Il y a peut-être mieux que la Terre pour vivre

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La Terre n'est peut-être pas l'endroit idéal pour la vie. Certains scientifiques pensent en effet qu'il existe des planètes super-habitables où les conditions de vie sont encore meilleures que sur Terre, que ce soit en terme de climat, de répartition terre/océan ou de géologie.

Les scientifiques critiquent également le fait que notre vision d'une planète habitable est très ethno-centrée, mais que des conditions différentes, qui seraient plus dures pour les humains, pourraient rendre une planète plus propice à la vie.


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a écrit : Des connaissances qu'on a de lunivers, celui ci est infini même s'il a une limite finie. Donc mathematiquement la vie est obligatoire puisque sur une planete elle est la oui ou non? Sur la suivante oui ou non? Et vu qu'il y a une infinité de planète ben ya forcement un moment ou cest oui: nous on l'occurrence, seulement tu peux faire la même chose pour en trouver une deuxième, et une 3e et ainsi de suite. Mathematiquement parlant une autre vie que nous est obligatoire.. Afficher tout - « [...], celui ci est infini même s'il a une limite finie. »
- What?!!
On va faire simple: on ne sait rien du tout de la taille de l'univers. Fini, infini, même sa "forme" est une inconnue. Ce qu'on sait en revanche, c'est que vu que l'univers a un âge fini (13Mia d'années) et que la lumière une vitesse finie également, notre champ de vision est limité. On parle d'univers observable dont on connaît très bien la taille, n'importe qui ou presque étant capable de faire le calcul en tenant compte de l'expansion.

- « Donc mathématiquement la vie est obligatoire [...] vu qu'il y a une infinité de planètes [...] ».
- Inifini ou non? Ze sais pas.
Dans l'univers observable en revanche, il est de nouveau possible de faire une approximation réaliste du nombre de planètes en extrapolant. Dès lors que ce nombre est fini, les chances que la Terre soit la seule planète à abriter la vie est faible, certes, mais non nul. Pour voir ce que ça signifie, je t'invites à lire mon commentaire plus haut. À ce moment, les mots comme "certain" ou "obligatoire" sont à rayer du vocabulaire.
De plus, comme ça a déjà été dit, les conditions pour que la vie apparaîsse (telle que nous la connaissons ou l'imaginons) sont tellement nombreuses et improbables que la probabilité cas par cas que ça se produise doit être proche de zéro. Je ne vais pas énumérer ces conditions qui l'ont déjà été et dont bon nombre sont indiscutables (magnétisme planétaire par exemple). On a donc un nombre qui tend vers zéro multiplié à un nombre extrêmement grand.
Hors, en maths, 0 * infini peut valoir tout et n'importe quoi, 0 ou infini y compris.

Qu'on se comprenne: sur le fond je suis assez d'accord. Sans parler de bonshommes verts, il y a de bonnes chances qu'on détecte un jour les traces d'une vie organique simple.
Néanmoins, la prudence s'impose quant à l'emploi des mots.

a écrit : Disons qu'elle serait plus improbable. On cherche de l'eau parce qu'on sait que ça marche et que c'est un milieu très propice a l'apparition d'une forme de vie. Après rien ne dit que la vie ne pourrait pas apparaître sous d'autres formes, mais dans ce cas on ne saurait pas vraiment quoi chercher. On arrive dans le domaine de la spéculation pure et on ne demande pas trop aux scientifique de faire preuve d'imagination. Ça c'est le boulot des écrivains de SF :) Afficher tout C'est surtout que déjà sur les comètes (astres datant des 1eres heures de l'univers) il y a de l'eau.

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a écrit : - « [...], celui ci est infini même s'il a une limite finie. »
- What?!!
On va faire simple: on ne sait rien du tout de la taille de l'univers. Fini, infini, même sa "forme" est une inconnue. Ce qu'on sait en revanche, c'est que vu que l'univers a un âge fini (13Mia d'
;années) et que la lumière une vitesse finie également, notre champ de vision est limité. On parle d'univers observable dont on connaît très bien la taille, n'importe qui ou presque étant capable de faire le calcul en tenant compte de l'expansion.

