Un gigantesque palais découvert en Crète de plus de 3500 ans

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Le palais de Cnossos était un gigantesque palais situé au nord de la Crète, dont la construction a commencé il y a environ 4000 ans. Le palais est un ensemble de plus de 1 000 pièces imbriquées. Ses ruines n'ont été découvertes qu'en 1878 et ont révélé l'existence d'une civilisation très avancée : la civilisation minoenne. Cette civilisation a périclité vers -1500 dans des circonstances encore peu claires.


Tous les commentaires (48)

a écrit : Térence a aussi écrit "Quot homines tot sententiae" (autant d'hommes, autant d'opinions).
En effet, il y a peut-être un certain flou dans votre chronologie:
- Térence vers 190 BCE à 159 BCE
- Sénèque vers 4 BCE à 65 CE
- Épictète 55 CE à 135 CE
- Marc Aurèle 121 CE à 1
80 CE
Ils ont eu du mal à se cotoyer longtemps...

Relisez vos classiques: le citation est dans le Heauton Timorumenos, au tout début de la pièce (Acte I, scène 1, ligne 25).
Elle est citée complètement hors du contexte: c'est la piètre excuse d'un individu qui est pris à mettre son nez dans les affaires des autres, s'attirant à juste titre un "de quoi je me mêle?". La seule variante, selon les éditions, est que parfois "nihil" n'est pas abrégé en "nil".
Térence, auteur comique, n'a certainement pas imaginé la portée que cette phrase pouvait avoir.
Je ne sache pas que Sénèque l'eût reprise. Si oui, je serais ravi d'apprendre les références précises.

Quant à votre définition du stoïcisme, je crois aussi qu'elle est à réviser auprès d'auteurs sérieux.
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Loin de moi l'idée que Sénèque est "l'inventeur" de cette fameuse citation. Il l'a reprise, et ce plusieurs fois , notamment dans sa correspondance avec lucilius (lettres 14, 45 et 53 pour être exact).

Je n'ai jamais dit que Sénèque, Épictète et marc Aurèle s'étaient côtoyés, simplement Qu'ils étaient tous les trois des figures du stoïcisme impérial (d'où mon sens dans "aux côtés).

Enfin merci de votre inquiétude, mais je connais un peu (sans être une spécialiste) la doctrine stoïcienne. Et ce que je citais là n'était qu'un simple aspect de la doctrine stoïcienne, et notamment de la doctrine stoïcienne telle que développée par Sénèque et le stoïcisme impérial (il suffit de lire par exemple les pensées de Marc Aurèle qui en parle très fréquemment).

Apprenez donc à ne pas tout lire au pied de la lettre, j'exprimais juste une pensée, d'un auteur. ça évitera d'essayer de rabaisser inutilement les autres.
Bonne journée :)

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a écrit : Térence a aussi écrit "Quot homines tot sententiae" (autant d'hommes, autant d'opinions).
En effet, il y a peut-être un certain flou dans votre chronologie:
- Térence vers 190 BCE à 159 BCE
- Sénèque vers 4 BCE à 65 CE
- Épictète 55 CE à 135 CE
- Marc Aurèle 121 CE à 1
80 CE
Ils ont eu du mal à se cotoyer longtemps...

Relisez vos classiques: le citation est dans le Heauton Timorumenos, au tout début de la pièce (Acte I, scène 1, ligne 25).
Elle est citée complètement hors du contexte: c'est la piètre excuse d'un individu qui est pris à mettre son nez dans les affaires des autres, s'attirant à juste titre un "de quoi je me mêle?". La seule variante, selon les éditions, est que parfois "nihil" n'est pas abrégé en "nil".
Térence, auteur comique, n'a certainement pas imaginé la portée que cette phrase pouvait avoir.
Je ne sache pas que Sénèque l'eût reprise. Si oui, je serais ravi d'apprendre les références précises.

