L'objet le plus rapide jamais créé par l'Homme pourrait bien être une plaque d'égout. Lors d'un essai nucléaire américain sous terre en 1957, une plaque d'égout fut projetée à une vitesse phénoménale par la colonne créée par l'explosion. D'après les calculs de Robert Brownlee, l'astrophysicien en charge de l'essai, qui se base sur les prises d'une caméra à 1000 images/s, elle se serait échappée à environ 200 000 km/h et est peut-être en train de voyager aujourd'hui encore dans l'espace à cette vitesse.

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Ça ne me choque pas plus que ça qu'une caméra ait pu photographié une plaque d'égout à plusieurs reprises si la plaque gagnait 56mètres à chaque fois... c'est même plutôt cohérent non ?
C'est ça. Les caméras rapides ont un champ et une profondeur de champ très limités. Mais SuperCinéaste, qui avait tout prévu selon le scenario décrivant "l'axe de fuite" très déterminé à l'avance, la suivait au vol dans sa trajectoire et ajustait son zoom en conséquence.
Au fait, ces photos, on pourrait les voir? Pour dissiper tous mes doutes selon lesquels c'est une anecdote qui aurait dû être publiée un 1er avril.
À peu près dans l'axe de fuite, la caméra? Qu'est-ce que cela veut dire?
Pour le reste: Problème de primaire: je vois passer un train à 12h; à 13h, il n'est plus là. Calculer sa vitesse, arrondie avec trois chiffres significatifs..
Le même canard dirait que « ces corps contiennent beaucoup de plaques »
J'imagine comment les extra-terrestres qui vont récupérer cette plaque d'égout vont être intrigués. "Quel message les humains veulent-ils donc nous transmettre ?"
io9.gizmodo.com/no-a-nuclear-explosion-did-not-launch-a-manhole-cover-1715340946
Un article qui réfute ce fait
Je vois le calcul que tu as fait mais il est hors sujet. Le diazote n'est plus un gaz parfait lors du souffle de l'explosion, les interactions entre les molécules sont tellement importantes que tu ne peux pas faire le calcul que tu as fait (chaleur massique x poids x changement de température) donc à moins que tu es un très bon modèle d'interaction moléculaire à nous expliquer, ton calcul est pas faux mais ne peut être utilisé dans ce cas.
PS : De plus, la capacité calorifique massique du diazote changent en fonction de la température (tu l'as peut-être pris en compte) et de la pression (impossible à calculer au vu de l'explosion).
Jmbarbier a publié une source plus détaillée (le 14 à 12:55), mais dont le sens est le même.
Robert Brownlee n'a pas les compétences nécessaires en ce domaine et probabablement voulu faire une farce (c'est courant dans le milieu universitaire). Je n'ai trouvé aucune trace du fait qu'il aurait été dans l'équipe chargée de surveiller l'explosion.
On reproche souvent aux personnes moyen-âgeuses d'avoir cru n'importe quoi sans preuve; nous n'avons au fond pas changé.
les arguments que tu avances vont dans le même sens au sujet de la plaque métallique dont l'anecdote parle : elle aura été immédiatement (enfin, en quelques minuscules fractions de temps) désintégrée (elle aura perdu son intégrité).
Je crois que c'est aussi ce qui explique que le voyage dans le temps, "en théorie possible", est rendu impossible par la quantité d'énergie requise, qui est plus importante que celle évaluée contenue dans toute la galaxie, même pour une petite masse.
c est fou la vitesse à laquelle j ai rien compris.....
Ça me paraît un peu dur à gober et encore plus après avoir lu la source. Le seul à prétendre ça est la personne qui a mené l'expérience pour voir jusqu'où la plaque irait, et il a basé ses calculs sur une seule image où la plaque est partiellement visible ? Ensuite il décide arbitrairement que la plaque n'a "pas le temps" de brûler entièrement dans l'atmosphère et ne se désintègre pas...
D'après la source il y a eu beaucoup de critiques et le seul à s'en tenir à cette théorie est étrangement la personne qui voulait que cette plaque parte le plus vite possible...
