Un soldat qui refusait de tuer a reçu la Medal of Honor

Proposé par
Invité
le
dans

Desmond Doss, un soldat américain, refusa de porter une arme durant la Seconde Guerre mondiale en raison de ses convictions religieuses et fut donc objecteur de conscience. Affecté à un poste d'infirmier, il sauva de nombreuses vies grâce à un courage extraordinaire, n'hésitant pas à aller chercher les blessés au milieu des balles pour les ramener à l'abri. Pour ces actes de bravoure (il aurait sauvé 75 vies durant la bataille d'Okinawa), il reçut la prestigieuse Medal of Honor.

Un film fut réalisé sur sa vie : "Tu ne tueras point".


Tous les commentaires (33)

a écrit : Une chose m'étonne quand même. En tant que soldat, il n'aurait pas du laisser ses convictions religieuses prendre le pas sur son devoir de soldat car en tant que militaire, un homme représente l'Etat et non une religion. Je reconnais toute la noblesse de cet homme et d'ailleurs il fut affecté a une unité médicale en raison de ses convictions mais en soi s'engager volontairement en plus dans l'armée en déclarant d'emblée que l'on refuse de tuer est absurde. Si ses supérieurs l'avaient placé dans une unité de combat, je ne pense pas que le jugement aurait été identique.
Mais comme il a sauvé autant de monde sans nuire à quiconque, force est de constater qu'il est un homme de bien.
Afficher tout
ce type est la preuve de la Puissance de la foi.

Posté le

windowsphone

(0)

Répondre

Ce film est pour moi la meilleure expérience cinématographique que j'ai eu de l'année et le meilleur film de guerre que j'ai vu.
Je ne pensais pas mel gibson capable de faire pareil film, et andrew garfield montre qu'il sait faire autre chose que l'adolescent.
A voir absolument en salle !

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Une chose m'étonne quand même. En tant que soldat, il n'aurait pas du laisser ses convictions religieuses prendre le pas sur son devoir de soldat car en tant que militaire, un homme représente l'Etat et non une religion. Je reconnais toute la noblesse de cet homme et d'ailleurs il fut affecté a une unité médicale en raison de ses convictions mais en soi s'engager volontairement en plus dans l'armée en déclarant d'emblée que l'on refuse de tuer est absurde. Si ses supérieurs l'avaient placé dans une unité de combat, je ne pense pas que le jugement aurait été identique.
Mais comme il a sauvé autant de monde sans nuire à quiconque, force est de constater qu'il est un homme de bien.
Afficher tout
Un militaire, soldat ou général des armées, reste un être humain avant tout. Et donc ses convictions, ses croyances ou simplement sa conscience, passent bien avant son rôle.
J'ajoute qu'en temps de guerre, tous les Hommes (à prendre au sens large, masculin et féminin), tous les Hommes ne sont pas forcément engagés volontaires : il y a aussi beaucoup de gens mobilisés par ordre.
Ce fut le cas de mon grand-père durant la GM2. Médecin de carrière, mobilisé pour la guerre, il refusa de toucher une arme et préféra sauver des vies plutôt que les détruire.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Une chose m'étonne quand même. En tant que soldat, il n'aurait pas du laisser ses convictions religieuses prendre le pas sur son devoir de soldat car en tant que militaire, un homme représente l'Etat et non une religion. Je reconnais toute la noblesse de cet homme et d'ailleurs il fut affecté a une unité médicale en raison de ses convictions mais en soi s'engager volontairement en plus dans l'armée en déclarant d'emblée que l'on refuse de tuer est absurde. Si ses supérieurs l'avaient placé dans une unité de combat, je ne pense pas que le jugement aurait été identique.
Mais comme il a sauvé autant de monde sans nuire à quiconque, force est de constater qu'il est un homme de bien.
Afficher tout
Pour beaucoup de gens, nous restons responsable de nos actes, quels qu'ils soient.
( Même si les circonstances influent sur la culpabilité. )

L'état n'est qu'une notion subjective. Une idée. Une abstraction.

Ton point de vu est respectable, C'est la notion de responsabilité de l'état, ou de la société dans son ensemble. Et ça se défend sur le plan philosophique.

Mais c'est un point de vu qui peut être extrêmement dangeureux.

C'est exactement le même point de vu que peuvent avoir ceux qui tuent et torturent au nom de leur religion, ou de leur Dieu.
"Ça n'est pas moi qui le fait mais Dieu"

Accepterais-tu, dans ce cas là, que ces personnes ne soient pareillement pas responsables ?
Car c'est le même principe.

