Le fondateur de Kodak se suicida car il estimait son travail terminé

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George Eastman, le fondateur de Kodak et inventeur du premier appareil photo portable de série, s’est suicidé en laissant une note qui disait "Mon travail est effectué, pourquoi attendre ?". Grand philanthrope, il donna de son vivant un montant estimé à 100 millions de dollars principalement à l'Université de Rochester et au MIT.


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a écrit : On ne vit pas pour travailler, on travaille pour vivre.
Il aurait pu prendre une retraite bien méritée plutôt que de mettre fin à ses jours...
Chercher du travail pour avoir un salaire-en cela, presque tous les hommes des pays civilisés sont semblables; le travail est pour eux tous un moyen, et non le but lui même; c'est pourquoi ils ne font guère preuve de subtilité dans le choix de leur travail, pourvu qu'il rapporte bien.Mais il existe des hommes plus rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans prendre plaisir à leur travail: ce sont des hommes difficiles,qu'il est dur de satisfaire, qui n'ont que faire d'un bon salaire si le travail n'est pas lui-même le salaire de tous les salaires.À cette espèce d'homme exceptionnelle appartiennent les artistes et les contemplatifs de toute sorte, mais aussi ces oisifs qui passent leur vie à la chasse, en voyage, en affaires de coeur et en aventures.Ils veulent tous le travail et la peine pourvu qu'ils soient liés au plaisir, et le travail le plus pénible, le plus dur s'il le faut.Ils sont pour le reste d'une paresse résolue, quand bien même cette paresse aurait pour corrélat l'appauvrissement, le déshonneur, l'exposition de sa santé et de da vie.Ils ne craignent pas tant l'ennui que le travail dépourvu de plaisir : ils ont même besoin de beaucoup d'ennui pour réussir leur travail.Pour le penseur et pour tous les esprits inventifs,l'ennui est ce désagréable "temps calme" de l'âme qui précède la traversée heureuse et les vents joyeux; il doit le supporter,il doit attendre qu'il produise son effet sur lui:-voila précisement ce que les natures plus modestes ne peuvent absolument pas obtenir d'elles-mêmes !Il est commun de chasser l'ennui loin de soin par tous les moyens : tout comme il est commun de travailler sans plaisir.

a écrit : Chercher du travail pour avoir un salaire-en cela, presque tous les hommes des pays civilisés sont semblables; le travail est pour eux tous un moyen, et non le but lui même; c'est pourquoi ils ne font guère preuve de subtilité dans le choix de leur travail, pourvu qu'il rapporte bien.Mais il existe des hommes plus rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans prendre plaisir à leur travail: ce sont des hommes difficiles,qu'il est dur de satisfaire, qui n'ont que faire d'un bon salaire si le travail n'est pas lui-même le salaire de tous les salaires.À cette espèce d'homme exceptionnelle appartiennent les artistes et les contemplatifs de toute sorte, mais aussi ces oisifs qui passent leur vie à la chasse, en voyage, en affaires de coeur et en aventures.Ils veulent tous le travail et la peine pourvu qu'ils soient liés au plaisir, et le travail le plus pénible, le plus dur s'il le faut.Ils sont pour le reste d'une paresse résolue, quand bien même cette paresse aurait pour corrélat l'appauvrissement, le déshonneur, l'exposition de sa santé et de da vie.Ils ne craignent pas tant l'ennui que le travail dépourvu de plaisir : ils ont même besoin de beaucoup d'ennui pour réussir leur travail.Pour le penseur et pour tous les esprits inventifs,l'ennui est ce désagréable "temps calme" de l'âme qui précède la traversée heureuse et les vents joyeux; il doit le supporter,il doit attendre qu'il produise son effet sur lui:-voila précisement ce que les natures plus modestes ne peuvent absolument pas obtenir d'elles-mêmes !Il est commun de chasser l'ennui loin de soin par tous les moyens : tout comme il est commun de travailler sans plaisir. Afficher tout Beaucoup de plaisir à te lire. Un peu pompeux parfois. Mais joli style.

Manque de self(i)-controle sans doutes ....

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Devinez le dernier son qu'il ait entendu?
Clic

Il était atteint de dépression, donc il est passé par la case suicide ->

a écrit : Beaucoup de plaisir à te lire. Un peu pompeux parfois. Mais joli style. C'est un extrait d'un texte de Nietzsche.

Le suicide est dû a des causes dépressives mais s'il est un choix réfléchi, est-ce vraiment judicieux d'utiliser le mot suicide.
La mort assistée existe et est légal dans certain pays.

a écrit : Ton raisonnement est dangereux. Effectivement on a pas à juger quelqu'un qui pose ce genre d'acte, cela coule de source. Mais si quelqu'un a perdu le goût de la vie, faut le laisser ce suicider? Si c'était aussi simple...
Seulement l'expérience (je parle en tant qu'etudiant en psych
ologie) montre qu'une personne qui a des idées suicidaires, et qui c'est fait aider à les surmonter, est heureuse de continuer à vivre.
C'est ce que l'on nous apprend en premier: quand quelqu'un nous avoue une tentative de suicide très probable on arrête tout, on prend notre après midi, et on soutient exclusivement cette personne. Pourquoi? Parce que ça en vaut la peine.
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Il avait 78 ans, c'était pas un homme de 20 ans. Certains aide-soignant te raconteront que certaines personnes âgées disent "qu'ils attendent la mort".
A un certain âge, certaines personnes ne veulent plus être sur cette planète, pourquoi on les empêcherait si elles le souhaitent.

