Les politiques prêtent serment à Guernica sous un chêne

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Depuis 500 ans au moins, l'élite politique de Biscaye au Pays basque prête serment sous un chêne planté à Guernica. Quatre générations d'arbre emblème s'y sont succédé et le tronc de l'arbre père a été conservé. En 1937, l'avant-dernier a même résisté aux bombardements nazis et fascistes. Les souches de cet arbre sont plantées un peu partout dans le monde par la diaspora basque qui en a fait un symbole d'indépendance.


Tous les commentaires (28)

a écrit : Point Godwin allègrement atteint, non ? Ce point n'est pas atteint dès l'anecdote ?

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a écrit : Et ben, je pensais pas que nos remarques allaient être si débattues.

Je me souviens juste qu'étant enfant, une plaque de rue "rue Machin, fusillé par les Allemands" avait été remplacée par "rue Machin, fusillé par les nazis" ce qui m'avait interpellé et fait que je sois un
peu plus attentif à ce point sémantique.
Et puis j'avais aussi cette réplique d'OSS 117 dans la tête qu'il m'amusait de ressortir.
Mais dans le fond, on est bien d'accord sur les faits : à l'époque l'Allemagne était nazie et je n'aurais pas cherché à corriger l'anecdote si c'est ta formule qui avait été initialement employée.

Bon bref, et pour reparler botanique, l'espérance de vie d'un chêne serait de 400-500 ans et il ne donne de glands qu'à partir de 60 ans. On pourrait donc dire que ces arbres sont morts plutôt jeunes...
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C'est dans l'avantage de la France d'appeler ça les nazis et non les Allemands. Pour une raison de relation avec l'Allemagne moderne et pour donner l'illusion que cette époque n'était qu'une grosse parenthèse comme la France et le régime de Vichy (alors qu'on sait tous que cette France collaborationiste était la France "officiel")

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a écrit : Et il y a autre chose que les pinailleurs ne semblent pas savoir, lorsque Franco est arrivé au pouvoir il y a eu une émigration massive des Espagnols qui sont venus en France. Même topo en Italie avec Mussolini, émigration très importante des italiens, on estimait à 210 millions la diaspora italienne dans le monde il y a 10 ans de cela.
En contrepartie, à part quelques scientifiques qui sont partis aux USA, je n'ai pas souvenir d'une émigration allemande importante après la prise de pouvoir des nazis et du petit nerveux.
De là à penser que la population allemande étaient plus ou moins pro nazis ou adhérait au mouvement, peu s'en faut.
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C'est une tout autre histoire est on est partis bien loin du chêne.

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a écrit : C'est une tout autre histoire est on est partis bien loin du chêne. Oui! Et comme disait Brassens
"Auprès de mon arbre je vivais heureux"

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a écrit : Difficile d'émigrer quand aucun pays d'accueil ne vous veut chez lui. Les 300 000 juifs allemands qui ont émigrés avant guerre face à la montée du nazisme se sont retrouvés dans la misère dans leur pays d'accueil car ils étaient toujours considérés comme des Allemands. Dans mes coms et pour des raisons évidentes je n'ai jamais fait allusion aux juifs.

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a écrit : Dans mes coms et pour des raisons évidentes je n'ai jamais fait allusion aux juifs. Ma deuxième phrase illustre les difficultés évoquées dans la 1ère. Les Allemands non-juifs en désaccord avec le parti nazi n'ont pas osé émigrer de peur d'une situation encore pire dans les pays voisins à cause de leur nationalité.

a écrit : "Résistés aux bombardements Allemands et Italiens".
Ok.
Pinaillage mis à part sur l'exactitude historique, on est face à une métonymie, figure de style tout à fait correcte :
Les Nazi étaient au pouvoir en Allemagne, il représentaient donc l'état et le peuple allemand.

On peut donc invariablement utiliser les deux Termes comme synonymes, voir s'en servir dans la même phrase pour éviter une répétition lorsque l'on parle de cette époque.

Mais tout cela n'a rien à voir avec les basques, et c'est bien dommage.

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