Qu’est-ce qu’un zythologue ?

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Tous les commentaires (28)

a écrit : Je reste intimement convaincu que pour le vin seul 10% des gens voient une réelle différence, 40% font du snobisme et 50% sont plus du genre « Si ça buvait pour le gout ça se saurait ».

Attention je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais vins ou qu’il n’y a pas de différence entre un bordeaux et
un bourgogne. Je dis juste que j’ai déjà gouté une bouteille à 10 balles de supermarché juste avant un grand cru à 60 euros sans voir une nette différence.

Je m’interroge. Pourquoi est-ce que « boire de l’alcool » fait si viril ? Techniquement l’alcool affaiblit et rend peu fiable : Dans certaines familles on a l’impression le petit verre de digestif est un rituel au même titre que le rasoir… L’autre jour j’ai un collègue qui a déclenché l’hilarité générale en demandant une bière sans alcool. Phrase que j'ai lu dans un article : « Les hommes considèrent comme un fort symbole de virilité la consommation d'alcool et leur propre capacité à la contrôler »
80% des décès entrainés par l’alcool concernent les hommes.
Qu’est ce qui fait que jusqu’à aujourd’hui l’alcool est surtout un produit masculin ?
Est-ce à cause du marketing ? Peut-être que la pub a été un catalyseur du phénomène, mais surement pas à l’origine. Bien avant la pub les hommes étaient de plus gros buveurs que les femmes…
Est-ce à cause d’une théorie évolutionniste ? L’alcool est une drogue… Les femmes ne pouvaient se permettre de terminer ivre-morte sans personne pour s’occuper des gosses.
Je pense que c’est sans doute à cause de la « mise à l’épreuve » que représente l’alcool : il faut le dire, personne n’a jamais apprécié sa première boisson forte. Quand j’étais gamin un copain avait choppé des mignonettes de whisky dans un avion. On les avait descendues en douce dans les toilettes. On avait beau grimacer et trouver ça infâme on ne pouvait s’empêcher de se regarder en hochant la tête d’un air de dire « C’est de la bonne ». La mise à l’épreuve reviendrait un peu à celle de ces guerriers africains qui devaient passer par un affrontement contre une bête fauve pour devenir des hommes. C’est d’autant plus vrai que l’alcool d’autrefois n’était pas comparable avec celui d’aujourd’hui en termes de goût. La pire piquette de supermarché passerait pour un grand cru millésimé au moyen-âge.
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Le prix ne fait pas tout. La différence entre un vin à 10 euros et un vin à 60 euros est clairement perceptible lorsque tu passes à la caisse, je peux même te dire, sans être un spécialiste, qu'elles est exactement de 50 euros, mais pas forcément lors de la dégustation ! En revanche la différence entre un mauvais vin et un bon vin est toujours perceptible lors de la dégustation, même sans être un spécialiste, et même si le mauvais vin est vendu plus cher que le bon vin. C'est pareil avec les téléphones mobiles : il y a des gens qui croient que les téléphones d'une certaine marque son forcément meilleurs parce qu'ils sont vendus très chers...

a écrit : "Zythum", le mot qui a bercé des générations d'élèves de 6ème : c'était le dernier mot du petit Larousse que devait nous acheté nos parents Tu sais qu’il y a aussi des pages concernant la conjugaison...

a écrit : Tu sais qu’il y a aussi des pages concernant la conjugaison... devaiENt
on parlait dico et bière, pas de Bled

La Zythologie est la connaissance de la bière, que ce soit de sa création (son process), son histoire ou ses styles encore trop peu connus (surtout en France où on classe les bières par couleur... Une aberration !).

La Zymologie quant à elle est l'étude de la fermentation, dont fait partie la bière, mais regroupe plusieurs autres types de fermentation avec la fameuse fermentation alcoolique.

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android

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a écrit : Méa culpa pour le hors-sujet. Pour ma défense, l’œnologie a été évoqué dans l'anecdote!
J'ignorais le sens d'agueusie. J'ai explosé de rire après l'avoir trouvé.
Êtes vous la dernière personne sur terre à ne pas avoir vu "l'aile ou la cuisse" avec Louis de funès et Coluche ?

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android

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a écrit : Je reste intimement convaincu que pour le vin seul 10% des gens voient une réelle différence, 40% font du snobisme et 50% sont plus du genre « Si ça buvait pour le gout ça se saurait ».

Attention je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais vins ou qu’il n’y a pas de différence entre un bordeaux et
un bourgogne. Je dis juste que j’ai déjà gouté une bouteille à 10 balles de supermarché juste avant un grand cru à 60 euros sans voir une nette différence.

