Ne conservez pas vos médicaments dans votre salle de bain

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a écrit : - on ne pourra jamais faire des pharmaciens des médecins de substitutions. Dans le cadre de la vaccination, le pharmacien ne peut pas initier la vaccination. Il peut seulement la renouveler. Pallier à la solution du manque de médecins en se reportant sur les pharmaciens, c’est un non sens absolu. La solution c’est plus de médecins.
- Garder un patient hospitalisé longtemps, en plus d’être mal vécu par le patient, ce n’est pas rentable. Ce n’est pas parce que vous étiez aux toilettes pendant la visite du médecin que vous n’êtes pas sorti. Si vous étiez sortant, le médecin aurait trouvé le temps de vous voir afin de libérer votre lit au plus vite. La raison échappe souvent au patient. Pour lui le risque encouru à sortir précocement est toujours négligeable sauf qu’il est bien réel. Rien n’empêche le patient de sortir contre l’avis médical. Bien souvent d’ailleurs, il se plaint mais il reste.
- Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à des débats sur la télé médecine à la télévision. En revanche sur internet et au travail oui. En réponse aux déserts medicaux s’oppose deux camps : ceux plutôt en faveur de la télé médecine et ceux plutôt en faveur d’une obligation d’exercer en désert en début de carrière (à la manière des profs). Dans les deux cas il y a des choses à redire. Et à choisir entre deux maux je choisi la télé médecine mais il faut bien avoir à l’esprit que ce n’est qu’une solution pansement à une situation qui dégénère depuis longtemps. C’est compliqué de faire de la médecine de qualité sans pouvoir toucher son patient mais il faut vivre avec son temps et je suis persuadé que la technologie nous permettra de dépasser l’obstacle de la proximité physique.

Pour votre traumatisme de l’hôpital. J’en suis bien triste. C’est rarement un endroit joyeux et certains soignant peuvent manquer de tact. Mais ce n’est pas une raison pour généraliser. Ce que VOUS, VOUS êtes capable de comprendre et de faire, je ne parierais pas que c’est le cas de la majorité du RESTE de la population. En général c’est avec des patient éclairés qu’on peut mettre en place des stratégies d’auto médication. Mais il y a beaucoup de patients qui ne comprennent rien à rien en la matière (je ne leurs jette pas la pierre, c’est juste comme ça) avec lesquels on doit prendre beaucoup de temps pour expliquer les choses pour un résultat assez médiocre. Ces patients là sont ceux qui pourraient courir un danger quand ils croient reconnaître une maladie qu’ils auraient déjà eu et qui prennent des médicaments dont ils croient connaître les effets et l’indication.
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J'avoue être d'accord sur votre dernier point : il n'y a qu'avec des patients éclairés qu'on peut mettre en place des stratégies d'automédication.
Ce qui fait que pour le coup (et c'est très rare), je change un peu d'avis sur la question.
L'automédication ne doit être utilisée que si et seulement si la personne est certaine de son analyse, et si et seulement si son médecin a déjà validé au moins une fois qu'il peut très bien y remédier de temps en temps.
Ce n'est que parce qu'on connait son corps et ses réactions à certains médicaments pour certaines maladies qu'on peut se permettre l'automédication.

Mais franchement, parfois je préfère demander à mon pharmacien ce qu'il pense de tel ou tel truc plutôt que d'attendre 3h dans la salle d'attente de mon médecin. Le pharmacien, même s'il n'a pas fait les études pour, sait reconnaître pathologies "simples" et peut très bien conseiller tel ou tel remède.

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a écrit : - on ne pourra jamais faire des pharmaciens des médecins de substitutions. Dans le cadre de la vaccination, le pharmacien ne peut pas initier la vaccination. Il peut seulement la renouveler. Pallier à la solution du manque de médecins en se reportant sur les pharmaciens, c’est un non sens absolu. La solution c’est plus de médecins.
- Garder un patient hospitalisé longtemps, en plus d’être mal vécu par le patient, ce n’est pas rentable. Ce n’est pas parce que vous étiez aux toilettes pendant la visite du médecin que vous n’êtes pas sorti. Si vous étiez sortant, le médecin aurait trouvé le temps de vous voir afin de libérer votre lit au plus vite. La raison échappe souvent au patient. Pour lui le risque encouru à sortir précocement est toujours négligeable sauf qu’il est bien réel. Rien n’empêche le patient de sortir contre l’avis médical. Bien souvent d’ailleurs, il se plaint mais il reste.
- Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à des débats sur la télé médecine à la télévision. En revanche sur internet et au travail oui. En réponse aux déserts medicaux s’oppose deux camps : ceux plutôt en faveur de la télé médecine et ceux plutôt en faveur d’une obligation d’exercer en désert en début de carrière (à la manière des profs). Dans les deux cas il y a des choses à redire. Et à choisir entre deux maux je choisi la télé médecine mais il faut bien avoir à l’esprit que ce n’est qu’une solution pansement à une situation qui dégénère depuis longtemps. C’est compliqué de faire de la médecine de qualité sans pouvoir toucher son patient mais il faut vivre avec son temps et je suis persuadé que la technologie nous permettra de dépasser l’obstacle de la proximité physique.

