Dans l'espace, personne ne vous verra pleurer

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Il est impossible de pleurer dans l'espace. Ce phénomène est dû à l'absence de gravité, qui empêche les larmes de couler. Le commandant Chris Hadfield, commandant de la station spatiale internationale s'y est essayé avec l'aide d'une bouteille d'eau pour simuler des larmes, sans succès, celles-ci restent autour de l'oeil.


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Allez, on envois Marion Cotillard...

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a écrit : Sur la station spatial internationale ISS, l'urine, la sueur et la vapeur sont récupérés puis transformé en eau afin de ne rien gaspiller.
Quelqu'un a posé la question par rapport au besoin (excrément notamment) dans l'espace. Et bien, ils sont récupérés à l'aide d'une sorte d'aspir
ateur. ( le procédé est plus compliqué mais c'est pour illustrer ). Tout ceci est expliqué dans le dernier magazine "ciel et espace". Afficher tout
Excellent magazine au passage.

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a écrit : L'urine doit sortir à une certaine pression ce qui fait qu'elle peut couler. Non pas du tout, dans ce cas la l'urine stagnerait en l'air en une boule de molécules ... En fait il y a tout un système qui s'adapte directement sur le corps de l'astronaute (homme ou femme) avec une aspiration ...
Voilà voilà la petite vie des toilettes de l'espace :3

a écrit : En effet ce sont des bêtises. Voici l'explication. Il y a de la gravité partout, puisque n'importe quelle masse exerce une attraction sur n'importe quelle autre masse, donc à proximité d'une planète, il y a forcément de la gravité. Le principe d'un satellite c'est qu'il est en orbite autour d'un corps céleste à une altitude et une vitesse telle que la force centrifuge compense exactement la force d'attraction donc il reste en orbite sans se rapprocher ni s'éloigner du corps autour duquel il est en orbite (on peut aussi imaginer qu'il tombe vers la planète comme n'importe quel objet libre de ses mouvement mais que dans le même temps, compte tenu de sa vitesse horizontale à laquelle il a été lancé, il avance vers l'espace d'une distance telle que, après cette chute et ce déplacement il se retrouve à la même distance de la planète mais un peu plus loin...). S'il tournait autour ce de corps un peu moins vite ou un peu plus vite, la force centrifuge ne compenserait plus exactement l'attraction et il tomberait ou s'éloignerait inexorablement. Normalement un satellite peut rester indéfiniment sur la même orbite, comme la lune autour de la terre, mais en pratique il y a des petites perturbations qui affectent les satellites artificiels, c'est pourquoi il y a des réserves de gaz dans tout satellite, ce gaz est envoyé dans des petits propulseurs en fonction des besoins de correction de la vitesse ou de la trajectoire. Les panneaux solaires servent à faire fonctionner le satellite pour ses besoins en électricité (pour le matériel de télécommunications, ou pour la vie à bord si c'est habité, etc.), pas à le diriger car on ne peut pas se diriger avec de l’électricité dans le vide (on peut se propulser dans l'air avec des moteurs électriques couplés à des hélices, mais un satellite ne peut pas être en orbite dans l'atmosphère car l'air le freinerait, donc il est toujours sur une orbite qui est dans le vide, au-delà de l'atmosphère terrestre). La particularité de l'orbite géostationnaire c'est qu'à cette distance de la terre, la vitesse à laquelle la force centrifuge compense l'attraction terrestre correspond à un tour de la terre en un jour, et donc dans le même temps (un jour), la terre a fait un tour sur elle-même, et comme cette orbite est au dessus de l'équateur, le satellite reste apparemment exactement au dessus du même point vu de la terre, ce qui est utile pour des satellites de télécommunications et de télévision pour pouvoir pointer les antennes. Comme le satellite est en équilibre entre l'attraction terrestre et la force centrifuge, tout ce qui est à l'intérieur (les gens, les objets, l'eau, etc.) n'a pas de poids et flotte librement. J'espère avoir été clair et j'objecte d'avance à ceux qui diraient que la force centrifuge n'existe pas qu'il y a déjà eu des débats à ce sujet et que, bien que ce soit un explication imagée, elle correspond à un phénomène physique et même le plus grands physiciens utilisent cette image. Afficher tout Pour le début, vous citez tout simplement la loi de newton sur l'attraction des corps et de gravitation, soit : F=Gmm'/d2. Donc oui, les masses s'attirent.
Mais on m'avait dis une fois que l'ISS était obligée de se repositionner pour rester en orbite, car la distance par rapport à la terre était insuffisante pour la maintenir sur son orbite. De ce fait, je suis allé vérifier, et il en est question sur Wikipedia ( Bien entendu, ce n'est pas ce que l'on peut appeler un site fiable.)
Quant à l'orbite géostationnaire, vous l'avez très bien expliqué mais je ne crois pas être dans l'erreur quand je dis que les satellites artificiels sont placés à environ 35000 km. Non?
Enfin, j'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur sur les panneaux solaires, j'admet mettre trompé!:)

