Paris a eu des salles de cinéma clandestines

Proposé par
le
dans

Depuis les années 80, à Paris, un groupe appelé La Mexicaine de Perforation organise des séances de cinéma clandestines dans toutes sortes d'endroits, comme des salles de cinéma après leur fermeture, des monuments, ou même des salles souterraines dans les anciennes carrières de Paris. Ainsi, en 2004, la police découvrit une salle de cinéma sous le Palais de Chaillot.


Tous les commentaires (35)

a écrit : Merci pour les clarifications, je viens de regarder les sources que tu cites. Sur Wikipedia je vois :"L'appellation de catacombes, dans le cas de la ville de Paris, est abusive. Il s'agit en réalité d'un ossuaire, les os ayant été déplacés depuis des cimetières.". L'argument me semble faible, car si des os identifiés sont exhumés, par exemple pour être transférés dans un lieu plus convenable (un cas récent est celui de Richard III), la nouvelle sépulture garde le nom de "tombe" - "catacombe" si elle est souterraine.
Plus exact serait, je crois, de dire qu'un "ossuaire" est un tas d'ossements anonymes (cas des "catacombes?" de Paris, Douaumont,...), alors que dans les catacombes de Rome les sarcophages et niches sont nommés.
Mais comme le sens des mots dérive, et qu'elles ont été nommées ainsi en pleine période du français classique, nous n'allons pas nous disputer pour ça. ;)

Cher tous (je modifie mon intro pour ne pas être censuré), Les sources citées dans cette anecdote ne sont pas celle que j'avais fourni initialement et me semblent un peu douteuses. J'avais utilisé comme source le livre écrit par le groupe, où ils expliquent comment le coup de la "salle de 400 m2" dont parle Libé c'est une pure invention des journalistes, qui n'ont jamais mis les pieds là-bas. www.amazon.fr/La-Culture-en-clandestins-LUX/dp/2754103414 Y'a deux autres sources qui montrent très clairement la bêtise des journalistes, c'est le plan des catacombes où on voit très bien la taille des salles www.pdf-maps.com/maps/105662/paris-underground-map/ et le documentaire sur La Mexicaine De Perforation, où on voit la salle en fonctionnement (et elle est vraiment plus petite) vimeo.com/51365068 Voilà voilà…

Tous les cataphiles connaissent cet endroit... d'ailleurs pas bien loin il y a les vestiges du pavillion de l'Australie d'une des expos universelles de Paris (je ne sais plus laquelle).

La salle en question est petite, alimentée en éléctricité "généreusement" par la RATP. Tout proche, un petit espace aménagé en buvette appelé "à la Hague bar"... situé sous le Trocadéro

A noter que cette zone des "catas" est petite. Elle est aussi sur la rive droite de la Seine et elle est donc isolée du réseau principal des catacombes qui est essentiellement localisé sur la rive gauche.

a écrit : L'argument me semble faible, car si des os identifiés sont exhumés, par exemple pour être transférés dans un lieu plus convenable (un cas récent est celui de Richard III), la nouvelle sépulture garde le nom de "tombe" - "catacombe" si elle est souterraine.
Plus exact serait, je crois, de
dire qu'un "ossuaire" est un tas d'ossements anonymes (cas des "catacombes?" de Paris, Douaumont,...), alors que dans les catacombes de Rome les sarcophages et niches sont nommés.
Mais comme le sens des mots dérive, et qu'elles ont été nommées ainsi en pleine période du français classique, nous n'allons pas nous disputer pour ça. ;)
Afficher tout
Totalement d'accord! Je viens de voir les définitions, et nous avions tous les deux raison, en effet, une catacombe est un ossuaire en milieu souterrain. Les deux termes appliquent dans ce cas, catacombe plus précis. ;)

