Certains pays ont mis à leur programme les échecs

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L’Arménie est le premier pays au monde à avoir, en 2011, rendu obligatoire les échecs dans le cadre du programme scolaire. Ce fut au tour du Mexique en 2014 puis de la Chine, de l’Inde et de l’Allemagne. Le jeu permettrait notamment aux élèves d'améliorer leur niveau de mathématique, plus que via des cours dédiés à la matière.


Tous les commentaires (31)

Le jeu d'échecs ne permettra certainement pas de développer des techniques mathématiques très poussées, outre l'aspect arithmétique combinatoire anecdotique.

Par contre, la partie d'échec et sa psychologie permet de se faire une première idée du travail du mathématicien, souvent mystifié à tort (mystification perpétuée par l'image que les médias, autant que certains profs, donnent des mathématiques).

Nous savons aujourd'hui qu'une partie d'échec est un problème mathématique simple, au sens où sa résolution ne demande pas de mathématiques complexes. C'est particulièrement flagrant ces dernières décennies où l'on a complètement abandonné l'idée de faire s'affronter l'Homme et l'IA (Nous n'aurons certainement plus jamais d'affrontement du type Kasparov VS Deep blue, qui remonte aux années 90).

Néanmoins, bien que nous ayons "résolu" le jeu d'échec, il n'a pour autant pas disparu. Car les échecs vont au-delà d'une simple bataille combinatoire. C'est ce que dira G.H Hardy dans son "apologie d'un mathématicien" : Il se cache derrière une partie d'échec autre chose qu'un résultat mathématique, il se cache une esthétique, une valeur psychologique qui transcende la seule logique. On parle d'une belle partie d'échec comme on parlerait d'un beau théorème, non seulement dans son contenu logique, mais dans ce qu'elle implique psychologiquement : Des sacrifices, des remises en question, des prises d'initiatives, de la logique qui parait parfois contre-logique.

C'est là que les échecs offrent une bonne formation, non aux mathématiques, mais à la vie du mathématicien. Car la recherche en mathématique n'est pas qu'une histoire d'éclairs de génie, au contraire, rares sont les résultats mathématiques qui proviennent d'un tel éclair (bien que, de nouveau, les médias mettent en exerguent les mathématiciens hors-norme du type Ramanujan dont l'oeuvre semble au quidam davantage procéder du don que du travail acharné). Le travail du mathématicien est une véritable bataille à l'image du jeu d'échec, où les pièces sont des arguments, des propositions, qui se coordonnent et viennent se confronter à d'autres, et c'est bien dans la façon que le mathématicien mène cette bataille qu'on trouvera de l'esthétisme, une science qui est belle et importante non seulement par ce qu'elle permet, mais par ce qu'elle est : l'esprit humain poussé dans ses retranchements, mis au service de son propre honneur.

Et ici on bloque des facs pour un oui ou pour un non

a écrit : C’est bien beau mais en France, l’école n’a jamais eu pour but de vous rendre plus intelligent mais simplement de vous formater pour que vous rentriez docilement dans une case.
Donc rendre obligatoire les échecs en France à l’école...lol
Je rejoins kepotx. Quelle case ?
Parce que j'ai vu des gens sortir de la même école et certains étaient de droite, d'autres de gauche, d'autres aux extrêmes ; j'ai vu des égoïstes et des gens au grand coeur ; des personnes qui voulaient faire de longues études et d'autres qui voulaient gagner leur vie tout de suite ; j'ai rencontré des utopistes et des pragmatiques ; des rebelles et des conformistes.
Du coup je n'ai jamais compris quel était le formatage de l'école.

a écrit : Je rejoins kepotx. Quelle case ?
Parce que j'ai vu des gens sortir de la même école et certains étaient de droite, d'autres de gauche, d'autres aux extrêmes ; j'ai vu des égoïstes et des gens au grand coeur ; des personnes qui voulaient faire de longues études et d'autres qui voulaient ga
gner leur vie tout de suite ; j'ai rencontré des utopistes et des pragmatiques ; des rebelles et des conformistes.
Du coup je n'ai jamais compris quel était le formatage de l'école.
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Ce qu'il voulait dire je pense c'est que l'école aujourd'hui, et j'ai beau vouloir me destiner aux métiers de l'enseignement, n'apprend pas à réfléchir.