:-/

a écrit : Un militaire, soldat ou général des armées, reste un être humain avant tout. Et donc ses convictions, ses croyances ou simplement sa conscience, passent bien avant son rôle.
J'ajoute qu'en temps de guerre, tous les Hommes (à prendre au sens large, masculin et féminin), tous les Hommes ne sont pas forcé
ment engagés volontaires : il y a aussi beaucoup de gens mobilisés par ordre.
Ce fut le cas de mon grand-père durant la GM2. Médecin de carrière, mobilisé pour la guerre, il refusa de toucher une arme et préféra sauver des vies plutôt que les détruire.
Afficher tout
Le principe du militaire est justement de sacrifier ses convictions au devoir, on accepte de sacrifier une partie de sa liberté pour la cause que l'on sert. D'autre part le soldat en question était engagé volontaire. Personne ne l'a donc forcé.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Le principe du militaire est justement de sacrifier ses convictions au devoir, on accepte de sacrifier une partie de sa liberté pour la cause que l'on sert. D'autre part le soldat en question était engagé volontaire. Personne ne l'a donc forcé. Méfiance avec le "forcé".
Je soupçonne qu'il se soit porté volontaire précisément pour ne pas être obligé de porter une arme s'il avait été mobilisé d'office.
Je doute qu'un mobilisé d'office aurait eu droit aux mêmes libertés.

Vu sa philosophie, je doute qu'il n'ai pas été "forcé" de se porter volontaire.

La légende raconte que d'autre ont essayé "La guerre sans armes". Ils ont mal fini ...

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : La légende raconte que d'autre ont essayé "La guerre sans armes". Ils ont mal fini ... Avant, il y avait les "pipers" dans les bataillons britanniques. Comme le nom l'indique, il s'agissait d'écossais joueurs de cornemuse, dont le but était plus ou moins de maintenir le moral des troupes. Pendant la WWI les pertes ont été si lourdes que cette pratique a été interdite. Il y en a tout de même eu un dernier, Bill Millin, présent lors du Débarquement du 6 juin en Normandie.
Il a bien tenu son rôle, puisque les soldats alliés qui attendaient les renforts ont entendu la cornemuse avant de les voir arriver. Il n'a pas été tué, parce que les soldats allemands l'ont pris pour un fou et l'ont donc laissé faire.
Il est mort en 2010.

a écrit : Pour beaucoup de gens, nous restons responsable de nos actes, quels qu'ils soient.
( Même si les circonstances influent sur la culpabilité. )

L'état n'est qu'une notion subjective. Une idée. Une abstraction.

Ton point de vu est respectable, C'est la notion de res
ponsabilité de l'état, ou de la société dans son ensemble. Et ça se défend sur le plan philosophique.

Mais c'est un point de vu qui peut être extrêmement dangeureux.

C'est exactement le même point de vu que peuvent avoir ceux qui tuent et torturent au nom de leur religion, ou de leur Dieu.
"Ça n'est pas moi qui le fait mais Dieu"

Accepterais-tu, dans ce cas là, que ces personnes ne soient pareillement pas responsables ?
Car c'est le même principe.

:-/
Afficher tout
Un soldat à le devoir d'obéir aux ordres mais seulement lorsqu'ils sont légaux. Par conséquent, massacrer des civils (je prends un exemple volontairement exagéré) ne fait évidemment pas partie de ses attributions et dans ce cas là il a le devoir de désobéir.
Je comprends l'idée qu'un homme soit responsables de ses actes quels qu'ils soient et justement en tant que militaire, un homme à la responsabilité de servir l'état. Libre à lui de ne pas le faire, mais dans ce cas là c'est 250000 hommes et femmes (actuellement en France) qui pâtiront de ses actions. Être militaire est déjà en soi un acte qui doit être réfléchi et considéré avec soin car les sacrifices demandés ne sont pas des moindres.
Quant à ta réponse sur l'aspect volontaire où non de l'engagement soldat en question dans l'armée américaine, je dois bien admettre que je ne sais mas. Au vu de ses convictions dans des EU à une époque où la religion était très présente, il a très bien pu ne pas subir de pressions en raison de ses convictions religieuses tout comme être un désigné volontaire. Seul Doss aurait pu nous éclairer là-dessus et il est malheureusement mort.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : J'ai un problème avec cette histoire, bien qu'étant un passionné de cette époque, je croyais que les soldats américains étaient des volontaires. Comment un homme se retrouve sur le front alors ? Le paradoxe entre vouloir agir pour la bonne cause et vouloir respecter ses convictions à mon avis.