a écrit : Une source compare le sous-sol de Paris à un gruyère. C'est tout-à-fait juste: Paris a été longtemps une carrière de gypse, dont il a été fait du plâtre, servant à la construction de la plupart des immeubles locaux et exporté mondialement. Les Catacombes sont les plus connues, car les seules autorisées au public; mais même les spécialistes ne sont pas sûrs de les avoir toutes répertoriées, et certaines n'ont été découvertes que par un fontis accidentiel (écroulement de la voûte).
Source: fr.wikipedia.org/wiki/Carri%C3%A8res_souterraines_de_Paris
Afficher tout
Pour ceux qui se demandent pourquoi on creusait sous la ville au risque de créer des éboulements et d'engloutir des habitations : on ne creusait pas sous la ville mais à proximité. Les matériaux utilisés pour la construction étaient récupérés à proximité immédiate : pourquoi aller chercher plus loin et se donner une peine inutile de transporter les matériaux sur de longues distances si on peut trouver la même chose aux portes de la ville ?. Et la ville s'est étendue après... Par endroit il y avait tellement de trous d'anciennes carrières qu'il a fallu construire des ponts (sous terre) au lieu de creuser lors des travaux du métro. A d'autres endroits il n'y a rien : ni trou, ni réseau, ni vestige d'aucune sorte, sous le jardin des tuileries par exemple, à part un petit central téléphonique dans un coin (sauf si on a creusé un parking ou un métro depuis, mes renseignements datent un peu).

a écrit : Sinon dans le même genre il y a les Untergunther qui restaurent clandestinement des éléments du patrimoine parisien. Leur coup d'éclat le plus connu c'est d'avoir réparé l'horloge du Panthéon, en 2007. Ils n'ont pas été condamnés heureusement.
Source: un article de Science et Vie Junior q
ui date un peu, mais ils en parlent aussi dans la source wikipédia Afficher tout
L'ironie veut que le directeurs du panthéon, irrité de cette action, ordonna la destruction du mécanisme rénovée à un employé.
... Un Employé qui se contenta de retirer une piéce du mécanisme. Stoppant l'horloge, mais ne la détruisant pas et en attendant un directeur plus compréhensif >w>

Posté le

android

(8)

Répondre

D'ailleurs Paris vis dans le risque constant de s'écrouler vu comment son sol est meuble et bourré de troue

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je ne vois pas trop ou est la résistance, résistance contre quoi? Y a une menace sur le cinéma? Résistance contre la mainmise des sociétés d'éditeurs qui chouinent contre le piratage alors qu'ils n'ont jamais fait autant de pognon que maintenant par exemple?

a écrit : Non justement, le cinéma n'est aucunement menacé. Le nombre d'entrée par an n'a jamais été aussi haut depuis les années 70 et pourtant le prix des places continu d'augmenter. Il est donc important que des groupes essais de proposer des séances à petit prix voir gratuites. Je pense qu'il était aussi question de diffuser des films non diffusés en salle. Enfin c'est comme ça que j'ai saisi l'anecdote en tout cas.
Des films censurés tel que Love de Gaspar Noé pourraient y être diffusés si ce genre de salles clandestines existaient à notre époque.
En tant que cinéphile, je trouve que c'était une superbe idée.

a écrit : Donner possibilité aux plus démunis (et profiteurs^^) d accéder à la culture. Propager toute forme d art pour les plus simples quidams est une belle initiative malgré tout. Comme dit dans un précèdent commentaire tout d'abord ce n'est pas le but. Ce groupe est très restreint et comme mentionné dans l'anecdote c'est clandestin, il n'est pas question d'y rameuter plein de monde, au contraire. Ce n'est pas non plus adressé aux plus démunis, le matériel utilisé pour la projection coute cher et chacun participe au frais.
Donc c'est vraiment bien loin de ce que tu dit, en gros c'est comme une petite soirée dvd entre amis, sauf qu'au lieu de la faire dans un appart c'est dans un endroit incongru.

La première règle de la Mexicaine de perforation "Ne pas parler de la Mexicaine de perforation"