Le commutateur téléphonique automatique inventé par jalousie

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Almon Strowger, un entrepreneur de pompes funèbres américain créa le commutateur téléphonique automatique car il était persuadé que la femme de son concurrent, opératrice au central téléphonique, redirigeait les appels des clients en deuil vers l'entreprise de son mari. Sept ans plus tard, il inventa même les premiers cadrans de numérotation.


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a écrit : Et donc, le faisait-elle vraiment? Seul Dieu le sait !

Ps: et la NSA bien sûre ;)

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a écrit : Quand il a crée ça, il a du être taxe de destructeur d'emplois, comme pour les caisses automatique de nos jours. Les caisses automatique faut les concevoir , les fabriquer , les entretenir , les surveiller etc ...

a écrit : Mon professeur d'électronique nous l'a dit la semaine dernière ! Comme quoi les profs ne disent pas que des conneries ^^ Ah oui ? Depuis quand les profs disent que des conneries ?

Suis-je la seule personne à penser à madame Olson de la petite maison dans la prairie ?

Ok, replaçons nous dans le contexte. Le premier commutateur électronique a été développé par Conolly & Mcig en 1879 (cf Telecommunication Switching and Networks par P. Gnanasivam). Mais en 1888 Strowger avec l'aide de son neveu est le premier à mettre au point un modèle fonctionnel et industrialisable dont il dépose le brevet en 1889. Deux ans plus tard il fonde une société avec deux associés (Harris et Meyer), et équipe un premier central téléphonique en 1892.

Là ce sont des faits.

Dans ce contexte, il y avait forcément un challenge à s'implanter sur ce nouveau marché.
Donc après dépôt de brevet, conférence de presse, stratégie marketing ...
Et quoi de mieux qu'une petite anecdote croustillante pour porter la notoriété de son produit ?

Je ne remets rien en cause dans l'anecdote, j'en donne une autre interprétation. Souvent il est dit que "l'histoire raconte que ...".
Il ne faut pas oublier que l'histoire est racontée par les hommes et pour les hommes. La frontière entre faits et légendes est parfois mince. Les moyens évoluent. Au moyen âge l'histoire et les actualités étaient racontées par des itinérants (troubadours, trouvères, estafettes, camelots ...). Aujourd'hui on a de multiples vecteurs de communications plus ou moins objectifs, et parmi eux le buzz internet prouve la puissance des anecdotes.

Croyez vous réellement que l'on doit la loi universelle de la gravitation à une pomme ?

Il n'y a que moi pour être trop bête et ne pas savoir ce qu'est un commutateur téléphonique automatique ?

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a écrit : S'était peut être le cas avant mais maintenant avec les automatisations ça sera de moins en moins evident.

Le but ultime d'une entreprise est de reduire ses coûts salariales en transferant les emplois humain vers des machines beaucoup plus sur et disponibles à chaque instant. Et le nouveau techn
icien derrière eux ne remplacera jamais les 40 autres virés pour cause de rentabilité.

Ainsi il arrivera un jour, dans cette recherche frénétique du profit et des reductions des coûts, une diminution de la demande a cause de ces gens démunis virés au nom du profit, qui aboutira exonerablement à une recession à issu incertaine.
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Certes, l'entrepreneur cherche à gagner sa vie confortablement (pas vous? ) mais il me semble qu'une part de responsabilité incombe également au client qui, désireux de toujours payer moins cher, impose à l'entreprise de toujours diminuer ses coûts. Et le client, c'est chacun d'entre nous. A méditer...

A méditer également le fait que la machine devait libérer l'homme du travail. Peut être faudrait-il enfin réfléchir à mieux partager le travail (et les revenus) qu'il reste.

"A la télé ils disent tous les jours : "Y a trois millions de personnes qui veulent du travail." C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait.". Coluche. Ça va bientôt faire 30 ans qu'il est mort...

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a écrit : Ah oui ? Depuis quand les profs disent que des conneries ? Excuses moi j'ai pas pensé à mettre "à prendre au second degré" !

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a écrit : Quand il a crée ça, il a du être taxe de destructeur d'emplois, comme pour les caisses automatique de nos jours. Mais non, elles se sont simplement reconverties...
Dans le téléphone rose :D

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a écrit : S'était peut être le cas avant mais maintenant avec les automatisations ça sera de moins en moins evident.

Le but ultime d'une entreprise est de reduire ses coûts salariales en transferant les emplois humain vers des machines beaucoup plus sur et disponibles à chaque instant. Et le nouveau techn
icien derrière eux ne remplacera jamais les 40 autres virés pour cause de rentabilité.

Ainsi il arrivera un jour, dans cette recherche frénétique du profit et des reductions des coûts, une diminution de la demande a cause de ces gens démunis virés au nom du profit, qui aboutira exonerablement à une recession à issu incertaine.
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C'est tout le probleme du systeme economique dans lequel on vie, tout simplement desastreux a long terme. On ne peux qu'attendre sa chute, pour essayer d'en construire un nettement plus ethique. Je precise que pour moi c'est une bonne chose de remplacer les hommes par des machines pour des taches qu'ils peuvent accomplir sans probleme, bien plus vite et plus precis. L'homme a alors plus de temps a se consacrer a des taches nettement plus interessantes et prolifiques, que les machines ne peuvent se charger (recherche, enseignement, ...)

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