La lame d'un katana est d'abord droite

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La lame du katana (sabre traditionnel japonais) est forgée droite, comme une épée. Ce n'est que lors de sa trempe (on la met dans un liquide pour la refroidir) qu'elle prend sa forme courbe. Ceci étant dû à une trempe sélective : le forgeron joue avec les températures afin de donner des propriétés différentes au tranchant et au dos de la lame. Cette courbure permet d'ailleurs d'identifier les katanas traditionnels et dire quel forgeron l'a fait.


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a écrit : Merci pour ce complément d'anecdote, très intéressant !

En revanche y a une chose que je comprends pas, tu dis que plus on ajoute de couches, plus la lame gagne en tranchant et perd en solidité, ça ne devrait pas être le contraire? Plus il y a de couche, plus c'est solide mais moins c'est tranchant?
Je pense que structurellement, plus il y a de couches, plus l'intégrité totale du sabre est affaiblie. Imagine une pâte feuilletée, c'est un peu pareil.

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a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Merciiiiiii, si ta d'autre informations hésite pas lol

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a écrit : Oui mais tout le monde peut posséder une épée! Ce n'est pas le cas pour un katana... c'est tout aussi important qu'un titre de noblesse finalement. De plus il y a une dimension religieuse qui est lié au katana qu'il n'y a pas avec l'épée: un sabre peut très bien être la résidence d'un kami (comme un arbre ou un rocher dailleurs) Afficher tout Effectivement, je n'ai pas vu cela sous cet angle. Merci de m'avoir corrigé.

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a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Franchement, t'aurais continuer ça ne m'aurait pas dérangé ! Très intéressant car j'ai toujours été fasciné par cette arme et par la culture des samouraïs ainsi que de leurs valeurs.. Merci pour tes précisions !

a écrit : Non justement , c'est pour cela que le principe du katana est de tuer en un seul coup , contrairement au épée médiéval ( qui sont beaucoup plus résistante mais plus lourde et moins tranchante )les samurais essayer d'éviter le plus possible les contact entre lame pour ne pas la fragiliser. Je crois que c'est une question de teneur en carbone , regarde sur YouTube , y'a un documentaire des plus intéressant à ce sujet qui explique de A à Z la fabrication de ces chef d'œuvre ;) Afficher tout Le mythe est répandu, mais la comparaison est fausse. À longueur égale, une épée médiévale va peser en moyenne le même poids qu'un katana traditionnel. La lame seule, sans la monture, est plus lourde sur le katana, en partie dû à son dos épais qui soutient le reste de la lame.

En ce qui regarde la résistance, il est vrai que les épées européennes bénéficiaient d'un meilleur acier de base (d'ailleurs aussi utilisé avec un système similaire quant à l'élimination des impuretés jusqu'à l'invention du haut-fourneau), mais c'est surtout que, après un certain point, les lames étaient traitées différemment après la forge:
le forgeron japonais effectue une trempe différentielle, qui durcit le tranchant plus que le dos. Ce dos plus mou va également servir à absorber les chocs, mais peut se plier (après, il suffit d'aller voir le forgeron pour qu'il le remette en place).
Le forgeron européen fait la trempe d'un coup, mais effectue ensuite un revenu en remettant la lame dans le feu. Cela "déstresse" le métal et le rend plus élastique. Une épée européenne va donc pouvoir se plier et se remettre en place, un peu comme un ressort.

Pour ce qui est du tranchant, celui d'un katana est effectivement plus dur (plus haute teneur en carbone), mais pour le reste... Tout dépend de celui qui a aiguisé la lame! L'obsession par rapport au tranchant des épées est relativement moderne. En bataille, une épée trop tranchante signifie surtout que son fil est plus fragile. Ni les Japonais, ni les Européens n'aiguisaient leurs épées plus que nécessaire à l'époque.

Enfin, pour ce qui est de tuer en un seul coup, c'est en fait le but de virtuellement toutes les épées! Simplement, le gars d'en face n'est habituellement pas trop d'accord, ce qui fait que l'on retrouve des systèmes traditionnels de combat très développés dans la plupart des cultures utilisant des épées.

