Marion Tinsley, génie du jeu de dames

Proposé par
Invité
le
dans

Marion Tinsley est le meilleur joueur de dames anglaises de tous les temps. Il domina sa discipline durant 45 ans, ne subissant qu'une poignée de défaites, dont 2 contre Chinook, un programme informatique. Il remporta une victoire célèbre contre Chinook, annonçant à la suite d'un coup joué par ce dernier qu'il allait regretter d'avoir joué cela. En analysant la partie, les développeurs de Chinook constatèrent que Tinsley à partir de ce coup joua les seuls coups lui permettant de gagner, visualisant sa victoire 64 coups plus tard !


Tous les commentaires (35)

64 coup d'avance faut imaginer le nombre de millions de possibilités :0

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Et l'ordinateur ne peut-il pas prévoir plus de 64 coups? Si mais juste que en faisant ce mouvement, il s'était embarqué à perdre, il pouvait plus gagné.

a écrit : Ça c'est la version classique, algorithmique des programmes de jeux. Les performances sont limitées par le nombre de tours de jeu à venir que la machine peut analyser, et, même pour une machine très puissante, elle ne pourra analyser que quelques dizaines de tours, dans un délai raisonnable, car le nombre de possibilités à chaque coup fait exploser exponentiellement les pistes à explorer si on veut toutes les essayer. C'est pourquoi les machines les machines actuelles les plus performantes, que ce soit pour les échecs ou le go, font appel à des réseaux neuronaux : ce n'est pas quelqu'un qui a programmé dans la machine une démarche logique qui teste tous les coups. La machine à réseaux neuronaux apprend toute seule à force de jouer (contre elle-même) et elle peut prendre des décisions qui ne sont pas basées sur l'analyse complète de toutes les possibilités de coups à venir, mais sur une sorte de "flair" qui oriente ses choix, et lui permet de décider ce qui est mieux sur le long terme, même sans avoir pu tout tester, comme les humains. Afficher tout D'ailleurs ça marche pour les humains doués puisque eux non plus ne calculent pas les millions de coups suivants.
Ce type de programmation combine des mécanismes imitant le cerveau humain et des possibilités de stockage informatiques.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : C'est la première fois que j'entends parler du prénom "Marion" au masculin! Ah moins que je ne me trompe et que cela soit son nom ^_^ Tu connais ou peut être pas un autre " Marion " célèbre ...
Marion Michael Morrison, dit « John Wayne », né le 26 mai 1907 à Winterset (Iowa), et mort le 11 juin 1979 à Los Angeles, était un acteur, réalisateur et producteur américain.

a écrit : Je connais peu les dames mais j'imagine que c'est la même chose qu'avec les échecs... Les gars qui programment ces ordis sont bien sûr aidés par des pointures ; mais qui vont programmer ce qu'ils savent (un ordi ne fait que ce qu'on lui apprend). Et puis un "fou" génial arrive, qui ne joue comme personne d'autre (je pense à un Fischer aux échecs) ; l'ordi ne sait pas car il n'est programmé pour ce type d'actions... Ensuite on le reprogramme, il devient encore plus performant, mais un nouveau "fou" arrive et l'ordi est encore battu... tout cela a-t-il une fin ? Sûrement qu'à un moment les "fous géniaux" seront de plus en plus rares ; et l'ordi gagnera alors à tous les coups. Afficher tout Non ce qui est fascinant dans le jeu de damme est le fais que l'on peut obliger à bouger dans les case que l'on veutles piont de sons adversaires et donc par une réaction en chaîne on peu compille des dizaine de coups

Posté le

android

(0)

Répondre

Je connais plus de dames qui s'appellent Marion et qui jouent aux hommes que le contraire.

Posté le

android

(6)

Répondre

a écrit : Si mais juste que en faisant ce mouvement, il s'était embarqué à perdre, il pouvait plus gagné. Non, c'est sans les sources.
Le programme ne pouvait à l'époque calculer que 20 coups à l'avance.

Posté le

android

(0)

Répondre

A la première lecture, j ai lu " contre 2 chintok"! Imaginez ma stupéfaction ^^

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Je connais peu les dames mais j'imagine que c'est la même chose qu'avec les échecs... Les gars qui programment ces ordis sont bien sûr aidés par des pointures ; mais qui vont programmer ce qu'ils savent (un ordi ne fait que ce qu'on lui apprend). Et puis un "fou" génial arrive, qui ne joue comme personne d'autre (je pense à un Fischer aux échecs) ; l'ordi ne sait pas car il n'est programmé pour ce type d'actions... Ensuite on le reprogramme, il devient encore plus performant, mais un nouveau "fou" arrive et l'ordi est encore battu... tout cela a-t-il une fin ? Sûrement qu'à un moment les "fous géniaux" seront de plus en plus rares ; et l'ordi gagnera alors à tous les coups. Afficher tout Oui, et ce qui est vraiment dommage, c'est qu'on remplace des types extraordinaires, capable de faire rêver par leur capacité et leur passion, par un programme tout ce qu'il y a de plus ordinaire.

Et vous pourrez dire ce que vous voudrez, ce genre de programme ne me fera jamais rêver.
Ça ne représente qu'un tas de 0 et de 1.

Pas comme un type dont la vie, et la façon dont il joue prouve toute la richesse de la vie qu'il a dû mener.
La rencontre de deux humains extra-ordinaires comme ça doit être qq chose de formidable.
La rencontre de deux programme informatique... Mais personne n'en aurait rien à foutre, à part peut être leur concepteurs.
En fait, même deux gamins entrains de jouer doit être plus intéressant.

Ces jeux ne sont pas que des calculs d'algorithmes. Il y a un côté "jeu" dans le jeu que les développeurs sont encore loin d'être capable de modéliser, en fin de compte.