L'école aujourd'hui, c'est triste à dire, ne contribue pas à réduire les inégalités dues au milieu social et différences individuelles, et pire, parfois elle les accentue.

On n'apprend pas aujourd'hui aux enfants à mener une réflexion, à se préserver des arguments fallacieux, à être responsable, à s'engager, on ne leur apprend pas à défendre leurs points de vue et on ne leur apprend même pas à s'en construire un.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas transmettre de savoirs théoriques, surtout pas, mais l'école n'apprend pas à développer un raisonnement individuel, et à le défendre, c'est un fait.
Ce n'est pas pour rien qu'on est extrêmement mauvais en interprétation et appréciation d'un texte lu (dernière enquête PIRLS). Les enfants lisent sans comprendre ce qu'ils lisent, comment voulez vous qu'ils s'informent et se construisent une pensée personnelle ?

Autre fait, on doit attendre le lycée pour avoir de la philo, qui est très souvent TRÈS mal amenée. La philo ce ne doit pas être qu'un prof qui nous raconte l'histoire de la discipline, ce doit être aux apprenants de réfléchir, de remettre en question leurs acquis.
Quand est ce qu'on en mettra dès la maternelle ? Les petits ont des raisonnements bien plus pertinents que ce qu'on veut bien croire... Ils n'ont pas encore appris à argumenter fallacieusement...
Quand est ce qu'on comprendra que le plurilinguisme est bon, pour sa propre langue, pour comprendre la culture des autres et donc sa propre culture, pour développer des compétences de différenciation, de réflexion spécifique ? Quand est ce qu'on l'encouragera le plus tôt possible ?
Quand est ce qu'on expliquera aux enfants quelles compétences on cherche à développer chez eux par tel ou tel exercice ?
Quand est ce qu'on fera entrer dans l'école les cultures des élèves ? On sait pourtant qu'un élève qui se sent légitime est un élève qui s'engage dans son apprentissage...

Il y a TELLEMENT de choses à faire pour améliorer l'école...

a écrit : Et ici on bloque des facs pour un oui ou pour un non Je serais toi je ne parlerais pas de sujets que je ne maîtrise pas.

Les universités sont en train de perdre complètement leur intérêt. Ce devait être un lieu d'épanouissement personnel, un lieu où l'on apprend enfin à apprendre, où l'on devient adulte. Maintenant ça devient une usine à employés. Les jeunes ne cherchent plus l'université pour enrichir leurs savoirs mais pour correspondre à une demande du marché du travail. C'est grave.

De plus, les sélections ne pourront pas être justes. Je pense que vous ne vous rendez pas compte du travail d'un enseignant-chercheur, qui n'a plus aujourd'hui de chercheur que le nom, bien souvent.
Pour devenir enseignant-chercheur il faut plus de 8 ans d'études, il faut pouvoir financer des recherches, il faut pouvoir publier. Il faut passer par plusieurs présentations de recherche, comme une thèse de doctorat mais plusieurs fois. Il faut éventuellement pouvoir voyager de longues périodes, donc faire bouger sa famille, ou ne pas en avoir. Il faut passer maître de conférence avant, puis repasser une qualification pour pouvoir diriger des thèses. Il faut faire face à la concurrence car les postes sont rares et les postulants nombreux.
Une fois le graal atteint, il faut s'occuper des cours (les construire, les mettre en forme, répondre aux questions des étudiants, faire les partiels, corriger les partiels...) ET de l'administratif. Ça n'a l'air de rien mais c'est énorme. Ça prend un temps fou. Ça ne laisse pas de temps pour la recherche, qui se fait elle aux dépends de la vie familiale. Et tout cela pour à peine plus d'un smic en début de carrière (après une grosse dizaine d'année à trimer, donc)

Et on veut en plus leur demander de lire des miliers de lettres de motivation ? Qui seront pour les plus aisés bien appuyées par les relations de papa-maman, et pour les plus défavorisés ben... Faites comme ils pouvaient ?
On va privilégier qui, comme ça ?
Vous croyez qu'à 18ans on sait tous ce qu'on a envie de faire pour les 40années à venir ?
Vous croyez qu'un gamin qui réussit moyen au lycée sera moyen à la fac ? Ou que le changement de pédagogie pourra plutôt l'aider à s'épanouir ?
Il y a de gros problèmes d'orientation, d'information.
Surtout que les lettres, ils n'auront pas le temps de les lire. Les survoler en diagonale oui. Ce n'est pas comme ça qu'on sélectionne bien.
Ce n'est pas comme ça que l'on donne sa chance à tous. Je ne dis pas que le système tel qu'il est est bon, mais cette réforme ne veut que l'empirer.