Quant à votre définition du stoïcisme, je crois aussi qu'elle est à réviser auprès d'auteurs sérieux.
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Tiens, (au cas où hein) voici un extrait d'une de ces lettres.
Je te la donne en latin aussi, au cas où encore tu voudrais être sûr que ce n'est pas moi qui aurait fait une libre traduction. Ce passage va également dans le sens du cosmopolitisme fondé sur la rationalité universelle en partage , et de la fraternité naturelle qui en découle telle que je l'évoquais plus haut. Voilà comme ça les deux points que tu ne connaissais pas et sur lesquels tu as osé me dire d'aller réviser la doctrine stoïcienne, te prouvent ici que je ne suis pas la seule à nécessiter des révisions.
PS : je reste quand même choquée du fait que tu aies pu prendre l'expression "aux côtés de" au sens de côtoyer qui est une pourtant une expression courante du langage figuré. J'ai trouvé ça assez pitoyable d'essayer de me rabaisser la dessus en me citant des dates que je connais deja.
De même essayer de me rabaisser en me disant que je dois réviser la doctrine stoïcienne , alors que je n'en ai pourtant cité qu'une infime partie. Ce n'est pas parce que tu la connaissais pas, et que tu connais seulement les grandes lignes du stoïcisme, qu'elle n'en fait pas partie.
Enfin que dire du fait que tu me reproches d'attribuer une citation à Sénèque (alors que j'ai seulement dit qu'il l'utilisait, non qu'il en était l'auteur) alors que tu le prives toi même de cette citation. sûrement parce que tu ne la connaissais pas non plus ...Le terme provenir était sûrement mal choisi, et ouvert à la confusion je l'avoue, mais inutile de me bondir dessus ainsi voyons ! J'ai simplement oublier le mot "aussi". " cette citation provient aussi de Sénèque ", mille excuses.
Bref, evite de faire des reproches aux autres alors qu'ils naissent de reproches que tu as toi même à te faire.
Tiens, enjoy :

Natura nos cognatos edidit, cum ex isdem et in eadem gigneret; haec nobis amorem indidit mutuum et sociabiles fecit. Illa aequum iustumque composuit; ex illius constitutione miserius est nocere quam laedi ; ex illius imperio paratae sint iuuandis manus. Ille uersus et in pectore et in ore sit : Homo sum, humani nihil a me alienum puto. Habeamus ! In commune nati sumus. Societas nostra lapidum fornicationi simillima est, quae, casura nisi in uicem obstarent, hoc ipso sustinetur.

La nature, en nous formant des mêmes éléments et pour les mêmes fins, nous a créés parents ; c'est elle qui nous a liés les uns aux autres par un attachement mutuel et nous a faits sociables ; elle qui a établi la justice et l'équité ; c'est la vertu de ses lois qu'il est plus fàcheux de faire que de recevoir du mal ; c'est d'après son ordre que nos mains doivent être toujours prêtes à secourir nos semblables. Ayons toujours, dans le cœur et à la bouche cette maxime : « Homme, je ne puis regarder comme étranger rien de ce qui touche les hommes ». Pénétrons-nous-en ; nous sommes certainement nés pour vivre en commun. Notre société ressemble à une voûte qui tomberait si ses diverses parties ne se prêtaient un support mutuel.

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a écrit : Térence a aussi écrit "Quot homines tot sententiae" (autant d'hommes, autant d'opinions).
En effet, il y a peut-être un certain flou dans votre chronologie:
- Térence vers 190 BCE à 159 BCE
- Sénèque vers 4 BCE à 65 CE
- Épictète 55 CE à 135 CE
- Marc Aurèle 121 CE à 1
80 CE
Ils ont eu du mal à se cotoyer longtemps...

Relisez vos classiques: le citation est dans le Heauton Timorumenos, au tout début de la pièce (Acte I, scène 1, ligne 25).
Elle est citée complètement hors du contexte: c'est la piètre excuse d'un individu qui est pris à mettre son nez dans les affaires des autres, s'attirant à juste titre un "de quoi je me mêle?". La seule variante, selon les éditions, est que parfois "nihil" n'est pas abrégé en "nil".
Térence, auteur comique, n'a certainement pas imaginé la portée que cette phrase pouvait avoir.
Je ne sache pas que Sénèque l'eût reprise. Si oui, je serais ravi d'apprendre les références précises.