- « Donc mathématiquement la vie est obligatoire [...] vu qu'il y a une infinité de planètes [...] ».
- Inifini ou non? Ze sais pas.
Dans l'univers observable en revanche, il est de nouveau possible de faire une approximation réaliste du nombre de planètes en extrapolant. Dès lors que ce nombre est fini, les chances que la Terre soit la seule planète à abriter la vie est faible, certes, mais non nul. Pour voir ce que ça signifie, je t'invites à lire mon commentaire plus haut. À ce moment, les mots comme "certain" ou "obligatoire" sont à rayer du vocabulaire.
De plus, comme ça a déjà été dit, les conditions pour que la vie apparaîsse (telle que nous la connaissons ou l'imaginons) sont tellement nombreuses et improbables que la probabilité cas par cas que ça se produise doit être proche de zéro. Je ne vais pas énumérer ces conditions qui l'ont déjà été et dont bon nombre sont indiscutables (magnétisme planétaire par exemple). On a donc un nombre qui tend vers zéro multiplié à un nombre extrêmement grand.
Hors, en maths, 0 * infini peut valoir tout et n'importe quoi, 0 ou infini y compris.

Qu'on se comprenne: sur le fond je suis assez d'accord. Sans parler de bonshommes verts, il y a de bonnes chances qu'on détecte un jour les traces d'une vie organique simple.
Néanmoins, la prudence s'impose quant à l'emploi des mots.
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Concretement 2 écoles s'affrontent sur la taille de l'univers: ou il est infini et on revient a mon postulat de base, ou il est fini et continuellement en expansion comme le pense Hawking par exemple en se basant sur les théorie du big bang et sur la relativité d'Einstein.
Dans un cas comme dans lautre, le nombre de planètes/asteroides/corps pouvant abriter la vie/ect ect est ou infini (taille de l'univers infinie) ou en continuelle augmentation (taille de l'univers finie).
Donc oui il existe une probabilité pour que la vie soit arrivée une seule et unique fois mais comme décrit precdement un nombre qui tend vers 0 n'atteint pas 0, et un nombre positif fois un tres grand nombre ça fait forcement du positif. Et donc même si la probabilité est de 1/10^10000 ou peu importe le nombre, on aura toujours assez de planète pour le trouver si lunivers est infini ou s'il est en continuelle expansion, jespere etre clair et rappelle que je parle uniquement d'un point de vie mathématique ^^

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a écrit : Concretement 2 écoles s'affrontent sur la taille de l'univers: ou il est infini et on revient a mon postulat de base, ou il est fini et continuellement en expansion comme le pense Hawking par exemple en se basant sur les théorie du big bang et sur la relativité d'Einstein.
Dans un cas comme dans l
autre, le nombre de planètes/asteroides/corps pouvant abriter la vie/ect ect est ou infini (taille de l'univers infinie) ou en continuelle augmentation (taille de l'univers finie).
Donc oui il existe une probabilité pour que la vie soit arrivée une seule et unique fois mais comme décrit precdement un nombre qui tend vers 0 n'atteint pas 0, et un nombre positif fois un tres grand nombre ça fait forcement du positif. Et donc même si la probabilité est de 1/10^10000 ou peu importe le nombre, on aura toujours assez de planète pour le trouver si lunivers est infini ou s'il est en continuelle expansion, jespere etre clair et rappelle que je parle uniquement d'un point de vie mathématique ^^
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Deux choses:

- L'expansion, je crois que tu comprends mal ce que ça signifie. D'abord, l'expansion accélérée de l'univers n'est pas une théorie: c'est un phénomène qu'on constate, autant réel que la gravitation donc. Pas de lien à faire avec l'univers fini/infini. Et Einstein croyait en un univers immuable et statique, il s'est planté sur toute la ligne à ce niveau-là ;-)
Ensuite, l'expansion n'est pas à prendre au sens hitlérien du terme avec toujours plus de petits blonds aux yeux bleus dans un espace vital toujours plus grand; une comparaison assez juste serait celle d'un élastique: on étire l'élastique mais il n'est pas plus lourd. Aucune nouvelle masse ou énergie n'est créée via l'expansion: l'énergie totale de l'univers était déjà présente au moment du big bang. L'aspect spécial et étrange de l'expansion est qu'elle s'accélère dans le temps mais ce n'est là pas le sujet.