Et lorsque l'on veut manifester, on se fait frapper ? Elle est où la démocratie ?

Ça me fait rire de voir que des gens qui n'y connaissent rien, qui ne vivent pas ou n'ont jamais vécu l'Université, donner leur avis (je ne parle pas forcément de toi ici, mais des français en général)

Si l'État mettait autant d'ardeur et d'argent dans l'éducation qu'il en met dans la répression et les prisons qu'il construit pour palier la surpopulation carcérale (pourtant ce n'est pas en cachant la conséquence que l'on règle les causes, ça paraît pourtant logique...), on s'en porterait certainement mieux. Vous n'avez jamais lu Victor Hugo ?
Sans vouloir calquer sans discernement des systèmes qui marchent ailleurs, il serait tout de même de bon ton de s'en inspirer, de piocher çà et là des idées qui marchent.

Bref, cela me conforte dans mon envie de partir loin, très loin d'ici, de cette dictature sous couverture.

a écrit : Je serais toi je ne parlerais pas de sujets que je ne maîtrise pas.

Les universités sont en train de perdre complètement leur intérêt. Ce devait être un lieu d'épanouissement personnel, un lieu où l'on apprend enfin à apprendre, où l'on devient adulte. Maintenant ça devient une usine à empl
oyés. Les jeunes ne cherchent plus l'université pour enrichir leurs savoirs mais pour correspondre à une demande du marché du travail. C'est grave.

De plus, les sélections ne pourront pas être justes. Je pense que vous ne vous rendez pas compte du travail d'un enseignant-chercheur, qui n'a plus aujourd'hui de chercheur que le nom, bien souvent.
Pour devenir enseignant-chercheur il faut plus de 8 ans d'études, il faut pouvoir financer des recherches, il faut pouvoir publier. Il faut passer par plusieurs présentations de recherche, comme une thèse de doctorat mais plusieurs fois. Il faut éventuellement pouvoir voyager de longues périodes, donc faire bouger sa famille, ou ne pas en avoir. Il faut passer maître de conférence avant, puis repasser une qualification pour pouvoir diriger des thèses. Il faut faire face à la concurrence car les postes sont rares et les postulants nombreux.
Une fois le graal atteint, il faut s'occuper des cours (les construire, les mettre en forme, répondre aux questions des étudiants, faire les partiels, corriger les partiels...) ET de l'administratif. Ça n'a l'air de rien mais c'est énorme. Ça prend un temps fou. Ça ne laisse pas de temps pour la recherche, qui se fait elle aux dépends de la vie familiale. Et tout cela pour à peine plus d'un smic en début de carrière (après une grosse dizaine d'année à trimer, donc)

Et on veut en plus leur demander de lire des miliers de lettres de motivation ? Qui seront pour les plus aisés bien appuyées par les relations de papa-maman, et pour les plus défavorisés ben... Faites comme ils pouvaient ?
On va privilégier qui, comme ça ?
Vous croyez qu'à 18ans on sait tous ce qu'on a envie de faire pour les 40années à venir ?
Vous croyez qu'un gamin qui réussit moyen au lycée sera moyen à la fac ? Ou que le changement de pédagogie pourra plutôt l'aider à s'épanouir ?
Il y a de gros problèmes d'orientation, d'information.
Surtout que les lettres, ils n'auront pas le temps de les lire. Les survoler en diagonale oui. Ce n'est pas comme ça qu'on sélectionne bien.
Ce n'est pas comme ça que l'on donne sa chance à tous. Je ne dis pas que le système tel qu'il est est bon, mais cette réforme ne veut que l'empirer.

Et lorsque l'on veut manifester, on se fait frapper ? Elle est où la démocratie ?

