La rocambolesque prise d'otages au tribunal de Georges Courtois

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En 1985, le braqueur Georges Courtois prit en otage l’ensemble de la cour d'assises de Nantes lors de son procès grâce à deux complices. Il réclama alors la venue d’une équipe de télévision afin de transmettre un réquisitoire contre la justice française, selon lui inégalitaire. Sur le document filmé, on le voit demander aux magistrats et aux jurés « Quel effet ça vous fait d'être venus pour juger quelqu'un et finalement de vous retrouver en position d'être jugés à votre tour ? ».

Après 36 heures, il sortit du tribunal avec une grenade à la main et menotté au président de la cour d’assises, avant de s’enfuir avec ses complices. Il finit par se rendre plus tard sans violence.


Tous les commentaires (76)

a écrit : La meilleure solution aurait été que la police jette une grenade au phosphore, jeté contre n'importe quel individu, son cerveau ne peux réfléchir à autre chose qu'empêcher l'aveuglement et donc ne pas se concentrer sur la goupille à enlever de sa grenade, lancées à répétitions ces grenades peuvent permettre aux forces de l'ordre d'intervenir sur le forcené en laissant un débattement de 1m à 1min30 selon la personne (épileptique ou non), ce qui laisse largement le temps de pouvoir intervenir, ces grenades donnent des vertiges, de la nausée causée par un blast, ainsi qu'un assourdissement et un aveuglement comme on peut le voir dans certains jeux vidéos, si des victimes collatérales subissent les mêmes effets elles subiront de légers dégâts aux niveaux de la rétine qui peuvent se rétablir rapidement après l'exposition (comme pour un coup d'arc en soudure où l'on ressent du sable dans les yeux mais en plus puissant et plus longtemps). Mes sources sont mon propre vécu et c'est en voyant des affaires comme merah, isolé, dans un appartement ou le blast serais d'autant plus important que je m'inquiète, sois des solutions prises par les forces de police, sois parce qu'on prend les gens pour des cons comme ils n'ont pas tendances à s'intéresser à ce genre de détails, ça laisse à réfléchir et... desolé du pavé! Afficher tout Je ne remet pas en doute tes connaissances en grenades au phosphore.. Mais je me dois de te dire que ta solution n'est pas la meilleure, sinon la pire.
Je ne remet pas en cause tes «sources», mais bon tu tiens le même discours que certaines personnes qui détiennent la solution après avoir regardé un épisode de NCIS ou autre série policière.
Crois moi, la police n'a pas besoin de tes sources pour appliquer leurs techniques d'intervention face à une prise d'otages.
Concernant l'affaire Merah, le patron du RAID a bien étudié toutes les possibilités, dont l'emploi de gaz lacrymogène, il s'est expliqué sur le sujet. Il a fait ce qu'il fallait, n'en déplaise à l'ex commandant GIGN et sa guéguerre RAID/GIGN.
Après de manière plus générale, il y aura toujours un décalage entre quelqu'un confortablement assis qui expliquera pendant 5h sur ce qui aurait dû être fait, face à des hommes de terrain qui doivent y réfléchir en quelques dixième de secondes.

a écrit : Je n'ai guère de connaisances en ce domaine, mais était-il impossible de répandre dans toute la salle des gaz soporifiques?
Ou à des tireurs d'élite d'envoyer des seringues incapacitantes (on le fait très bien pour les animaux, et l'effet est temporaire mais foudroyant, quelques secondes au pl
us, avec une dose calculée pour un effet d'une heure environ). Afficher tout
Le problème c'est que les preneurs d'otages avaient des grenades dégoupilliées (tant que tu tiens fermement la grenade en gardant la cuillère en place. Une grenade n'explose pas ) donc si ils avaient été endormir ou tuer les grenades seraient tombées et elles auraient explosées

a écrit : Ses le gaz moutarde qui pique les yeux :) C'EST pas faux... :3

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C'est vrai qu'il porte bien son nom !
Aucune victime et se rend sans violence c'est très "courtois"

Il existe une chanson, Georges gwerz courtois, il me semble par Tri Yann, qui reprend cette histoire. (Amis bretons, pardonnez mon orthographe )

a écrit : De dijon ? Dijon que je ne suis français que de langue : belge d'origine congolaise! (Paradoxal hein?)

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a écrit : Faut Quan même pas confondre un pianiste et un tireur d'élite ses un métier comme pianiste mais bon ses pas la le sujet ,y'a de bonne vidéo qui explique le métier de tireur d'élite, et je peut vous dire qu'il faut être calé en math, tenir compte de la courbure de la terre (pour les tire longue distance) calculé la flèche de la balle, le vent, la température, ect ect,donc toucher 3 cible en 1 second ses dans les film de S.F et le coup de fusil d'assaut à répétitions oui mais Quan ils tire en rafale y'a rien de précis sa tire dans tout les sens ses pour sa que souvent ses 3 balles par 3 balles pour essayé d'être précis Afficher tout Pourtant le parallèle est justifié. Si évidemment ils divergent par les autres compétences nécessaire, ils recourt tout deux à l'intelligence kinesthésique pour exécuter des mouvements précis et rapides.

a écrit : Après les lapsus de eKops ("dépouillée") et celui de LaLoute ("déconseillé"), j'ai bien ri : non, je suppose qu'il ne faut dégoupiller une grenade que juste avant de la lancer, sinon c'est du suicide si l'on rate une marche. Cela me rappelle la blague très connue aux USA: "que faites-vous si une blonde vous lance une grenade?"- "je la dégoupille et lui renvoie".