a écrit : Chercher du travail pour avoir un salaire-en cela, presque tous les hommes des pays civilisés sont semblables; le travail est pour eux tous un moyen, et non le but lui même; c'est pourquoi ils ne font guère preuve de subtilité dans le choix de leur travail, pourvu qu'il rapporte bien.Mais il existe des hommes plus rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans prendre plaisir à leur travail: ce sont des hommes difficiles,qu'il est dur de satisfaire, qui n'ont que faire d'un bon salaire si le travail n'est pas lui-même le salaire de tous les salaires.À cette espèce d'homme exceptionnelle appartiennent les artistes et les contemplatifs de toute sorte, mais aussi ces oisifs qui passent leur vie à la chasse, en voyage, en affaires de coeur et en aventures.Ils veulent tous le travail et la peine pourvu qu'ils soient liés au plaisir, et le travail le plus pénible, le plus dur s'il le faut.Ils sont pour le reste d'une paresse résolue, quand bien même cette paresse aurait pour corrélat l'appauvrissement, le déshonneur, l'exposition de sa santé et de da vie.Ils ne craignent pas tant l'ennui que le travail dépourvu de plaisir : ils ont même besoin de beaucoup d'ennui pour réussir leur travail.Pour le penseur et pour tous les esprits inventifs,l'ennui est ce désagréable "temps calme" de l'âme qui précède la traversée heureuse et les vents joyeux; il doit le supporter,il doit attendre qu'il produise son effet sur lui:-voila précisement ce que les natures plus modestes ne peuvent absolument pas obtenir d'elles-mêmes !Il est commun de chasser l'ennui loin de soin par tous les moyens : tout comme il est commun de travailler sans plaisir. Afficher tout Merci pour ce trait d'esprit très pertinent dans lequel j'ai l'arrogance de me retrouver.
Je me coucherai moins seul.
Amicalement

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a écrit : Oui, autant rendre à César ce qui lui appartient.

ekklesia09.blogspot.fr/2011/01/explication-de-textenietzsche-le.html?m=1

Sortir une aussi longue tirade sans même citer son auteur original...
Peut importe qui l'a dit.Et si tu penses que j'essaie d'attirer à moi le prestige d'autrui,tu fais fausse route.Non, citer l'auteur d'un texte philosophique invite parfois les lecteurs à réfléchir à son énonciateur plutôt qu'à son contenu.Ce qui est regretable: ce n'est pas l'auteur d'un discours qui est important mais le discours en lui même.

a écrit : Peut importe qui l'a dit.Et si tu penses que j'essaie d'attirer à moi le prestige d'autrui,tu fais fausse route.Non, citer l'auteur d'un texte philosophique invite parfois les lecteurs à réfléchir à son énonciateur plutôt qu'à son contenu.Ce qui est regretable: ce n'est pas l9;auteur d'un discours qui est important mais le discours en lui même. Afficher tout Mentionner l'auteur et l'œuvre est une forme d'honnêteté intellectuelle, lorsque l'on fournit une citation, d'autant plus si elle est longue.

Cela permet en outre de remettre la citation dans son contexte au besoin, ce qui évite les sélections hasardeuses qui n'auraient rien à voir avec les intentions ou la pensée de l'auteur.

Cela permet aussi de vérifier que le contenu n'en a pas été altéré pour modifier le message et servir un tout autre discours.

Bref : transparence et honnêteté intellectuelle.

a écrit : C'est lâche de se suicider, même si il t'arrive tout les malheur du monde se suicider ne résout jamais rien
Ça a tendance a blesser plus qu'autre chose
Donc ne me dite pas qu'il était philanthrope s'il vous plaît et non je ne suis pas dans un paralogisme comme tu pourrais le concevoir :)
Tu ne dois pas être passé par là pour dire de telles conneries...?

Même si dans l'idée c'est sûr que le suicide n'est pas une bonne chose, c'est par contre totalement débile et irrespectueux de dire que le suicide est quelque chose de lâche. C'est bien souvent un acte de désespoir, ou un appel à l'aide...

Imagine-toi une seconde cette situation :
Un homme a un accident de voiture, il perd sa femme et ses enfants.
Il tombe dans une profonde déprime, il ne va plus au boulot.
Il perd son travail, les dettes s'accumulent, et il n'a plus de famille.
Les seuls êtres qu'il aimait sont morts.
On lui saisi sa maison, il se retrouve à la rue, seul, déprimé, abattu...

Ose me dire que dans cette situation tu ne penserais pas au suicide.

Je sais, j'ai pris une situation assez violente, mais des cas comme ça existent.

Dans ce cas là oserais-tu dire que s'il se suicide, c'est un lâche ?

À méditer...

a écrit : Je trouve ça plus idiot que respectueux de sa part car chacun de nous a une utilité dans la vie et elle ne constitue pas à se retirer à la moindre chose de faite Hahahah essaye de chercher "les moindres " choses que ce grand homme a fait...

a écrit : En quoi le suicide enlèverait-il toute la dimension philanthrope des bonnes actions du monsieur? Ton raisonnement m'a tout l'air d'être un grossier paralogisme du genre:
A = le suicide c'est mal
B = la philanthropie c'est bien
Et vu qu'un positif multiplié par un néga
tif, ça fait un négatif, c'est pas bien, donc A et B ne vont pas ensemble. Afficher tout
Ou peut être tout simplement parce que le fait d'aimer l'humanité (philanthropie) s'associe mal avec le fait de vouloir soi même se suicider.

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