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a écrit : Le mythe est répandu, mais la comparaison est fausse. À longueur égale, une épée médiévale va peser en moyenne le même poids qu'un katana traditionnel. La lame seule, sans la monture, est plus lourde sur le katana, en partie dû à son dos épais qui soutient le reste de la lame.

En ce qui regarde la rés
istance, il est vrai que les épées européennes bénéficiaient d'un meilleur acier de base (d'ailleurs aussi utilisé avec un système similaire quant à l'élimination des impuretés jusqu'à l'invention du haut-fourneau), mais c'est surtout que, après un certain point, les lames étaient traitées différemment après la forge:
le forgeron japonais effectue une trempe différentielle, qui durcit le tranchant plus que le dos. Ce dos plus mou va également servir à absorber les chocs, mais peut se plier (après, il suffit d'aller voir le forgeron pour qu'il le remette en place).
Le forgeron européen fait la trempe d'un coup, mais effectue ensuite un revenu en remettant la lame dans le feu. Cela "déstresse" le métal et le rend plus élastique. Une épée européenne va donc pouvoir se plier et se remettre en place, un peu comme un ressort.

Pour ce qui est du tranchant, celui d'un katana est effectivement plus dur (plus haute teneur en carbone), mais pour le reste... Tout dépend de celui qui a aiguisé la lame! L'obsession par rapport au tranchant des épées est relativement moderne. En bataille, une épée trop tranchante signifie surtout que son fil est plus fragile. Ni les Japonais, ni les Européens n'aiguisaient leurs épées plus que nécessaire à l'époque.

Enfin, pour ce qui est de tuer en un seul coup, c'est en fait le but de virtuellement toutes les épées! Simplement, le gars d'en face n'est habituellement pas trop d'accord, ce qui fait que l'on retrouve des systèmes traditionnels de combat très développés dans la plupart des cultures utilisant des épées.
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Merci pour les renseignements :) Pour le fait que le katana est fait pour tuer en un coup , je voulais dire que c'est le " style de combat" qui cherche cette performance , sauf erreurs de ma part il me semble que les bretteurs japonais cherchent le moins possible le contact entre lame et à dévier le Côté tranchante avec le côté non tranchant car la lame reste assez fragile dans son ensemble . De plus tout est basée sur une seul et unique attaque qui tuerai en un coup l'adversaire . Après ce que je dis vient de divers documentaire à ce sujet ,donc corrige moi si je me trompe .

a écrit : Merci pour les renseignements :) Pour le fait que le katana est fait pour tuer en un coup , je voulais dire que c'est le " style de combat" qui cherche cette performance , sauf erreurs de ma part il me semble que les bretteurs japonais cherchent le moins possible le contact entre lame et à dévier le Côté tranchante avec le côté non tranchant car la lame reste assez fragile dans son ensemble . De plus tout est basée sur une seul et unique attaque qui tuerai en un coup l'adversaire . Après ce que je dis vient de divers documentaire à ce sujet ,donc corrige moi si je me trompe . Afficher tout Je t'en prie!
Oui oui, c'est bien ce que je voulais dire: dans l'idéal, le style de combat cherche à tuer le plus rapidement possible, que ce soit au Japon ou en Europe. En revanche, les deux systèmes prévoient également la possibilité que l'adversaire se défende et riposte, ce qui explique le grand nombre de techniques enseignées par les maîtres des deux ethnies.
C'est facile à voir en regardant les katas: si un seul coup suffisait à chaque fois, il n'y aurait pas besoin de faire des enchaînements! Même chose en Europe: même si une grande partie de l'art a été perdu, les manuscrits d'escrime du 14e siècle et plus tard décrivent également des "pièces", des enchaînements montrant que faire face à quelle réaction de l'adversaire.
Une chose que ces deux arts martiaux ont en commun est cependant la volonté d'achever l'ennemi du premier coup: dans un de ces enchaînements, le premier coup est généralement fatal si l'adversaire ne se défend pas correctement. C'est seulement s'il sait réagir qu'il faut passer à la suite.