What ?! En essai souterrain, la plaque a été ejecté en dehors de l atmosphere terrestre ?! Le bordel que ca a du être...
*lance la musique : Shooting Star *
Effet Mandela ? Qui sait.
Ça m'étonnerait beaucoup que cette plaque n'ait pas brûlé en en traversant l'atmosphère... Des corps bien plus gros et moins rapides sont détruits en traversant l'atmosphère. Et heureusement pour nous.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Projet_Orion?wprov=sfla1
Apparemment un autre article dément cette hypothèse...
Selon celui-ci la dite plaque ce serait vaporiser par l onde de choc, et aussi par la friction contrairement à ce que pense l'auteur de cette légende urbaine.
Peut etre penseront-ils qu'il s'agit d'un vaisseau hyper sophistiqué alors que non
J’utilise la formule de la vitesse quadratique moyenne : fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_quadratique_moyenne
Elle se retrouve en égalisant l’énergie cinétique d’une particule à son énergie thermique (qui sont échangées lors d’un choc), puis en extrayant soit la température (comme ici) soit la vitesse.
Pour répondre à Guigui un peu plus haut : Oui, effectivement j’ai pris un cas idéal pour un gaz diatomique, donc oui mon résultat est sur-estimé. Mais elle donne une idée et un ordre de grandeur.
Dans tous les cas, même si ce résultat était réduite de 99%, la plaque serait toujours à 34 892 °C. C’est déjà beaucoup moins, mais ça reste largement assez pour vaporiser la plaque et la faire rayonner dans les UV.
Il faut voir ici que 200 000 km/h c’est ridiculement élevé.
Si ce n’est pas l’atmosphère qui la désintègre, quelle force, quelle pression faut-il pour l’accélérer de la sorte sur une si courte distance ?
Et puis, pour que la plaque soit propulsée comme ça, il faut que l’agent propulseur (du gaz, je suppose) aille au moins aussi vite. Que l’explosion nucléaire monte à 35 000 °C, je le crois volontiers. Mais le rendement de la poussée serait alors de 100 %. Ça n’est pas réaliste non plus. Sans compter l’inertie (son immobilité initiale) de la plaque.
Je te laisse calculer ça, mais l’idée c’est aussi de voir que si c’est le « souffle nucléaire » qui fait ça, ce dernier possède également un rayonnement incroyablement fort qui dissipe une partie de l’énergie mise en jeu, surtout à une distance qui permettrait de souffler aussi fort. Et dans ce cas, je n’ai pas de doute que ce rayonnement désintègre la plaque bien avant qu’elle ait pu atteindre une vitesse si forte.
Comme j’ai dit, 200 000 km/h c’est ridicule. Il doit y avoir un zéro de trop quelque part…
Je ne saurais prendre en compte tous les paramètres pour faire un calcul complet et réaliste, il faudrait refaire une simulation avec l’aide de spécialistes et d’experts dans chaque domaine concerné (nucléaire, météo, mécanique des matériaux, thermo…), mais juste comme ça, ça me semble absolument ridicule.
PS : @Bonvan : « asymptote verticale d'une exponentielle »
Je ne sais pas où tu as vu ça, mais une exponentielle n’a pas d’asymptote verticale. C’est ln(x) qui en a une.
Mais pour exp(x), la limite tend vers l’infini quand x tend vers l’infini, et comme la fonction est définie sur R, il n’y a pas de « x maximum ».
Faux faux et faux... les frottements de l'air ne sont pas à l'origine de l'échauffement, c'est la compression qui chauffe l'air (chercher reentry air shock pour plus d'infos), car il n'a pas le temps de sortir du chemin de l'objet. Même un objet parfaitement lisse à haute vitesse provoque une compression.
Pour la plaque, le fait que la camera n'ai pu saisir qu'une seule image de l'objet signifie qu'il allait au moins à 66km/s, ce qui potentiellement le rend plus rapide que la sonde Helios 2. Ceci dit avec l'impact dans l'air elle a été soit complètement détruite soit suffisament ralentie pour retomber.