En tout cas, je vous remercie pour le complément d'information que vous avez apporté!:)

a écrit : Tu as tout à fait raison. A vrai dire, la gravité terrestre à bord de l'ISS est à peu près la même qu'à la surface de la Terre. C'est la vitesse de la station qui compense la gravité terrestre et qui donne l'impression que l'ISS n'est soumise à aucune gravité. Pas tout à fait : la gravité est une force, donc assimilable à une accélération et non à une vitesse. En revanche une vitesse en rotation produit une accélération : la force centrifuge. Un satellite - naturel comme la lune ou artificiel comme la station spatiale - est en équilibre entre la force de gravité qui le ramène vers la terre, et la force centrifuge générée par la vitesse de son orbite. Avec Newton et Kepler on peut appréhender la plus part des phénomènes spatiaux ...

Quand on regarde Gravity et les problèmes auxquels Sandra Bullock doit faire face, je pense qu'il y a de quoi pleurer ...

a écrit : Pour le début, vous citez tout simplement la loi de newton sur l'attraction des corps et de gravitation, soit : F=Gmm'/d2. Donc oui, les masses s'attirent.
Mais on m'avait dis une fois que l'ISS était obligée de se repositionner pour rester en orbite, car la distance par rapport à la ter
re était insuffisante pour la maintenir sur son orbite. De ce fait, je suis allé vérifier, et il en est question sur Wikipedia ( Bien entendu, ce n'est pas ce que l'on peut appeler un site fiable.)
Quant à l'orbite géostationnaire, vous l'avez très bien expliqué mais je ne crois pas être dans l'erreur quand je dis que les satellites artificiels sont placés à environ 35000 km. Non?
Enfin, j'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur sur les panneaux solaires, j'admet mettre trompé!:)

En tout cas, je vous remercie pour le complément d'information que vous avez apporté!:)
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Les satellites sont placés sur l'orbite géostationnaire (qui est située à environ 35 000 km d'altitude) quand ça a un intérêt que le satellite soit fixe par rapport à la terre (donc pour les télécommunications, télévision, etc.) mais cette orbite est très éloignée et présente donc des inconvénients. Par exemple pour les satellites d'observation, il vaut mieux être plus près de ce qu'on observe et par ailleurs c'est bien que le satellite se déplace dans le ciel pour observer différents endroits de la terre à différents moments. Pour les satellites qui permettent de téléphoner à partir d'un téléphone mobile (iridium), ils sont aussi sur des orbites très basses sinon il faudrait que les téléphones mobiles aient des puissances d'émission énormes, donc ils se déplacent par rapport à la terre et y en a beaucoup pour qu'il y en ait toujours un de visible dans le ciel. Donc on peut mettre des satellites sur différentes orbites et chaque orbite a son intérêt.

Il me semble que les geostationnaires sont a environ 35 000 km car en fonction de leurs masses c est a cette altitude qu il tournent a la meme vitesse que la terre. Contrairement a l ISS (pour ne citer que lui ) qui orbite a environ 36 000 km/h pour maintenir son altitude de 300 ou 400 km. Apres la masse fait varier ces valeurs .

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a écrit : Pour le début, vous citez tout simplement la loi de newton sur l'attraction des corps et de gravitation, soit : F=Gmm'/d2. Donc oui, les masses s'attirent.
Mais on m'avait dis une fois que l'ISS était obligée de se repositionner pour rester en orbite, car la distance par rapport à la ter
re était insuffisante pour la maintenir sur son orbite. De ce fait, je suis allé vérifier, et il en est question sur Wikipedia ( Bien entendu, ce n'est pas ce que l'on peut appeler un site fiable.)
Quant à l'orbite géostationnaire, vous l'avez très bien expliqué mais je ne crois pas être dans l'erreur quand je dis que les satellites artificiels sont placés à environ 35000 km. Non?
Enfin, j'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur sur les panneaux solaires, j'admet mettre trompé!:)

En tout cas, je vous remercie pour le complément d'information que vous avez apporté!:)
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En ce qui concerne le repositionnement de la station spatiale : elle est située sur une orbite très basse (entre 300 et 400 km d'altitude) pour pouvoir être visitée plus facilement (ça consommerait beaucoup trop de carburant pour envoyer et ramener les équipages sur une orbite plus éloignée) et à cette altitude il y a encore un tout petit peu d'air et donc elle est constamment légèrement freinée par la trainée atmosphérique. Ca fait partie des perturbations qu'il faut corriger avec des petits jets de gaz pour qu'elle reste sur son orbite et ne finisse pas par perdre trop d'altitude jusqu'à entrer dans l'atmosphère et se détruire...

