En Belgique, la promulgation de la loi sur l'avortement a fait trembler le pays

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En 1990 en Belgique, le roi Baudouin 1er a été déclaré incapable de régner pendant 36 heures. En effet, il refusa de sanctionner (promulguer) la loi pour la dépénalisation de l'avortement, car il était un fervent catholique. Une astuce juridique fut finalement trouvée : le roi fut déclaré dans l’impossibilité de régner, et c'est le conseil des ministres qui prit alors temporairement son pouvoir et sanctionna la loi.


Tous les commentaires (56)

a écrit : Oui enfin l'argument du viol il est souvent utilisé comme un sophisme. On ne statue pas sur le général en s'appuyant sur une situation marginale.

Je ne vois d'ailleurs que ce cas + celui où la grossesse met en danger la femme parce qu'elle est malade ou trop jeune où je peux comprendre
qu'on tue un bébé pour le bien de la mère.

Dans l'archimajorité des cas utiliser la contraception et être responsable vis à vis de sa sexualité suffit à ne pas en arriver à tuer un enfant.

Et que les hommes soient contre un paradigme qui leur donne 0 contrôle sur le devenir de leur descendance en les plaçant potentiellement en observateur impuissant de sa mort, je peux comprendre étonnamment.

EDIT : on parle aussi trop peu des séquelles physiques et psychiques potentielles d'un avortement, une raison de plus pour prévenir plutôt que "guérir".
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Je suis bien d’accord avec tout tes arguments sauf peut être celui sur le contrôle de sa sexualité.
Penser que les femmes qui avortent sont des cruches incapables de prendre des moyens de contraception et incapables de gérer leur corps et leur sexualité est bien réducteur.

Pas juste les femmes. Les hommes qui font l'amour sans s'assurer d'être protégés aussi.

a écrit : le concept de "progrès" et surtout de "progrès social" a été inventé pour les benêts. La toile n'en manque pas. Comme tu viens parfaitement de l’illustrer.

a écrit : Tuer des milliers /millions d'enfants =progrès social. On en apprend tous les jours. Ne pas forcer une femme qui ne désire pas d’enfants a en avoir, lui laisser le choix sur son propre corps. On pourrait penser que c’est un droit élémentaire et pourtant des millions de personnes trouvent préférables qu’un enfant grandisse non désiré, voire dans une situation qui ne permet pas de l’assumer financièrement, plutôt que d’arrêter la croissance d’un blob de cellules sous l’illusion qu’il s’agit d’un être humain.
Un amas de cellule/ ne suffit pas à faire un être humain vivant.

a écrit : Tu confonds social et societal.
L'avortement n'apporte rien en terme social.
Quelle est la différence ?

a écrit : En quoi est ce une progression sociale? Argument lénifiant d autorité Pour moi, tout changement de norme qui augmente les droits d’une catégorie de personne sans enfreindre sur ceux des autres (a moins que ceux-ci soient source d’injustice/inégalité) est un progrès.

a écrit : Ne pas forcer une femme qui ne désire pas d’enfants a en avoir, lui laisser le choix sur son propre corps. On pourrait penser que c’est un droit élémentaire et pourtant des millions de personnes trouvent préférables qu’un enfant grandisse non désiré, voire dans une situation qui ne permet pas de l’assumer financièrement, plutôt que d’arrêter la croissance d’un blob de cellules sous l’illusion qu’il s’agit d’un être humain.
Un amas de cellule/ ne suffit pas à faire un être humain vivant.
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Comment voulez-vous forcer une femme à avoir un enfant hors situation de viol ? (Parce qu'effectivement ne pas avoir de rapport contre son gré c'est un droit élémentaire et personne ne dira le contraire.)

Sur quelle base appelez-vous un embryon humain un blob de cellules illusoirement humain d'ailleurs ?

a écrit : Comment voulez-vous forcer une femme à avoir un enfant hors situation de viol ? (Parce qu'effectivement ne pas avoir de rapport contre son gré c'est un droit élémentaire et personne ne dira le contraire.)

Sur quelle base appelez-vous un embryon humain un blob de cellules illusoirement humain d'ailleurs ?
Tu trolls juste pour le débat et c’est triste. La justice a posé des limites en terme de droit et d’éthique conjointement avec le corps médical et c’est très bien comme ça. Maintenant laissons les femmes disposer de leur corps comme elles l’entendent dans le cadre posé par la loi. Bien heureusement pour le bien de tous, les « anti-droits pour les autres » ne sont pas au pouvoir.

a écrit : Tu trolls juste pour le débat et c’est triste. La justice a posé des limites en terme de droit et d’éthique conjointement avec le corps médical et c’est très bien comme ça. Maintenant laissons les femmes disposer de leur corps comme elles l’entendent dans le cadre posé par la loi. Bien heureusement pour le bien de tous, les « anti-droits pour les autres » ne sont pas au pouvoir. Afficher tout "Tu troll" ce n'est pas une réponse ni un argument. Ce qui est triste c'est de prétendre défendre un droit comme une évidence et de prendre les gens qui y sont opposés de haut, mais d'être incapable de le défendre autrement que par des sophismes.

