Au début de la Première Guerre mondiale, les avions étaient dépourvus d'armement et simplement affectés à des missions d'observation et de reconnaissance. Cependant, le 5 octobre 1914, un pilote et un mécanicien français abattirent un avion allemand à la mitrailleuse. Ce fut la première victoire aérienne.
Commentaires préférés (3)
Il me semblait que c'était au fusil de chasse. Mais bon comme toujours avec ces évènements, on ne sait jamais qui a été "le premier a..."
Anecdote intéressante, surtout dans les sources pour le retracage des conditions de combat de l'époque assez... bricolo-bricolette... ;)
EDIT :
En effet c'est la premiere "victoire aérienne homologuée"
D'autres aviateurs se tiraient joyeusement dessus auparavant, à coups de fusil de chasse et autres pistolets.
Je regarderais dans mes bouquins ce soir, mais il me semble que le tout premier pilote tué en combat aérien de la 1e GM est un aviateur Prussien touché à la tête par un coup de chevrotine.
A suivre ;)
Les militaires au debut de la guerre ne voyait pas du tout l'intéret de l'aviation, n'y voyant que des gadgets.
Mais les premières photos des mouvements de troupes et des positions ennemis vu du ciel changea leur vision et les avions prirent de plus en plus d'importance tout au long de la guerre.
Depuis son invention, les avions avaient assez peu évolué. La première guerre mondiale permit l'évolution de l'aviation d'un simple hobbie d'inventeur à une véritable industrie.
A la mort de Guynemer, Fonck le venge en abattant Wissemann deux semaines plus tard, en ... 2 balles seulement.
Il y avait une réelle chevalerie entre pilotes à l'époque, souvent les avions abattus étaient suivis non seulement pour homologuer la victoire, mais aussi pour s'assurer de la survie du pilote ennemis.
Ceux ci se connaissaient souvent de réputation, et savoir que son "meilleur ennemi" avait survécu était salué par un vol en rase mottes.
On a aussi vu des cas où le pilote se posait pour serrer la main du perdant ou même l'enterrer si celui ci n'avait pas survécu au crash.
Voire, ramasser une piece de tissu de l'avion.
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Il me semblait que c'était au fusil de chasse. Mais bon comme toujours avec ces évènements, on ne sait jamais qui a été "le premier a..."
Anecdote intéressante, surtout dans les sources pour le retracage des conditions de combat de l'époque assez... bricolo-bricolette... ;)
EDIT :
En effet c'est la premiere "victoire aérienne homologuée"
D'autres aviateurs se tiraient joyeusement dessus auparavant, à coups de fusil de chasse et autres pistolets.
Je regarderais dans mes bouquins ce soir, mais il me semble que le tout premier pilote tué en combat aérien de la 1e GM est un aviateur Prussien touché à la tête par un coup de chevrotine.
A suivre ;)
Les militaires au debut de la guerre ne voyait pas du tout l'intéret de l'aviation, n'y voyant que des gadgets.
Mais les premières photos des mouvements de troupes et des positions ennemis vu du ciel changea leur vision et les avions prirent de plus en plus d'importance tout au long de la guerre.
Depuis son invention, les avions avaient assez peu évolué. La première guerre mondiale permit l'évolution de l'aviation d'un simple hobbie d'inventeur à une véritable industrie.
« Le premier avion abattu par un autre fut un appareil austro-hongrois abordé le 8 septembre 1914 par le pilote russe Piotr Nesterov lors de la bataille de Lemberg sur le Front de l’Est (les deux appareils s’écrasèrent et il n’y eut aucun survivant). Finalement les pilotes commencèrent à utiliser des armes à feu. Le 5 octobre 1914, le mécanicien Louis Quenault abattit un avion allemand avec un fusil. Il s’agit de la première victoire aérienne de l’histoire. L’ère du combat aérien commença réellement lorsque de plus en plus d’appareils furent équipés de mitrailleuses. »
Je pense que Quenault détient la première victoire aérienne, car son arme était pour la première fois fixée sur l'avion. Il s'agit d'ailleurs d'une mitrailleuse Hotchkiss Mle 1914.
