Dans un avion commercial, il n’y a que 13 minutes d’oxygène de subsistance dans les masques qui tombent en cas de dépressurisation de la cabine. C'est le temps nécessaire au pilote de l'avion pour redescendre à une altitude permettant à nouveau de respirer l'air extérieur, soit 3000 mètres.
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Je pense que si nous remplacions "il n'y a que" par "il y a" dans la formulation de l'anecdote, nous en aurions une toute autre lecture.
Moins défaitiste sûrement.
PS: J'ai vu tous les épisodes de "Dangers dans le ciel", aujourd'hui devenu "Air Crash", et régulièrement diffusé sur National Geographic (mais je n'ai vu que les épisodes de l'époque où ça s'appelait "Dangers dans le ciel", et je les ai tous stockés sur mon PC, je n'ai pas le temps de suivre "Air crash").
youtu.be/GoVYYhQX-UY
Voici le lien de l'épisode de "Dangers dans le ciel" (il est en anglais, je n'ai pas trouvé la vidéo en français sur YouTube):Il s'agit du vol Hélios 522
En réalité les systèmes de secours ne sont pas les mêmes pour les pilotes ou pour les passagers : la durée de débit d'oxygène pour les masques des pilotes est plus longue que pour les passagers. Leur fonctionnement n'est pas le même également (typiquement pour les passagers, il s'agit d'un système explosif qui entraîne la génération d'oxygène durant un certain laps de temps par réaction chimique).
Pour répondre à un commentaire, il y a effectivement eu un accident lié à une déficience de ce système. Une mauvaise manipulation du pilote avait amené l'avertisseur de dépressurisation à tomber en panne. Les pilotes se sont rapidement évanouis. Malgré une tentative ratée d'un Stewart (dernière personne consciente à bord) pour forcer la porte du cockpit et reprendre les commandes de l'appareil, celui-ci à volé a altitude constante jusqu'à épuisement du carburant et crash de l'appareil en pleine, ne causant aucune victime supplémentaire au sol.
Ce genre d'accident n'est pas sensé arrivé normalement, puisqu'en cas de dépressurisation, les systèmes de bords forcent l'appareil à redescendre à une altitude dite de sécurité.
Pour rassurer les lecteurs sur l'effroi d'un tel accident, il faut savoir que les personnes se sont endormies progressivement dans l'appareil, avant de décéder. Elles n'ont donc pas eu conscience de la dérive de l'avion fantôme ni du crash.
Si ma mémoire est bonne (mes cours de l'Enac), ce vol était en provenance de Chypre et à destination d'Athene (à confirmer).
Il y a beau avoir de nombreuses redondances dans les systèmes d'un avion, certaines sont quand même plus critiques (ou moins tolérantes à la panne) que d'autres.
Un avion de ligne n'est quand même pas un planeur, et n'est pas conçu pour se poser **nominalement** sans ses moteurs. On peut le faire, OK, mais franchement, t'as intérêt à avoir un pilote expérimenté pour poser un A380 ou un B747 sans moteurs...
Lui par contre il regarde les masques tomber et il se dit tiens j'vais aller me balader dans la cabine plutôt :
www.youtube.com/watch?v=qDM7PE0j88M
Mais effectivement, ça ne fait qu'un petit quart d'heure...
Et encore, si par erreur 2 plateaux pareils étaient chargés a bord, on n'interdirait pas a l'un des pilotes de manger. Il faudrait juste respecter une durée de 30min entre chaque repas
Comme pour tous les accidents, c'est du à un enchaînement d'évènements qui n'auraient pas du se produire, il n'y a pas une seule cause.
Source: un pilote de ligne
A contrario, lors de sa certification, une Caravelle (avec des journalistes à bord) avait coupé la poussée des moteurs à la verticale de Paris et avait plané jusqu'à Lyon ou elle avait atterri, en remettant de la poussée je pense.
Les gros porteurs modernes avec les réacteurs sous les ailes doivent se situer entre ces deux extrêmes.
Ils manquent pas d'air "france".
Ok je sors.