de charbon, les terrils -surtout s'ils sont anciens- peuvent contenir jusqu'à 25% de charbon, -voire plus !- qui
ne demandent qu'à entrer en oxydation, dès que les conditions se présentent: les eaux de pluie s'infiltrent, créent des fissures, anfractuosités et crevasses... accélérant la mise en marche de cette autocombustion.
Alors que la température superficielle du terril peut, en situations exceptionnelles estivales caniculaires, atteindre près de 60 degrés, le coeur de celui-ci s'élève à... 200, 500 voire 600 degrés ! Les conditions internes sont plus que suffisantes pour que des fumerolles de vapeur d'eau et de gaz sulfuré apparaissent.

Et pourtant, tout ceci n'empêche pas la Vie de prendre ses droits.
Certes les gaz sulfurés peuvent nuire à la faune et flore reconquissant ces friches industrielles, mais quand bien même les terrils constituent actuellement des micro-climats aux biotopes particuliers. Libres d'activité humaine autre que celle de loisirs, la végétation autochtone et allochtone peuvent s'y installer, dont des plantes méditerranéennes.

Ce type de microclimat, de composition spécifiques du sol, de chaleur latente et de dénivelé, trouve même un intérêt pour y créer un vignoble. Le cas du terril d'Haillacourt le démontre.
Planté de la variété de raisin charDonnay, ses cuvées se dénominent "CharBonnay", en mémoire de l'activité minière.
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Merci x3 pour cette anecdote dans l’anecdote dans l’anecdote !!

Les tas de foin peuvent aussi s'enflammer spontanément à cause de la chaleur produite par la fermentation. L'explication exacte est difficile à établir car "foin" couvre une large variété de types d'herbes utilisées pour le produire, mais les agriculteurs savent bien qu'il faut éviter à tout prix l'humidité, car bien des granges sont parties en fumée à cause de ce phénomène.

a écrit : Les tas de foin peuvent aussi s'enflammer spontanément à cause de la chaleur produite par la fermentation. L'explication exacte est difficile à établir car "foin" couvre une large variété de types d'herbes utilisées pour le produire, mais les agriculteurs savent bien qu'il faut éviter à tout prix l'humidité, car bien des granges sont parties en fumée à cause de ce phénomène. Afficher tout La ferme de mes grands-parents a brûlé, à la suite d'un incendie de foin de ce type quand j'étais enfant. C'était inimaginable pour moi que le feu soit parti "tout seul".

a écrit : Les tas de foin peuvent aussi s'enflammer spontanément à cause de la chaleur produite par la fermentation. L'explication exacte est difficile à établir car "foin" couvre une large variété de types d'herbes utilisées pour le produire, mais les agriculteurs savent bien qu'il faut éviter à tout prix l'humidité, car bien des granges sont parties en fumée à cause de ce phénomène. Afficher tout Mon grand père nous faisait mettre un peu de sel sur chaque étage de bottes de foin quand on les ramassait et rangeait dans la grange pour enlever l'humidité et éviter que tout ne prenne feu!

a écrit : Les tas de foin peuvent aussi s'enflammer spontanément à cause de la chaleur produite par la fermentation. L'explication exacte est difficile à établir car "foin" couvre une large variété de types d'herbes utilisées pour le produire, mais les agriculteurs savent bien qu'il faut éviter à tout prix l'humidité, car bien des granges sont parties en fumée à cause de ce phénomène. Afficher tout Quelle que soit la composition du foin, il est déconseillé de l'engranger à plus de 20% d'humidité. Une technique facile pour juger est de glisser sa main à l'intérieur de la botte. Si on a une impression de forte chaleur (60°), il y a danger.