Sinon, c'est vrai que l'escrime japonaise a tendance à plutôt dévier les coups avec le dos (tiens, d'ailleurs on voit bien que cela va contre l'idée du combat terminé en un seul coup, puisqu'il y a des parades!) pour épargner le tranchant plus fin et dur, donc plus cassant. Le dos étant plus mou et surtout bien plus massif, il peut encaisser les coups beaucoup mieux! (Je ne qualifierais par contre pas vraiment le katana de "fragile", bien que certaines constructions de lames soient moins résistantes que d'autres - je pense par exemple aux katana "maru", qui n'utilisent qu'un acier pour toute la lame.)
L'escrime historique européenne a elle tendance à utiliser le plat de la lame à cet effet (ou aussi le dos sur des armes à un seul tranchant, comme le fauchon).

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a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Le sochu kitae en technique de forge aussi
Sinon j'approuve fortement ton admiration pour les armes nippones

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a écrit : La réalisation d'un katana est un travail phénoménal. Chaque artisan, depuis le forgeron jusqu'au maître aiguiseur, passe des heures et des jours sur son ouvrage. Ce qui explique la qualité extraordinaire de ces lames et surtout le prix astronomique d'un katana traditionnel ! Un Katana était surtout une arme décorative et peu utilisée en guerre. Les samouraïs préféraient d'ailleurs les "lances" et sortaient leur katana quand dernier recours.
De plus, les katanas se brisaient souvent au combat car ils étaient peu résistant dû à un acier de mauvaise qualité.

a écrit : La réalisation d'un katana est un travail phénoménal. Chaque artisan, depuis le forgeron jusqu'au maître aiguiseur, passe des heures et des jours sur son ouvrage. Ce qui explique la qualité extraordinaire de ces lames et surtout le prix astronomique d'un katana traditionnel ! Qualité exceptionnelle ? Malheureusement, non. En effet, les lames était forgée avec plusieurs couche de metal, mais pour la seule et unique raison que celui ci était de très mauvaise qualité. Il faut savoir que les katanas (traditionnel, aujourd’hui, on a de meilleur matériaux, évidemment...) se cassait vite et était fragile. Désolé d’avoir brisé le mythe, vous pouvez me haïr, je le comprend hehe.

a écrit : D'ailleurs sachez que la lame d'un katana est issu d'un acier extrêmement spécial qu'on ne retrouve nul par ailleurs et qui se créer par une pratique millénaire et remplie de religion shintô. Le forgeron fait monter la température des minerais de manière traditionnelle dans un grand bac pendant une grosse dizaine de jours. Ensuite on obtient de grossiers minerais que le forgeron sélectionnera pour former la lame. Il fera attention à bien les sélectionner. Ensuite un rituel pour remercier le kami de la montagne se fera. Le kami de la montage dont le nom m'échappe à souvent été associé aux forgerons.

Plus tard le forgeron s'occupera de la lame et martelera l'acier en le pliant et repliant pouvais former plusieurs milliers de couches. Néanmoins plus les couches seront nombreuses plus la lame gagnera en tranchant mais perdra en solidité. Ensuite la lame sera envoyer à un polisseur qui fera ressortir toute la beauté de l'arme. On peut utiliser jusqu'à une soixantaine de pierres différentes pour cette étape et peut être fait en deux/trois jours.
Finalement le forgeron pourra apposer sa marque et celle de sa famille sur la lame. Généralement être forgeron est une affaire de famille.

Au japon médiéval on essayait le tranchant en décapitation un prisonnier et cela ne devait pas être fait par le futur propriétaire de l'arme.

Un katana ou un wakizashi ne doit jamais parer avec la lame mais avec son dos afin de préserver son arme mais d'amocher celle de l'adversaire.

Il existe plusieurs types d'armes nippone, la plus fameuse étant le katana qui peur se porter en daisho avec un wakizashi, un sabre plus court d'une trentaine de cm qui pouvait être porté par des non-samourai.
Cette pratique à été popularisé par la figure du bushi: Musashi Myamoto.

Un katana est offert au fils d'un samurai lors de sa naissance et il ne s'en séparera jamais, jusqu'à sa mort.

Il y a tant à dire sur les armes japonaise que je pense que je vais m'arrêter là...
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Pourquoi tout est au futur ?