:-/

a écrit : Oui, et ce qui est vraiment dommage, c'est qu'on remplace des types extraordinaires, capable de faire rêver par leur capacité et leur passion, par un programme tout ce qu'il y a de plus ordinaire.

Et vous pourrez dire ce que vous voudrez, ce genre de programme ne me fera jamais rêver.
Ça ne représente qu'un tas de 0 et de 1.

Pas comme un type dont la vie, et la façon dont il joue prouve toute la richesse de la vie qu'il a dû mener.
La rencontre de deux humains extra-ordinaires comme ça doit être qq chose de formidable.
La rencontre de deux programme informatique... Mais personne n'en aurait rien à foutre, à part peut être leur concepteurs.
En fait, même deux gamins entrains de jouer doit être plus intéressant.

Ces jeux ne sont pas que des calculs d'algorithmes. Il y a un côté "jeu" dans le jeu que les développeurs sont encore loin d'être capable de modéliser, en fin de compte.

:-/
Afficher tout
Je trouves ton commentaire un peu réducteur pour les travaux de recherches en informatiques. Pourquoi devrait-on avoir plus d'intérêt pour l'humain qui parvient à élaborer des techniques au jeu de dames plutôt plutôt qu'a celui qui élabore des algorithmes qui permettent d'y jouer. Je ne dénigre pas du tout le jeu de dames, je dit juste que l'on peut considérer la recherche en algorithmie comme un jeu au même titre que les dames. D'ailleurs les développeurs dont tu parles sont pour certains au moins aussi géniaux dans leur domaine que ces joueurs de dames. D'autant plus que ces algorithme ne sont pas élaborés dans le but unique de battre des humains au jeu, ça n'est qu'une vitrine. Les recherches dans le domaine des réseaux neuronaux utilisée par alphaGo par exemple trouvent des applications dans divers domaines comme l'analyse d'imagerie médicale pour détecter des cancer par exemple.

a écrit : Tu connais ou peut être pas un autre " Marion " célèbre ...
Marion Michael Morrison, dit « John Wayne », né le 26 mai 1907 à Winterset (Iowa), et mort le 11 juin 1979 à Los Angeles, était un acteur, réalisateur et producteur américain.
Je connais John Wayne mais je n'avais jamais cherché à savoir son nom véritable. JMCMB ^_^

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je connais peu les dames mais j'imagine que c'est la même chose qu'avec les échecs... Les gars qui programment ces ordis sont bien sûr aidés par des pointures ; mais qui vont programmer ce qu'ils savent (un ordi ne fait que ce qu'on lui apprend). Et puis un "fou" génial arrive, qui ne joue comme personne d'autre (je pense à un Fischer aux échecs) ; l'ordi ne sait pas car il n'est programmé pour ce type d'actions... Ensuite on le reprogramme, il devient encore plus performant, mais un nouveau "fou" arrive et l'ordi est encore battu... tout cela a-t-il une fin ? Sûrement qu'à un moment les "fous géniaux" seront de plus en plus rares ; et l'ordi gagnera alors à tous les coups. Afficher tout Les ia de nos jours apprenent grâce à différent algorythmes en jouant des millions de parties contre eux même jusqu'à trouver la meilleur solution à chaque situation. Certains jeux sont désormais "résolus", c'est à dire qu'il est impossible de gagner contre.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Je trouves ton commentaire un peu réducteur pour les travaux de recherches en informatiques. Pourquoi devrait-on avoir plus d'intérêt pour l'humain qui parvient à élaborer des techniques au jeu de dames plutôt plutôt qu'a celui qui élabore des algorithmes qui permettent d'y jouer. Je ne dénigre pas du tout le jeu de dames, je dit juste que l'on peut considérer la recherche en algorithmie comme un jeu au même titre que les dames. D'ailleurs les développeurs dont tu parles sont pour certains au moins aussi géniaux dans leur domaine que ces joueurs de dames. D'autant plus que ces algorithme ne sont pas élaborés dans le but unique de battre des humains au jeu, ça n'est qu'une vitrine. Les recherches dans le domaine des réseaux neuronaux utilisée par alphaGo par exemple trouvent des applications dans divers domaines comme l'analyse d'imagerie médicale pour détecter des cancer par exemple. Afficher tout Je pense que je me suis mal exprimé.
Je ne dénigre en rien mon propre travail de développeur.
Je pense que les organismes qui conçoivent ces programmes se trompent dans leur modélisations.
Et que ça manifeste d'une culture propres aux grand groupes industriels de vouloir effacer toute considération humaine de leur modélisation, de leur objectif... et dans la mesure du résultat et de l'efficacité.

L'important dans un jeu n'est pas de gagner, mais de s'amuser.
Ces programmes seront bien plus intéressant lorsqu'ils s'ammuseront.

Celui qui fait un programme capable de gagner a fait un programme pitoyable.
Les seuls qui mériteront notre respect, seront ceux qui auront conçu un programme capable de s'ammuser.

Un programme qui ne fait que gagner sera toujours perdant.

Les développeurs qui s'engouffrent dans la logique pur contribuent sans s'en rendre compte à la disparition de l'aspect affectif de la modélisation des problèmes. Et ça, c'est grave, car c'est cette façon de concevoir le monde qui en efface progressivement toute dimension humaine dans nos propres organisations.

J'ai infiniment plus de respects pour ceux qui essayent de donner une sensibilité à leur programmes que pour ceux qui essayent de remplacer un jeu par un test de performance de logique rationelle.

Ce sont de très mauvais modélisateurs.

;)

Une question :
qu'en est-il du jeu de dames internationales
sur un plateau de 10x10
et des programmes d'intelligence artificielle ?

serait on parvenu à des résultats plus rapides aux échecs qu'aux dames 10x10 ?