Bon après le mieux est d'avoir une sonde :)

On retrouve le phénomène de combustion spontanée avec l’huile de lin. C’est pourquoi lorsque l’on traite le bois à l’huile de lin et qu’on se retrouve avec un chiffon imbibé, il faut le rincer, le stocker dans un sac plastique, pour limiter l’apport en oxygène,en extérieur le temps de le jeter.
Je l’ai appris après avoir essuyé le surplus huile sur ma table fraîchement huilée. Le chiffon que j’utilisais a fini par chauffé légèrement. Après une recherche j’ai appris que c’était une des raison d’incendie.
Le phénomène est le même que pour le charbon, le chiffon augmente la surface d’oxydation qui favorise la montée en température en plus de faire un beau support pour le triangle du feu :-)

a écrit : Les terrils, collines artificielles principalement présentes dans les Hauts-de-France, sont une exemple type de cette autocombustion.

Principalement composés de schiste et de restes de charbon, les terrils -surtout s'ils sont anciens- peuvent contenir jusqu'à 25% de charbon, -voire plus !- qui
ne demandent qu'à entrer en oxydation, dès que les conditions se présentent: les eaux de pluie s'infiltrent, créent des fissures, anfractuosités et crevasses... accélérant la mise en marche de cette autocombustion.
Alors que la température superficielle du terril peut, en situations exceptionnelles estivales caniculaires, atteindre près de 60 degrés, le coeur de celui-ci s'élève à... 200, 500 voire 600 degrés ! Les conditions internes sont plus que suffisantes pour que des fumerolles de vapeur d'eau et de gaz sulfuré apparaissent.

Et pourtant, tout ceci n'empêche pas la Vie de prendre ses droits.
Certes les gaz sulfurés peuvent nuire à la faune et flore reconquissant ces friches industrielles, mais quand bien même les terrils constituent actuellement des micro-climats aux biotopes particuliers. Libres d'activité humaine autre que celle de loisirs, la végétation autochtone et allochtone peuvent s'y installer, dont des plantes méditerranéennes.

Ce type de microclimat, de composition spécifiques du sol, de chaleur latente et de dénivelé, trouve même un intérêt pour y créer un vignoble. Le cas du terril d'Haillacourt le démontre.
Planté de la variété de raisin charDonnay, ses cuvées se dénominent "CharBonnay", en mémoire de l'activité minière.
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Je te l’ai déjà dit une fois, mais à chaque fois que je te lis, eh bien j’ai la voix de Pierre Bellemare sur tes mots dans ma tête.
Ce qui rend tes compléments encore plus qualitatifs ! :)

a écrit : Les terrils, collines artificielles principalement présentes dans les Hauts-de-France, sont une exemple type de cette autocombustion.

Principalement composés de schiste et de restes de charbon, les terrils -surtout s'ils sont anciens- peuvent contenir jusqu'à 25% de charbon, -voire plus !- qui
ne demandent qu'à entrer en oxydation, dès que les conditions se présentent: les eaux de pluie s'infiltrent, créent des fissures, anfractuosités et crevasses... accélérant la mise en marche de cette autocombustion.
Alors que la température superficielle du terril peut, en situations exceptionnelles estivales caniculaires, atteindre près de 60 degrés, le coeur de celui-ci s'élève à... 200, 500 voire 600 degrés ! Les conditions internes sont plus que suffisantes pour que des fumerolles de vapeur d'eau et de gaz sulfuré apparaissent.

Et pourtant, tout ceci n'empêche pas la Vie de prendre ses droits.
Certes les gaz sulfurés peuvent nuire à la faune et flore reconquissant ces friches industrielles, mais quand bien même les terrils constituent actuellement des micro-climats aux biotopes particuliers. Libres d'activité humaine autre que celle de loisirs, la végétation autochtone et allochtone peuvent s'y installer, dont des plantes méditerranéennes.