Par ailleurs il ne s'agit pas de disposer de son corps mais de celui de son bébé. Personne n'a rien contre le fait de disposer de son propre corps.

a écrit : "Tu troll" ce n'est pas une réponse ni un argument. Ce qui est triste c'est de prétendre défendre un droit comme une évidence et de prendre les gens qui y sont opposés de haut, mais d'être incapable de le défendre autrement que par des sophismes.

Par ailleurs il ne s'agit pas
de disposer de son corps mais de celui de son bébé. Personne n'a rien contre le fait de disposer de son propre corps. Afficher tout
J’espère que tu te rends compte qu’en droit, c’est souvent le cas particulier qui édicte les règles générales.
Un bébé issu d’un viol est un cas particulier mais les conséquences sont suffisamment graves pour que le droit en fasse une généralité. C’est le même principe avec la peine de mort. On ne peut pas être certain a 100% de ne pas exécuter des innocents donc on l’abolit. Ce n’est pas du tout un sophisme, c’est un principe de précaution.
En ce qui concerne le droit de disposer de son corps, une femme peut justement avorter tant que l’embryon n’est pas considéré comme un fœtus. Donc cela concerne bien son corps et uniquement le sien.
Enfin je te rappelle aussi que la contraception n’est pas efficace à 100% donc on peut se protéger et connaître une gestation non désiré.
Je ne comprend toujours pas comment peut-on être contre les droits des autres alors que cela ne nous concerne pas (même problème avec le mariage pour tous)

a écrit : Certes cela reste l'art de bien manier les textes, mais une chose qu'on doit pas oublier, le roi était saint d'esprit. Je trouve que ça reste quand même anticonstitutionnel. Être en incapacité de régner ne veut pas dire qu' il n est pas sain d'esprit mais juste qu' il n est pas physiquement capable de régner (coma, avc, ....)

a écrit : Être en incapacité de régner ne veut pas dire qu' il n est pas sain d'esprit mais juste qu' il n est pas physiquement capable de régner (coma, avc, ....) Être saint d'esprit, en droit, a un sens très large qui comprend notamment des incapacités physique!

a écrit : Comment voulez-vous forcer une femme à avoir un enfant hors situation de viol ? (Parce qu'effectivement ne pas avoir de rapport contre son gré c'est un droit élémentaire et personne ne dira le contraire.)

Sur quelle base appelez-vous un embryon humain un blob de cellules illusoirement humain d'ailleurs ?
Comment ? Et bien en la forçant à garder un enfant dont elle ne veut pas, tout simplement.
Sur la base de la médecine. Un embryon est effectivement, un amas de cellule indifférenciée. Là où le véritable débat est, c’est 1. Qu’est-ce qu’un être humain. 2. Qu’est-ce qui détermine que cet être est vivant.
Si je prélève un bout de ma moelle, ce sera aussi un amas de cellule plus ou moins différenciée. Cela sera-t-il un être humain ? Non. Un bébé à la naissance, est-il un être humain ? Oui. Est-il vivant ? Oui. Quel est la différence entre les deux qui lui donne le statut d’être vivant ? Certainement pas le fait d’avoir des organes fonctionnels, sinon même un fœtus de 5 mois ne serait pas vivant. Alors quoi ?
Après de longues réflexion, j’ai trouvé une réponse satisfaisante, en regardant à l’autre extrémité de la vie.
Une personne en état de mort cérébrale, est considérée morte, même si son cœur continue de battre, et ses cellules de fonctionner. Si le cerveau s’arrête, l’être humain meure.
De même, les cellules de l’embryon ont beau être en vie, l’être humain en création n’est pas vivant tant qu’il n’a pas d’activité cérébrale mesurable, ce qui arrive vers la 12 eme semaine.
Cette réponse vaut ce qu’elle vaut et n’engage que moi, mais elle me semble suffisamment fondée sur la logique pour être acceptable.

a écrit : Tuer des milliers /millions d'enfants =progrès social. On en apprend tous les jours. Ce ne sont pas des enfants juste des amas de cellules non viables.

a écrit : Il faut savoir que le roi en Belgique n'a pratiquement pas de pouvoir, sa seule influence sur les loi étant que toute loi doit avoir sa signature pour être validée. Mais même ce pouvoir peut être outrepasser comme le montre l'anecdote Donc en fait le roi serait plus la en tant que symbole que réel souverain qui décide. Supposition...