Ça me fait rire de voir que des gens qui n'y connaissent rien, qui ne vivent pas ou n'ont jamais vécu l'Université, donner leur avis (je ne parle pas forcément de toi ici, mais des français en général)

Si l'État mettait autant d'ardeur et d'argent dans l'éducation qu'il en met dans la répression et les prisons qu'il construit pour palier la surpopulation carcérale (pourtant ce n'est pas en cachant la conséquence que l'on règle les causes, ça paraît pourtant logique...), on s'en porterait certainement mieux. Vous n'avez jamais lu Victor Hugo ?
Sans vouloir calquer sans discernement des systèmes qui marchent ailleurs, il serait tout de même de bon ton de s'en inspirer, de piocher çà et là des idées qui marchent.

Bref, cela me conforte dans mon envie de partir loin, très loin d'ici, de cette dictature sous couverture.
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La democracies ces manifestants ne la respectent pas. En bloquant la fac, ils portent atteinte à des milliers d’étudiants en leur privant de leur droit d’étudier et de valider leur diplôme (annulation des partiels).
Au delà de mon avis sur la loi ORE, je pense que ce n’est pas le moyen de protester.

a écrit : Ce qu'il voulait dire je pense c'est que l'école aujourd'hui, et j'ai beau vouloir me destiner aux métiers de l'enseignement, n'apprend pas à réfléchir.

L'école aujourd'hui, c'est triste à dire, ne contribue pas à réduire les inégalités dues au milieu soci
al et différences individuelles, et pire, parfois elle les accentue.

On n'apprend pas aujourd'hui aux enfants à mener une réflexion, à se préserver des arguments fallacieux, à être responsable, à s'engager, on ne leur apprend pas à défendre leurs points de vue et on ne leur apprend même pas à s'en construire un.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas transmettre de savoirs théoriques, surtout pas, mais l'école n'apprend pas à développer un raisonnement individuel, et à le défendre, c'est un fait.
Ce n'est pas pour rien qu'on est extrêmement mauvais en interprétation et appréciation d'un texte lu (dernière enquête PIRLS). Les enfants lisent sans comprendre ce qu'ils lisent, comment voulez vous qu'ils s'informent et se construisent une pensée personnelle ?

Autre fait, on doit attendre le lycée pour avoir de la philo, qui est très souvent TRÈS mal amenée. La philo ce ne doit pas être qu'un prof qui nous raconte l'histoire de la discipline, ce doit être aux apprenants de réfléchir, de remettre en question leurs acquis.
Quand est ce qu'on en mettra dès la maternelle ? Les petits ont des raisonnements bien plus pertinents que ce qu'on veut bien croire... Ils n'ont pas encore appris à argumenter fallacieusement...
Quand est ce qu'on comprendra que le plurilinguisme est bon, pour sa propre langue, pour comprendre la culture des autres et donc sa propre culture, pour développer des compétences de différenciation, de réflexion spécifique ? Quand est ce qu'on l'encouragera le plus tôt possible ?
Quand est ce qu'on expliquera aux enfants quelles compétences on cherche à développer chez eux par tel ou tel exercice ?
Quand est ce qu'on fera entrer dans l'école les cultures des élèves ? On sait pourtant qu'un élève qui se sent légitime est un élève qui s'engage dans son apprentissage...

Il y a TELLEMENT de choses à faire pour améliorer l'école...
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Miims, j’allais répondre un pavé mais à la lecture du tien je ne vois pas quoi ajouter.

Je pense que tu feras partie de ces rares profs qui te font vraiment évoluer en tant que jeune adulte, et pas de ces suppôts du système qui emmènent des brebis à l’abattoir (synonyme d’université).

Prof c’est pas un métier facile, c’est le premier budget de l’Etat mais y’a des rats dans les écoles...

a écrit : La democracies ces manifestants ne la respectent pas. En bloquant la fac, ils portent atteinte à des milliers d’étudiants en leur privant de leur droit d’étudier et de valider leur diplôme (annulation des partiels).
Au delà de mon avis sur la loi ORE, je pense que ce n’est pas le moyen de protester.
Je pense que lorsque ton gouvernement ne te respecte pas, il n'est pas en droit de te demander le respect.

Il y a bien sûr certainement eu des excès de la part des étudiants, mais le fait de bloquer la fac est pour moi malheureusement, peut-être pas la meilleure des solutions, mais quelque chose de nécessaire. Autrement on ne de fait pas entendre. On veut nous imposer quelque chose qui, en plus, sera à long terme dévastateur, on refuse de nous écouter, quand la démocratie c'est ça, il faut se battre. Oui, c'est triste de devoir faire ça, on est d'accord. Mais se laisser faire serait pire.
Quand dormir à la fac nous vaut des cagoules qui viennent nous frapper, il faut se battre.