Les articles Wiki sont un peu incohérents entre eux mais il ne s'agit pas d'un fusil mais bien d'une mitrailleuse.
Et le 21 avril 1918, le pilote allemand Manfred Von Richthofen est abattu au nord de la France. Celui que l'on nommait déjà « Le Baron rouge », As aux 80 victoires, restera pendant longtemps THE légende du pilotage
Exemple : on ne tire pas sur les pilotes à terre si son avion a été mis hors de combat. Lui il s'amusait à les tuer. C'était très mal vu à l'époque et considéré comme acte vicieux et lâche.
En France on a René Fonck, l'as des as de la 1 guerre mondiale avec environ 130 victoires. Or la France ayant un des systèmes "d'homologation des victoires" les plus dur, il en a 78 officielles. (Ce qui rend les comparatifs assez stupide en fait)
S'il est moins connu (bien que reconnu comme l'as des as) c'est qu'il est soupçonné d'avoir travaillé avec le régime Vichy et du coup ça passait mal.
Du coup on a pris Guynemer comme modèle. Moins de victoire mais mort au combat pour la France.
Initialement on utilisait des ballons gonflables fixes pour repérer les lignes ennemis. Les déflecteurs de balles (pour tirer a travers l’hélice) furent inventés par les français. Mais Roland Garros (tient tient ...) se posa derrière les lignes ennemis et le secret fut éventé. Les déflecteurs étaient surnommés les roulettes russes car pas toujours efficace. On avait vite fait de se saborder
A la mort de Guynemer, Fonck le venge en abattant Wissemann deux semaines plus tard, en ... 2 balles seulement.
Il y avait une réelle chevalerie entre pilotes à l'époque, souvent les avions abattus étaient suivis non seulement pour homologuer la victoire, mais aussi pour s'assurer de la survie du pilote ennemis.
Ceux ci se connaissaient souvent de réputation, et savoir que son "meilleur ennemi" avait survécu était salué par un vol en rase mottes.
On a aussi vu des cas où le pilote se posait pour serrer la main du perdant ou même l'enterrer si celui ci n'avait pas survécu au crash.
Voire, ramasser une piece de tissu de l'avion.
Le vrai as des as (c'est un peu le concours de qui a la plus grosse) c'est Erich Hartman avec 352 victoires durant la seconde guerre mondiale.
Encore une fois il ne faut pas se tenir au score officiel pour la 1 guerré mondiale car chaque pays avait son système d'homologation. Celui de la France était plus dur que celui de l'Allemagne.
De mémoire dans les conditions francaises il y avait :
-l'avion devait être abattu en territoire français
-avec deux témoins n'appartenant pas à l'escadrille du " vainqueur ".
-L'avion devait être inspecté (s'il était sur le nomans land et explosait alors on ne donnait pas la victoire, car on ne pouvait voir l'avion )
René Fonck est l'As des As des Forces alliées (Fra, UK, Rus, ITA et USA).
Pour rappel, il fallait 5 victoires homologuées pour prétendre au titre honorifique d'As.
Ce nom vient des cartes à jouer. Sur un as, on trouve 5 signes de couleur, 4 aux extrémités et un au centre.
Un code des pirates, je veux bien y croire. Mais un code d’honneur en pleine guerre mondiale, j’ai du mal.
C'est un peu romancé mais en tout cas c'est que j'ai pu lire dans les courriers de ces gens (descendant de Gabriel Guérin)
La fraternité entre adversaires n'était pas aussi cachée que dans l'infanterie et les tranchées, souvent on était fier de dire "untel a survécu, je vais l'attendre de pied ferme si il veut sa revanche"
Il ne faut pas oublier que le monde de l'aviation était trèèès petit, ils étaient un peu tous potes. Ils avaient eu des instructeurs en commun, parfois meme c'est l'instructeur ou l'élève qui a abattu l'autre. Triste...(exemple Adolphe Pegoud abattu par son élève)
Enormément de pilotes venaient survoler le lieu de crash d'un ennemi des jours après pour jeter des fleurs, messages ou simplement des pieces d'avions pour commémorer la mort d'un des leurs.
De la chevalerie oui. N'en déplaise, c'était le cas.