- Au niveau des maths, quand on dit qu'un nombre tend vers zéro, celà veut dire que la différence entre ce nombre et zéro est infiniment petite. Autrement dit, un nombre infiniment petit (nombre réel / infini) et de l'autre côté, un nombre qui tend vers l'infini. En les multipliant, on obtient ça:
a -> 0, b -> infini,
a*b = x, x étant un nombre réel positif compris entre zéro et l'infini.
La solution est introuvable en dehors du contexte. Quant à quantifier les chances d'apparition de la vie (a), c'est encore une autre histoire.
On a donc deux nombres qui échappent complètement à notre compréhension. Vouloir leur faire dire ceci ou celà est dès lors un exercice périlleux et un poil démagogique.
Tu dis que ce nombre est forcément infini, je te réponds que c'est probablement vrai uniquement dans le cas d'un univers infini de masse infinie. Dans le cas d'un univers fini, je ne sais pas ce que peut valoir ce nombre, tu n'en sais rien non plus et les physiciens n'en savent pas franchement davantage.

a écrit : Disons qu'elle serait plus improbable. On cherche de l'eau parce qu'on sait que ça marche et que c'est un milieu très propice a l'apparition d'une forme de vie. Après rien ne dit que la vie ne pourrait pas apparaître sous d'autres formes, mais dans ce cas on ne saurait pas vraiment quoi chercher. On arrive dans le domaine de la spéculation pure et on ne demande pas trop aux scientifique de faire preuve d'imagination. Ça c'est le boulot des écrivains de SF :) Afficher tout Tout comme une des pistes pour détecter la vie extra terrestre est de détecter les émissions de CO2. On estime très probable que les autres formes de vie en génère comme nous...

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a écrit : Deux choses:

- L'expansion, je crois que tu comprends mal ce que ça signifie. D'abord, l'expansion accélérée de l'univers n'est pas une théorie: c'est un phénomène qu'on constate, autant réel que la gravitation donc. Pas de lien à faire avec l'univers fini/infini. Et
Einstein croyait en un univers immuable et statique, il s'est planté sur toute la ligne à ce niveau-là ;-)
Ensuite, l'expansion n'est pas à prendre au sens hitlérien du terme avec toujours plus de petits blonds aux yeux bleus dans un espace vital toujours plus grand; une comparaison assez juste serait celle d'un élastique: on étire l'élastique mais il n'est pas plus lourd. Aucune nouvelle masse ou énergie n'est créée via l'expansion: l'énergie totale de l'univers était déjà présente au moment du big bang. L'aspect spécial et étrange de l'expansion est qu'elle s'accélère dans le temps mais ce n'est là pas le sujet.

- Au niveau des maths, quand on dit qu'un nombre tend vers zéro, celà veut dire que la différence entre ce nombre et zéro est infiniment petite. Autrement dit, un nombre infiniment petit (nombre réel / infini) et de l'autre côté, un nombre qui tend vers l'infini. En les multipliant, on obtient ça:
a -> 0, b -> infini,
a*b = x, x étant un nombre réel positif compris entre zéro et l'infini.
La solution est introuvable en dehors du contexte. Quant à quantifier les chances d'apparition de la vie (a), c'est encore une autre histoire.
On a donc deux nombres qui échappent complètement à notre compréhension. Vouloir leur faire dire ceci ou celà est dès lors un exercice périlleux et un poil démagogique.
Tu dis que ce nombre est forcément infini, je te réponds que c'est probablement vrai uniquement dans le cas d'un univers infini de masse infinie. Dans le cas d'un univers fini, je ne sais pas ce que peut valoir ce nombre, tu n'en sais rien non plus et les physiciens n'en savent pas franchement davantage.
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L'expansion de l'univers reste une théorie. ;)
Le décalage vers le rouge peut aussi être expliqué par des décalage temporel, ou même tout simplement par le fait que les étoiles ne sont pas les mêmes.
Ou le phénomène pourrait n'être que local, ou déformé par notre vision ponctuelle des choses.