De plus, bien que je comprenne certains étudiants qui sont stressés par la situation, on peut tout à fait réviser ses partiels avec un blocus. Il faut juste le vouloir un peu. Réviser dehors, prendre des cours sur internet, rechercher, poser des questions par mail, demander les écrits des cours, organiser des séances à l'extérieur de la fac... Il y a toujours des solutions quand on est motivé. Il faut se bouger, il faut arrêter de se plaindre et de se complaire dans la situation, arrêter de subir bon sang... C'est comme ça qu'on se retrouve à perdre sa liberté sans même s'en rendre compte...
Personnellement je peux passer mon partiel à 6h du matin s'il faut, dans une vieille salle sans clim, sans chauffage, avec les sièges pourris et les tables pleines de trous, lorsque c'est pour me battre pour mes droits et ceux des autres. Pour que les prochains vivent leurs études dans des conditions décentes.

Les étudiants qui bloquent ont aussi tout intérêt à réussir leurs partiels et les annuler ne ferait qu'augmenter la révolte. Pour moi, ce ne serait pas une décision judicieuse du tout.

Et le droit d'étudier EST menacé, c'est pour cela qu'on se bat ! Vous n'avez pas saisi ce que j'ai dit... C'est le droit d'étudier qui est menacé... La liberté d'apprendre... Si l'université doit correspondre au marché du travail la liberté d'étudier n'existera plus ! Il faut en être conscient... Cela fera exactement comme pour les journaux ou les chaînes télé...

Parfois, il faut choisir pourquoi on se bat. Je ne veux pas d'une usine à employés modèles comme fac. Je ne veux pas de cet enseignement là. Aucune fierté à avoir ce genre de diplôme. Vous ne préférez pas un diplôme avec une vraie valeur qui reconnaît votre réflexion, votre chemin, vos efforts, votre passion ?

Merci AtchoumX, ce genre de paroles sont celles qui font tenir ! Malgré le chantier et tout ce qui ne va pas, c'est ça qui m'encourage à persévérer, à ne pas oublier ce pourquoi je me bats, parce que ça en vaut la peine :)

Miiims, le fond de votre message est intéressant, mais vous faites tant de généralité que ça en devient grossièrement faux.

Je suis enseignant (en maths) et j'ai eu l'occasion de passer dans plusieurs établissements qui étaient tous différents tant au niveau de leurs enseignants que leurs élèves, et il est clair que je ne peux acquiescer à vos généralités lorsque vous dites que nos élèves ne savent pas réfléchir par eux-même, qu'on ne leur apprend pas à raisonner etc. Je ne dis pas que c'est faux, c'est bien vrai pour de nombreux établissements très difficile (j'ai commencé par un établissement REP+ dans lequel votre constat était effectivement valable) mais bien faux pour d'autres (dont un qui était REP et dans lequel j'ai effectué mes meilleures années avec des élèves étonnant en face de moi).

J'ai aussi été, et suis encore, étudiant, je suis passé par 3 masters différents, et j'ai commencé mes études par une prépa élitiste (Louis-Le-Grand), et de nouveau, à chaque fois, j'y ai vu et vécu des choses différentes qui m'empêchent de donner raison à votre constat général.

Bref, je ne pense pas qu'il faille étayer, vous semblez suffisamment sensé pour savoir vous même que tout n'est pas si noir dans l'enseignement (mais peut être qu'une grosse partie l'est, comme tâchent de l'établir les différents test du type PISA et cie), et quoi qu'on en dise, notre population est certainement en moyenne beaucoup plus intelligente, sensée et débrouillarde qu'elle ne l'était il y a quelques décennies. Cela n'empêche qu'il y a encore énormément de progrès à faire, et là où je vous rejoins certainement c'est que ce que nous propose notre gouvernement pour le moment ne permet pas, selon moi, de progresser, mais au contraire risque de nous faire régresser.

Il y a donc du travail, mais tout n'est pas à rejeter comme vos messages le laissent penser.

a écrit : Miiims, le fond de votre message est intéressant, mais vous faites tant de généralité que ça en devient grossièrement faux.