Cela a perdurer jusqu'à la 2eme guerre mondial, où les distances et donc la promiscuité des combattants s'est allongée, faisant des combats des anonymes tirant sur d'autres anonymes, mais pas avec les mêmes couleurs/uniformes.
En ce qui concerne l'infanterie, ceux ci voyaient les pilotes comme des planqués (alors que la mortalité chez les aviateurs était plus importante) et n'hésitaient pas a tirer sur un avion allié pour se "venger" de ce statut qu'ils croyaient privilégié.
Le baron rouge est l'as des as officiel. Mais il ne l'est pas.
C'est René Fonck car c'est sur qu'il a plus de 80 victoires (environ 130 selon lui et 107 selon un journal accédant aux données des victoires homologuées et probables mais ne pouvant être homologuées).
Tout ceci à cause des règles d'homologation très différentes des belligérants. Ce qui fait que comparer le classement officiel n'a pas vraiment de sens.
C'est comme comparer les performances de lancé de javelot de 1970 à maintenant. Les règles ne sont pas les mêmes. Ça n'a pas de sens.
Fonck était très doué et non pas un lâche comme le suppose certain. Sa technique préféré étant de tirer à bout portant en s'approchant par surprise... tactique utilisé par les Allemands durant la deuxième guerre mondiale et par Erich Hartmann.
Donc je le maintien. Le classement officiel est erroné, car non pertinent. Le classement ne marche que pays par pays et il faudrait mettre à plat les règles pour les comparer entre eux.
Mais bon c'était il y a 101 ans donc la c'est un peu tard ☺
Par ailleurs, je voudrais bien savoir sur quelles sources tu affirmes que le Baron Rouge était très mal vu et abattait des aviateurs au sol. Il est justement reconnu pour être un de ceux qui respectaient et faisaient respecter le "code de chevalerie" existant dans l'aviation à l'époque dans ses unités.
Enfin, la seconde guerre mondiale n'a pas complétement anonymisé les combats. Le nombre de pilotes étant très important c'était bien entendu plus compliqué mais les plus grands as se connaissaient au moins de nom. Cf. la rencontre entre Jacques de Saint Phalle, as du Normandie-Niemen et Walter Wolfrum as de la Luftwaffe qui sont même devenus amis après la guerre.
Le système d’homologation était différent, mais le Baron Rouge a 80 victoires officielles plus 3 non homologuées. René Fonck 75 officielles plus 32 non homologuées.
Le système français étant tellement exigeant que c'est avec les as Français qu'on a le plus grand écart entre les victoires officielles et les victoires non-homologuées (NH). La encore si vous souhaitez des sources.
Juste pour exemple Guynemer a 53 victoires et 35 NH. Il égalise le baron rouge avec ses 83 victoires (dont 3 NH). La condition la plus dur était de réunir 3 témoins étrangers à son escadrille. Autant dire que ce n'était pas toujours simple. Surtout quand on se battait derrière les lignes ennemies.
Je ne comprend pas la comparaison avec la seconde guerre mondiale. Surtout que même durant ce conflit, comparer les as entre eux à peu de sens. Les Américains volaient un certain temps et, après avoir atteint un certain "niveau", étaient envoyés former les recrues. Les Allemands ne s’arrêtaient jamais. Donc leur scores pouvaient bien plus "augmenter".
Et encore une fois, si René Fonck est si peu connu c'est à cause de sa probable collaboration avec Vichy. Aucune promotion des officiers de l'armée de l'air n'a eu pour parrain Fonck. On préfère ne pas trop le mettre en avant.
Le Baron Rouge a eu son histoire largement modifié par les Nazis et à la fin de la guerre on avait autre chose à faire que d'aller vérifier si son histoire était vraie. Etant déjà mort.
secouchermoinsbete.fr/76138-un-des-plus-grands-pilotes-francais-reste-peu-connu
Mais malgré tout, il faut bien une base pour comparer, aussi imparfaite soit elle. Sinon on peut toujours relativiser à l'extrême, même au sein d'un même force armée: Le théâtre d'opérations n'était pas le même, ils avaient de meilleurs conditions météo que nous, son avion est plus performant que le mien, son mécano était meilleur que le mien... c'est sans fin.