Sérieusement, l'etorphine est un opiacé des milliers de fois plus puissant que la morphine; quelques battements de cœur pour la répartir dans les organes essentiels et l'on tombe dans les bras de Morphée, et dans l'inconscience après quelques minutes.
Le problème est de calculer la dose exacte, sinon c'est mortel.
Les fusils à seringue sont couramment utilisés en Amérique du Nord pour éloigner les ours des villes, et en Afrique pour transporter des animaux comme des rhinocéros à l'abri des contrebandiers de leurs cornes, ou même des éléphants dont l'ivoire est convoité.
Une fois le but atteint, on s'empresse d'administrer un anti-dote (diprenorphine ou naxalone); l'animal met une demi-heure à se retrouver en forme, le temps d'être reparti dans l'hélicoptère qui l'a apporté.
L'usage de l'étorphine comme analgésique pour l'humain n'est autorisé que dans quelques pays, mais nécessité fait loi, et je suppose que battre comme plâtre un manifestant pacifique à terre n'est aussi qu'en principe interdit aux forces de l'ordre.
Afficher tout
L'etorphine et autres drogues servant dans les anesthésie générale sont très rapide parce qu'elles sont délivrée en intra-veineux (ou au masque pour les gaz donc à haute concentration. Impossible de viser précisément un vaisseau au fusil, c'est forcément de l'intra-musculaire. Et ca, cela prend plus de temps à faire effet car il faut que cela passe dans le sang ensuite.

a écrit : Dijon que je ne suis français que de langue : belge d'origine congolaise! (Paradoxal hein?) Tu peux tres bien etre belge et aimer la moutarde. Sur des frites par exemple dijon voir.

a écrit : Tu peux tres bien etre belge et aimer la moutarde. Sur des frites par exemple dijon voir. Je ne dis pas le contraire,même si je préfère me prendre les frites avec de la Dallas... (sauce rendue célèbre grâce à Dikkenek)

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À noter que ce tribunal a été depuis transformé en hôtel, vous pouvez prendre votre petit déjeuner dans la salle concernée par cette anecdote!

a écrit : Après les lapsus de eKops ("dépouillée") et celui de LaLoute ("déconseillé"), j'ai bien ri : non, je suppose qu'il ne faut dégoupiller une grenade que juste avant de la lancer, sinon c'est du suicide si l'on rate une marche. Cela me rappelle la blague très connue aux USA: "que faites-vous si une blonde vous lance une grenade?"- "je la dégoupille et lui renvoie".

Sérieusement, l'etorphine est un opiacé des milliers de fois plus puissant que la morphine; quelques battements de cœur pour la répartir dans les organes essentiels et l'on tombe dans les bras de Morphée, et dans l'inconscience après quelques minutes.
Le problème est de calculer la dose exacte, sinon c'est mortel.
Les fusils à seringue sont couramment utilisés en Amérique du Nord pour éloigner les ours des villes, et en Afrique pour transporter des animaux comme des rhinocéros à l'abri des contrebandiers de leurs cornes, ou même des éléphants dont l'ivoire est convoité.
Une fois le but atteint, on s'empresse d'administrer un anti-dote (diprenorphine ou naxalone); l'animal met une demi-heure à se retrouver en forme, le temps d'être reparti dans l'hélicoptère qui l'a apporté.
L'usage de l'étorphine comme analgésique pour l'humain n'est autorisé que dans quelques pays, mais nécessité fait loi, et je suppose que battre comme plâtre un manifestant pacifique à terre n'est aussi qu'en principe interdit aux forces de l'ordre.
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Beaucoup de masturbation intellectuelle alors qu'au final tu prends les mêmes risques qu'en le tuant en prenant des précautions pour ne pas le tuer dont tu ne sais pas si elles seront efficaces.

a écrit : Je n'ai guère de connaisances en ce domaine, mais était-il impossible de répandre dans toute la salle des gaz soporifiques?
Ou à des tireurs d'élite d'envoyer des seringues incapacitantes (on le fait très bien pour les animaux, et l'effet est temporaire mais foudroyant, quelques secondes au pl
us, avec une dose calculée pour un effet d'une heure environ). Afficher tout
Il s'endort, la main s'ouvre, la grenade roule...

A écouter, la splendide chanson de Tri-Yann, Gwerz Georg Courtois (la complainte de Georges Courtois) qui relate, avec l’habituelle harmonie du trio nantais, cet événement. Les conclusions n’appartiennent qu’aux auteurs du texte. youtu.be/gNWe2zfEXmQ