Quant à votre définition du stoïcisme, je crois aussi qu'elle est à réviser auprès d'auteurs sérieux.
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Une dernière qui corrobore encore le sens dont fait usage Sénèque par cette citation ; et cette idée d'une fraternité naturelle universelle.
Extraite ici de la Lettre 95, 3 à Lucilius :

Voici une seconde question : comment faut-il agir avec les hommes? Qu'y répondons-nous, et quels sont nos préceptes? Qu'on épargne le sang humain? Combien c'est peu de ne pas nuire à qui l'on doit faire du bien! La belle gloire en effet pour un homme de n'être point féroce envers son semblable! Nous lui prescrivons de tendre la main au naufragé, de montrer la route à l'homme qui s'égare, de partager son pain avec celui qui a faim. Quand aurai-je fini de dire tout ce dont il doit s'acquitter ou s'abstenir, moi qui puis lui tracer en ce peu de mots-la formule du devoir humain : ce monde que tu vois, qui comprend le domaine des dieux et des hommes, est un : nous sommes les membres d'un grand corps.La nature nous a créés parents, en nous tirant des mêmes principes et pour les mêmes fins. Elle a mis en nous un amour mutuel et nous a faits sociables ; elle a établi le droit et le juste, elle a décrété que l'auteur du mal serait plus à plaindre que celui qui le souffre; elle commande, et je trouve toutes prêtes des mains secourables. Qu'elle soit dans nos cœurs et sur nos lèvres cette maxime du poète : « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger ».

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a écrit : Les sources ne sont pas à jour. L'hypothèse généralement admise maintenant est que la florissante civilisation crétoise, antérieure à celle de Mycènes et de la Grèce classique, a été détruite par un terrible tsunami dû à l'éruption de Théra/Santorin, un peu au nord. Le gigantesque "calderon" est encore là.
Le pire n'a pas été le tsunami en soi, mais l'anarchie qui a suivi: plus personne ne croyait aux dieux ni à leurs prêtres, Heraklion a été désertée, les habitants cherchant refuge dans les hauteurs.
Platon fait allusion à une terre disparue, d'où le mythe de l'Atlantide, probablement lié.
Sources: chercheurs et enseignants de l'Imperial College London.
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Je suis désolée mais ce sont tes sources qui ne sont pas à jour... :). L'éruption de santorin a eu lieu bien avant l'extinction de la civilisation (plusieurs dizaines d'années). Quelques incendies ont été mis au jour aux alentours de la période d'extinction, ce qui fait pencher les hypothèses vers une révolte contre le système en place. Cependant, à l'heure actuelle les archéologues n'ont absolument aucune idée des raisons de la fin de cette civilisation! Et on ne le saura peut être jamais... ce qui est assez dingue je trouve :).

Source : mon métier de Protohistorienne

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Quand on visite Cnossos, on tombe sur des ruines et du béton armé peint de façon degueulasse sous les conseils d'Evans.

Visitez plutôt le musée d'Heraklion et là vous verrez les chefs d'œuvre de cette civilisation. Notamment le travail sur les bijoux.

J'ai également préféré le Palais de Malia, sûrement parce qu'il est présenté quasiment à l'état brut.

Et enfin, quelque chose de fabuleux à faire en Crète, aller visiter le port de Mochlos, traverser à la nage les 200m qui vous séparent de l'île en face et explorer les ruines minoennes librement. Un vrai rêve !!

La civilisation minoenne n'est pas de -1500 AVJC mais de -500 à -200 fin de l'apogée de la Grèce antique, par ailleurs la civilisation minoenne étais déjà très avancer en terme de construction et de l'utilisation des matières première comme le fer

a écrit : La civilisation minoenne n'est pas de -1500 AVJC mais de -500 à -200 fin de l'apogée de la Grèce antique, par ailleurs la civilisation minoenne étais déjà très avancer en terme de construction et de l'utilisation des matières première comme le fer Je suis désolée mais c'est totalement faux :/. Revérifie tes sources :)

a écrit : Je suis désolée mais c'est totalement faux :/. Revérifie tes sources :) Sur Wiki, ils disent de 2700 à 1200 av JC, c'est ça les bonnes dates ?