Je m’interroge. Pourquoi est-ce que « boire de l’alcool » fait si viril ? Techniquement l’alcool affaiblit et rend peu fiable : Dans certaines familles on a l’impression le petit verre de digestif est un rituel au même titre que le rasoir… L’autre jour j’ai un collègue qui a déclenché l’hilarité générale en demandant une bière sans alcool. Phrase que j'ai lu dans un article : « Les hommes considèrent comme un fort symbole de virilité la consommation d'alcool et leur propre capacité à la contrôler »
80% des décès entrainés par l’alcool concernent les hommes.
Qu’est ce qui fait que jusqu’à aujourd’hui l’alcool est surtout un produit masculin ?
Est-ce à cause du marketing ? Peut-être que la pub a été un catalyseur du phénomène, mais surement pas à l’origine. Bien avant la pub les hommes étaient de plus gros buveurs que les femmes…
Est-ce à cause d’une théorie évolutionniste ? L’alcool est une drogue… Les femmes ne pouvaient se permettre de terminer ivre-morte sans personne pour s’occuper des gosses.
Je pense que c’est sans doute à cause de la « mise à l’épreuve » que représente l’alcool : il faut le dire, personne n’a jamais apprécié sa première boisson forte. Quand j’étais gamin un copain avait choppé des mignonettes de whisky dans un avion. On les avait descendues en douce dans les toilettes. On avait beau grimacer et trouver ça infâme on ne pouvait s’empêcher de se regarder en hochant la tête d’un air de dire « C’est de la bonne ». La mise à l’épreuve reviendrait un peu à celle de ces guerriers africains qui devaient passer par un affrontement contre une bête fauve pour devenir des hommes. C’est d’autant plus vrai que l’alcool d’autrefois n’était pas comparable avec celui d’aujourd’hui en termes de goût. La pire piquette de supermarché passerait pour un grand cru millésimé au moyen-âge.
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J’aimerais bien débattre sur le sujet mais la ya trop de question.
Du coup je passe direct a la conclusion: l’alcool c’est bien, c’est bon: mais avec modération.

a écrit : Je reste intimement convaincu que pour le vin seul 10% des gens voient une réelle différence, 40% font du snobisme et 50% sont plus du genre « Si ça buvait pour le gout ça se saurait ».

Attention je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais vins ou qu’il n’y a pas de différence entre un bordeaux et
un bourgogne. Je dis juste que j’ai déjà gouté une bouteille à 10 balles de supermarché juste avant un grand cru à 60 euros sans voir une nette différence.

Je m’interroge. Pourquoi est-ce que « boire de l’alcool » fait si viril ? Techniquement l’alcool affaiblit et rend peu fiable : Dans certaines familles on a l’impression le petit verre de digestif est un rituel au même titre que le rasoir… L’autre jour j’ai un collègue qui a déclenché l’hilarité générale en demandant une bière sans alcool. Phrase que j'ai lu dans un article : « Les hommes considèrent comme un fort symbole de virilité la consommation d'alcool et leur propre capacité à la contrôler »
80% des décès entrainés par l’alcool concernent les hommes.
Qu’est ce qui fait que jusqu’à aujourd’hui l’alcool est surtout un produit masculin ?
Est-ce à cause du marketing ? Peut-être que la pub a été un catalyseur du phénomène, mais surement pas à l’origine. Bien avant la pub les hommes étaient de plus gros buveurs que les femmes…
Est-ce à cause d’une théorie évolutionniste ? L’alcool est une drogue… Les femmes ne pouvaient se permettre de terminer ivre-morte sans personne pour s’occuper des gosses.
Je pense que c’est sans doute à cause de la « mise à l’épreuve » que représente l’alcool : il faut le dire, personne n’a jamais apprécié sa première boisson forte. Quand j’étais gamin un copain avait choppé des mignonettes de whisky dans un avion. On les avait descendues en douce dans les toilettes. On avait beau grimacer et trouver ça infâme on ne pouvait s’empêcher de se regarder en hochant la tête d’un air de dire « C’est de la bonne ». La mise à l’épreuve reviendrait un peu à celle de ces guerriers africains qui devaient passer par un affrontement contre une bête fauve pour devenir des hommes. C’est d’autant plus vrai que l’alcool d’autrefois n’était pas comparable avec celui d’aujourd’hui en termes de goût. La pire piquette de supermarché passerait pour un grand cru millésimé au moyen-âge.
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Concernant les différences de goûts entre deux vins, deux bières ou deux whiskys, il s'agit avant tout d'un ressenti personnel mais il existe tout de même des manières d'appréhender les goûts. Cela ne se peut se faire qu'avec un apprentissage dédié. Savoir par exemple utiliser son odorat et sa vue par exemple au même titre que le goût. Savoir utiliser des méthodes de dégustation comme couper un whisky à l'eau pour en tirer les arômes les plus fins ou exacerber certains arômes en utilisant du sel noir (je parle de whisky car je m'y connais plus qu'en vin). C'est la première partie, le goût du produit en lui-même.
Ensuite, la partie la plus difficile à mon sens et qui différencie les meilleures professionnels, c'est de savoir quelle alcool associer avec quel mets. Bien entendu, c'est subjectif mais nous pouvons tout de même définir des associations qui marchent et d'autres qui ne marchent pas. Par exemple, prendre du vin rouge avec du fromage est une ineptie (pourtant bien répandu en France). Cela anéantit à la fois le plaisir du gout du vin rouge et celui du fromage car les deux mets ne se marient pas (le tanin du vin rouge s'accorde mal avec l'acidité des fromages).

En ce qui concerne le prix des alcools, je crois malheureusement qu'il existe beaucoup de spéculation et je te rejoins sur ce point. Il faut mieux un bon vin à 10€ en accord avec son plat qu'un vin à 200€ ne s'accordant pas du tout avec le repas.

Pour le reste, l'alcool est une drogue à effet désinhibant ayant une certaine impunité culturelle en France dont la population mésestime largement l'ensemble de ces dangers pour la santé. Cette impunité provoque une pression sociale qui pousse à la consommation même si la tendance s'inverse vraiment depuis quelques années. A chacun de gérer sa consommation et d'assumer de boire ou ne pas boire tant que son comportement ne nuit pas à autrui.

On peut préciser que dans l'Égypte ancienne, le mot ézythologue désignait de futurs commentateurs du passé.