Je suis enseignant (en maths) et j'ai eu l'occasion de passer dans plusieurs établissements qui étaient tous différents tant au niveau de leurs enseignants que leurs élèv
es, et il est clair que je ne peux acquiescer à vos généralités lorsque vous dites que nos élèves ne savent pas réfléchir par eux-même, qu'on ne leur apprend pas à raisonner etc. Je ne dis pas que c'est faux, c'est bien vrai pour de nombreux établissements très difficile (j'ai commencé par un établissement REP+ dans lequel votre constat était effectivement valable) mais bien faux pour d'autres (dont un qui était REP et dans lequel j'ai effectué mes meilleures années avec des élèves étonnant en face de moi).

J'ai aussi été, et suis encore, étudiant, je suis passé par 3 masters différents, et j'ai commencé mes études par une prépa élitiste (Louis-Le-Grand), et de nouveau, à chaque fois, j'y ai vu et vécu des choses différentes qui m'empêchent de donner raison à votre constat général.

Bref, je ne pense pas qu'il faille étayer, vous semblez suffisamment sensé pour savoir vous même que tout n'est pas si noir dans l'enseignement (mais peut être qu'une grosse partie l'est, comme tâchent de l'établir les différents test du type PISA et cie), et quoi qu'on en dise, notre population est certainement en moyenne beaucoup plus intelligente, sensée et débrouillarde qu'elle ne l'était il y a quelques décennies. Cela n'empêche qu'il y a encore énormément de progrès à faire, et là où je vous rejoins certainement c'est que ce que nous propose notre gouvernement pour le moment ne permet pas, selon moi, de progresser, mais au contraire risque de nous faire régresser.

Il y a donc du travail, mais tout n'est pas à rejeter comme vos messages le laissent penser.
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C'est vrai qu'en me relisant je dépeins un tableau assez noir oui ! Certainement parce que je suis en ce moment "en plein dedans"...
Mais vous faites bien de souligner que tout n'est pas à rejeter, car ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

J'ai moi même connu beaucoup d'établissements scolaires, de milieux sociaux bien différents également, et sans faire de mon expérience un argument, j'ai aussi vu de tout partout ! C'est une bonne nouvelle dans la mauvaise : tout n'est pas joué par le milieu social et la scolarité !

Il est vrai que j'ai parlé de manière extrêmement générale et je n'avais pas vocation à aller dans le détail ; heureusement, il existe des structures et établissements bien plus attentives et attentifs à l'épanouissement des enfants que celles et ceux que j'ai évoqués.
Seulement, il y a de gros problèmes dans le système scolaire actuel et c'est cela que je voulais souligner.

Je n'ai par contre pas voulu dire que les enfants ne savaient pas réfléchir, au contraire (cf ce que j'ai dit sur les jeunes enfants et la philosophie), seulement que le système scolaire n'encourageait pas cette réflexion (et cela je le maintiens). J'ai dû certainement mal m'exprimer, je m'en excuse !

Pour ce que vous dites sur la population d'aujourd'hui comparée à celle d'hier, je pense que simplement, les attentes ne sont pas les mêmes. Nous avons aujourd'hui des outils qui nous permettent d'aller plus loin, qui sont le fruit de longues évolutions, que nos aïeux n'avaient pas. Notre société a changé et nous demande aussi des raisonnements et connaissances bien plus abstraites qu'avant, où les savoirs étaient plus en lien avec la vie concrète de tous les jours.. C'est pour cela notamment que l'on revoit régulièrement les tests de QI (bien que ce soit là aussi sujet à débat). Ainsi, je ne sais pas si nous sommes "plus" intelligents. Intelligents différemment, ça oui, nous sommes d'accord :)
Mais cela montre que l'intelligence n'est ni totalement acquise, ni totalement innée, là aussi c'est une bonne nouvelle :)

a écrit : Et ici on bloque des facs pour un oui ou pour un non C'est sûr qu'un étudiant qui risque de ne pas passer ses examens et qui ne sait pas comment l'année va se terminer bloque son unif' au risque de se faire tabasser par des énergumènes venus d'une autre époque, et tout ça pour le plaisir, pour en faire un squat ou je ne sais quoi d'autre, c'est bien connu... commen tout ceux qui font grève de manière générale d'ailleurs... à la base c'est un droit, il faut juste le rappeler.