Nous en connaissons trop peu sur l'univers pour prétendre avoir vérifié la moindre chose le concernant, au delà du système solaire.

Idée dur à entendre pour les "techniciens" mais qui devrait être accepté par tous les vrais scientifiques.

Avoir ne serait-ce qu'un seul point de vu provenant d'une autre étoile que le soleil nous aiderait vraiment à faire tomber un paquet de suppositions sur lesquels nous faisons reposer tout le reste de nos observations.

De plus, je rappelle que la relativité générale est, à l'heure actuelle, totalement invalidée par l'observation de l'univers (et je ne parle pas du microscopique, mais bien du macroscopique)

Ce qui pose quand même un gros problème pour toutes nos déductions, vu qu'elles reposent toutes sur une modélisation qui ne se vérifie pas...

a écrit : L'expansion de l'univers reste une théorie. ;)
Le décalage vers le rouge peut aussi être expliqué par des décalage temporel, ou même tout simplement par le fait que les étoiles ne sont pas les mêmes.
Ou le phénomène pourrait n'être que local, ou déformé par notre vision ponctuelle des choses.


Nous en connaissons trop peu sur l'univers pour prétendre avoir vérifié la moindre chose le concernant, au delà du système solaire.

Idée dur à entendre pour les "techniciens" mais qui devrait être accepté par tous les vrais scientifiques.

Avoir ne serait-ce qu'un seul point de vu provenant d'une autre étoile que le soleil nous aiderait vraiment à faire tomber un paquet de suppositions sur lesquels nous faisons reposer tout le reste de nos observations.

De plus, je rappelle que la relativité générale est, à l'heure actuelle, totalement invalidée par l'observation de l'univers (et je ne parle pas du microscopique, mais bien du macroscopique)

Ce qui pose quand même un gros problème pour toutes nos déductions, vu qu'elles reposent toutes sur une modélisation qui ne se vérifie pas...
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Concernant le scepticisme et tout ça: parfaitement d'accord, on ne va pas épiloguer, la certitude absolue n'existe pas en sciences.

Pour le reste, il faudrait que tu développes car je ne vois pas où tu veux en venir.

- «Décalage temporel», autrement dit «lumière fatiguée», c'est bien ça? Invention farfelue d'Einstein pour qu'il puisse penser encore un moment à son univers statique. Ça fait 50 ans que les physiciens n'en parlent plus sérieusement. Si ce n'est pas ça, je ne vois pas de quoi du veux parler.
- «[...] que les étoiles ne sont pas les mêmes. »
Quand on parle d'expansion, on ne parle pas de l'observation d'étoiles mais de «nébuleuses», autrement dit des galaxies, suffisamment nombreuses et reconnaissables. Si le décalage vers le rouge ne se manifestait que pour telle galaxie ou telle zone, on n'en aurait même pas entendu parler. Hors, ce phénomène est observable de manière uniforme pour tous les objets spatiaux lointains. Sans compter que la "théorie" de l'expansion est la seule qui permet d'expliquer le fond diffus cosmologique.
- Théorie / phénomène réel: ça dépend du point de vue. On considère que le redshift est la preuve de l'expansion, d'un autre côté il est une conséquence de la relativité générale donc théorique. Allez, je concède un demi-point :-P

Concernant la relativité générale, tu en dis trop ou pas assez. La relativitée générale n'a jamais été invalidée, aucune observation n'a permis à ce jour de déduire que la théorie est fausse.
En revanche elle est incomplète, elle n'explique pas l'expansion accélérée de l'univers ni les mouvements de rotation des galaxies, trop rapides pour que la masse observée suffise. Pour boucher les trous, on parle "d'énergie sombre" et de "matière noire" afin d'expliquer l'un et l'autre phénomène. Ces deux concepts n'ont rien en commun si ce n'est leur aspect mystérieux et le fait qu'ils sont le résultat d'un bricolage théorique.
Bref, je pense que tu savais tout ça mais que tu as tapé sur la théorie directement alors que ce sont les modèles cosmologiques qui sont en cause.