Un sapeur est un militaire responsable de l’exécution d'ouvrages souterrains, appelés sapes, afin que la cible s'effondre. Ce terme sera plus tard apposé devant "pompier" car les premiers pompiers, pour stopper la propagation d'un incendie, abattaient par la base les maisons alentour.
Commentaires préférés (3)
Le nom de pompier tire son origine de l’activité d’actionner une pompe pour propulser l’eau sur les flammes. D’ailleurs un pompier s’appelait un « garde pompe’ jusqu’au début du XIXème siècle. C’est quand cette fonction a été confiée aux corps des sapeurs de l’armée qu’est venu le nom de sapeur pompier.
Être sapeur était un métier dangereux : outre les risques d'effondrement, il y avait celui d'être détecté par l'ennemi. On posait parfois des verres d'eau près des murailles pour repérer lorsque des rides apparaissent spontanément, signe des vibrations causées par la sape. On pouvait alors creuser un contre tunnel pour intercepter les sapeurs et parfois même retourner leur ouvrage contre leur armée.
Ça a un peu évolué avec l'apparition des armes à feu et de l'artillerie, les murs n'étant plus si durs à abattre, mais l'idée de base a persisté au moins jusqu'à la première guerre mondiale. Les tunneliers allemands, anglais et français s'affrontaient dans une véritable guerre souterraine, où le but était théoriquement de placer des explosifs sous la tranchée adverse, mais bien souvent c'était surtout la course à quel camp repèrerait les tunneliers adverses en premier afin de les emmurer pour l'éternité à coups de mines... Beaucoup ont relaté que c'était encore plus stressant et dangereux que de combattre à la surface
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Le nom de pompier tire son origine de l’activité d’actionner une pompe pour propulser l’eau sur les flammes. D’ailleurs un pompier s’appelait un « garde pompe’ jusqu’au début du XIXème siècle. C’est quand cette fonction a été confiée aux corps des sapeurs de l’armée qu’est venu le nom de sapeur pompier.
Je pensais qu'un sapeur était une personne qui aimait bien les fringues...
Dans les deux cas, il y a souvent de belles couleurs.
Être sapeur était un métier dangereux : outre les risques d'effondrement, il y avait celui d'être détecté par l'ennemi. On posait parfois des verres d'eau près des murailles pour repérer lorsque des rides apparaissent spontanément, signe des vibrations causées par la sape. On pouvait alors creuser un contre tunnel pour intercepter les sapeurs et parfois même retourner leur ouvrage contre leur armée.
Ça a un peu évolué avec l'apparition des armes à feu et de l'artillerie, les murs n'étant plus si durs à abattre, mais l'idée de base a persisté au moins jusqu'à la première guerre mondiale. Les tunneliers allemands, anglais et français s'affrontaient dans une véritable guerre souterraine, où le but était théoriquement de placer des explosifs sous la tranchée adverse, mais bien souvent c'était surtout la course à quel camp repèrerait les tunneliers adverses en premier afin de les emmurer pour l'éternité à coups de mines... Beaucoup ont relaté que c'était encore plus stressant et dangereux que de combattre à la surface
On s’éloigne un peu des sapeurs pour le coup qui eux ont un métier un peu plus sérieux et qui existent même depuis 1669.
Les sapeurs « aidaient » leur cible en amassant des explosifs à proximité souterraine. Pour une destruction par sympathie.
L’ennemi s’inquiétait donc quand ils n’entendaient plus les sapeurs gratter et creuser.
Sapeur dans les pays d'Afrique central (République du Congo) désigne un phénomène de mode, où il est de rigueur d'arborer ses plus beaux vêtements et de faire son "dandy". Jusqu'à présent je n'ai point trouvé la connexion entre le métier de sapeur pompier et "Sapeur" comme les gens l'emploie en Afrique,ei quelqu'un pourrait m'éclairer. Merci
1st comment hooray!
J'ai depuis entendu une autre anecdote croustillante sur le sujet : lorsque les Romains ont assiégé la ville de Thémiscyre au 1er siècle avant JC ils décidèrent de creuser un vaste réseau de tunnel sous les murs pour prendre la ville plus facilement. Les défenseurs auraient creusé des contre-tunnels et selon les versions laissé entrer / lâché volontairement tout un tas d'animaux sauvages dont des abeilles et des ours, qui auraient semé la panique dans les tunnels romains.
Pas un job de tout repos...
MercI