a écrit : Peut-on vraiment dire qu'il n'y a pas de gravité dans l'espace (Station internationale) alors que la Lune, qui est beaucoup plus loin, subit la gravité terrestre ? Et vîce versa la terre subit celle de la lune

a écrit : Les satellites sont placés sur l'orbite géostationnaire (qui est située à environ 35 000 km d'altitude) quand ça a un intérêt que le satellite soit fixe par rapport à la terre (donc pour les télécommunications, télévision, etc.) mais cette orbite est très éloignée et présente donc des inconvénients. Par exemple pour les satellites d'observation, il vaut mieux être plus près de ce qu'on observe et par ailleurs c'est bien que le satellite se déplace dans le ciel pour observer différents endroits de la terre à différents moments. Pour les satellites qui permettent de téléphoner à partir d'un téléphone mobile (iridium), ils sont aussi sur des orbites très basses sinon il faudrait que les téléphones mobiles aient des puissances d'émission énormes, donc ils se déplacent par rapport à la terre et y en a beaucoup pour qu'il y en ait toujours un de visible dans le ciel. Donc on peut mettre des satellites sur différentes orbites et chaque orbite a son intérêt. Afficher tout Sur internet, il est écrit que l'atmosphère a une épaisseur de 800km. Comment se fait-il que l'ISS ne souffre pas de l'usure et du frottement causée par celle-ci?
Cela voudrait dire que l'atmosphère est si rare au delà de 300km, qu'il est possible d'y faire orbiter des satellites?

Ce capitaine s'amuse comme il peut la haut. Il a ecrit une chanson disponible sur Youtube, et s'est pris en photo avec un sac rempli de weed, car "la weed est illegale dans certains etats terrestres". Sacre bonhomme !

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Donc dans gravity c'est une autre incohérence... On s'en fout, le film est cool ^^

a écrit : Sur internet, il est écrit que l'atmosphère a une épaisseur de 800km. Comment se fait-il que l'ISS ne souffre pas de l'usure et du frottement causée par celle-ci?
Cela voudrait dire que l'atmosphère est si rare au delà de 300km, qu'il est possible d'y faire orbiter des satellites?
L'atmosphère terrestre n'est pas enfermée dans un ballon, elle est simplement retenue par l'attraction de la terre, donc la concentration de l'air diminue très rapidement avec l'altitude, dès 8 km d'altitude (mont Everest) il n'y a plus assez d'air pour respirer, à partir de 250 à 300 km il y en a tellement peu que ça ne freine que légèrement les satellites et c'est une orbite utilisable moyennant une petite propulsion de temps en temps. Je ne sais pas comment est définie la limite de 800 km que vous indiquez car c'est difficile à définir. Peut-être peut-on fixer arbitrairement la limite quand il y a moins d'une molécule de gaz par m3 par exemple ?

a écrit : Tu as tout à fait raison. A vrai dire, la gravité terrestre à bord de l'ISS est à peu près la même qu'à la surface de la Terre. C'est la vitesse de la station qui compense la gravité terrestre et qui donne l'impression que l'ISS n'est soumise à aucune gravité. Exactement, en fait, la chute libre de la station dans le sens de l'orbite annule cette gravité, qui est légèrement inférieure à la gravité à l'altitude zéro, de 0,89g soit 89% de la gravité terrestre.

Des précisions dans la première réponse dans le lien suivant (en anglais)
physics.stackexchange.com/a/29933

Regardez la conférence TED ou il explique le phénomène original qu'il a expérimenté en pleine sortie dans l'espace !!!

Je viens d'apprendre quelque chose. . . Dans Gravity ça a du être dur de ne pas pleurer.. Je trouve ça limite frustrant

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Donc sur Terre, si on pleure la tête à l'envers, les larmes coulent sur nos sourcils puisque tout est histoire de gravité..?

a écrit : Dans l'espace les chagrins et autres tourments sont sans gravité . Je veux vivre dans l'espace, ça à l'air d'être plus cool que sur Terre:-)

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a écrit : J'ai du mal à comprendre en quoi cela prouve qu'on ne peut pas pleurer ?
Pleurer ce n'est pas le fait que les larmes coulent ou pas le long des joues, mais que les glandes lacrymales produisent des larmes... Donc on peut pleurer, mais on aura juste de l'eau plein des yeux en grande quantité, non ?
Ben oui, je pense que c'était ça qu'il voulait écrire?

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