Ce type de microclimat, de composition spécifiques du sol, de chaleur latente et de dénivelé, trouve même un intérêt pour y créer un vignoble. Le cas du terril d'Haillacourt le démontre.
Planté de la variété de raisin charDonnay, ses cuvées se dénominent "CharBonnay", en mémoire de l'activité minière.
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J’habite juste à côté de Haillicourt et effectivement il y a encore une vingtaine d’années on pouvait régulièrement observer des fumeroles s’échapper du sommet du terril, visibles de loin, mais plus maintenant. Enfant cela me faisait penser à un volcan ^^ et effectivement c’est un magnifique terril à grimper, tout comme les deux terrils jumeaux proches de Houdain, qui offrent une belle vue panoramique sur le bassin minier et la forêt d’Olhain.

a écrit : On retrouve le phénomène de combustion spontanée avec l’huile de lin. C’est pourquoi lorsque l’on traite le bois à l’huile de lin et qu’on se retrouve avec un chiffon imbibé, il faut le rincer, le stocker dans un sac plastique, pour limiter l’apport en oxygène,en extérieur le temps de le jeter.
Je l’ai appris a
près avoir essuyé le surplus huile sur ma table fraîchement huilée. Le chiffon que j’utilisais a fini par chauffé légèrement. Après une recherche j’ai appris que c’était une des raison d’incendie.
Le phénomène est le même que pour le charbon, le chiffon augmente la surface d’oxydation qui favorise la montée en température en plus de faire un beau support pour le triangle du feu :-)
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Étant menuisier, je fais très attention à balancer mes chiffons huileux dans un seau d'eau après utilisation.
Le lendemain, on peut les en sortir sans risque.

a écrit : Le coup du grisou Non,car le « coup de grisou »ce sont des poches de gaz inflammable (méthane)

a écrit : On retrouve le phénomène de combustion spontanée avec l’huile de lin. C’est pourquoi lorsque l’on traite le bois à l’huile de lin et qu’on se retrouve avec un chiffon imbibé, il faut le rincer, le stocker dans un sac plastique, pour limiter l’apport en oxygène,en extérieur le temps de le jeter.
Je l’ai appris a
près avoir essuyé le surplus huile sur ma table fraîchement huilée. Le chiffon que j’utilisais a fini par chauffé légèrement. Après une recherche j’ai appris que c’était une des raison d’incendie.
Le phénomène est le même que pour le charbon, le chiffon augmente la surface d’oxydation qui favorise la montée en température en plus de faire un beau support pour le triangle du feu :-)
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Alors là, c'est une vrai JMCMB pour moi :) qui m'amène une question : J'en utilise régulièrement pour mes travaux bois, mais dans les faits, c'est un mélange 50% huile de lin 50% térébenthine. On retrouve le même phénomène avec ce type d'huile non pure ?

C'est pour cela que lorsqu'il est transporté en train, le charbon dans le wagon est aspergé d'eau. De mémoire, le risque de combustion spontanée est renforcé par le frottement engendré par les vibrations.

a écrit : Alors là, c'est une vrai JMCMB pour moi :) qui m'amène une question : J'en utilise régulièrement pour mes travaux bois, mais dans les faits, c'est un mélange 50% huile de lin 50% térébenthine. On retrouve le même phénomène avec ce type d'huile non pure ? En te lisant je dirais oui. Peut être que ça chauffe moins mais l’essence de térébenthine est inflammable donc…
Je n’ai pas d’expertise vu que je l’ai appris en constatant la réaction à domicile, mais peut être que @JohnDee33 a la réponse vu qu’il est menuisier.
Après en sécurité il y a une règle simple : dans le doute, il n’y a pas de doute :-D (valable pour toutes les sécurité : informatique, incendie, routière,…)

Il y avait un feu de charbon à bord du Titanic, qui aurait pu contribuer au naufrage. Selon l’IA :

L'incendie : Un feu couvait dans une soute à charbon depuis le départ du navire, probablement causé par l'auto-échauffement du charbon.
La gestion du feu : L'incendie a été géré par l'équipage pendant plusieurs jours, mais était toujours actif et jugé difficile à éteindre.
L'impact sur le naufrage : Certaines théories suggèrent que l'incendie a affaibli la coque à l'endroit de l'impact avec l'iceberg, rendant le navire plus vulnérable.
La théorie de la vitesse excessive : Un autre argument est que le commandant a pu vouloir atteindre New York le plus rapidement possible pour vider les soutes et éteindre le feu.