Pour votre traumatisme de l’hôpital. J’en suis bien triste. C’est rarement un endroit joyeux et certains soignant peuvent manquer de tact. Mais ce n’est pas une raison pour généraliser. Ce que VOUS, VOUS êtes capable de comprendre et de faire, je ne parierais pas que c’est le cas de la majorité du RESTE de la population. En général c’est avec des patient éclairés qu’on peut mettre en place des stratégies d’auto médication. Mais il y a beaucoup de patients qui ne comprennent rien à rien en la matière (je ne leurs jette pas la pierre, c’est juste comme ça) avec lesquels on doit prendre beaucoup de temps pour expliquer les choses pour un résultat assez médiocre. Ces patients là sont ceux qui pourraient courir un danger quand ils croient reconnaître une maladie qu’ils auraient déjà eu et qui prennent des médicaments dont ils croient connaître les effets et l’indication.
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Je pense que vous exagérez : je ne pense pas qu'en France il y ait beaucoup de patients qui ne comprennent rien à rien en matière de médicaments. En France, la plupart des gens comprend seulement rien. Rien à rien c'est dans la brousse, pour les populations qui n'avaient jamais entendu parler de médicaments ni de médecin avant de recevoir la visite d'un médecin de Médecins sans frontières ou de Médecins du monde. Avec ces populations, le médecin doit prendre beaucoup de temps non pas seulement pour leur expliquer qu'ils ne faudrait pas prendre à nouveau les mêmes médicaments s'ils croyaient reconnaître les symptômes d'une maladie qu'ils auraient déjà eue, mais surtout pour éviter qu'ils donnent ces médicaments à n'importe qui pour n'importe quelle maladie ! Ces gens ont tendance à croire que la magie des petites pilules colorées qui la a guéris de leur maladie pourra fonctionner sur d'autres personnes et ils risquent de les partager avec toutes les personnes malades de leur entourage, même celles dont la maladie n'a absolument rien à voir et quel que soit leur âge ou leur condition physique ! Alors dans ce cas, je pense qu'on peut dire qu'ils ne comprennent vraiment rien à rien en matière de médicaments.

a écrit : J'avoue être d'accord sur votre dernier point : il n'y a qu'avec des patients éclairés qu'on peut mettre en place des stratégies d'automédication.
Ce qui fait que pour le coup (et c'est très rare), je change un peu d'avis sur la question.
L'automédication ne do
it être utilisée que si et seulement si la personne est certaine de son analyse, et si et seulement si son médecin a déjà validé au moins une fois qu'il peut très bien y remédier de temps en temps.
Ce n'est que parce qu'on connait son corps et ses réactions à certains médicaments pour certaines maladies qu'on peut se permettre l'automédication.

Mais franchement, parfois je préfère demander à mon pharmacien ce qu'il pense de tel ou tel truc plutôt que d'attendre 3h dans la salle d'attente de mon médecin. Le pharmacien, même s'il n'a pas fait les études pour, sait reconnaître pathologies "simples" et peut très bien conseiller tel ou tel remède.
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D’autant plus que les pharmaciens aussi sont tenus de rediriger vers un médecin si ils ont le moindre doute.
Une personne avant comparaît les pharmaciens à des épiciers. C’est vraiment le cliché à l’ancienne de la guerre d’ego entre médecin et pharmacien. Les deux disciplines sont complémentaires et c’est dans l’intérêt des deux camps de bien s’entendre !

a écrit : D’autant plus que les pharmaciens aussi sont tenus de rediriger vers un médecin si ils ont le moindre doute.
Une personne avant comparaît les pharmaciens à des épiciers. C’est vraiment le cliché à l’ancienne de la guerre d’ego entre médecin et pharmacien. Les deux disciplines sont complémentaires et c’est dans l
’intérêt des deux camps de bien s’entendre ! Afficher tout
Comme les médecins généralistes sont tenus de connaître leurs limites et de rediriger vers un spécialiste quand il ne sait pas.

J'en veux encore à un de mes médecins que j'ai vu une fois, me disant que mon problème gynéco était certainement une IST assez méchante qui évidemment signifiait qu'il aurait pu y avoir tromperie de l'un des deux membres du couple... au lieu de se la boucler et de me rediriger directement vers un gynéco qui aurait directement reconnu le truc bénin que j'avais.

Bref... il y a partout, dans tous les domaines, des personnes très compétentes, comme il y en a des nulles.
Concernant les médecins, j'ai toujours pensé qu'une relation de confiance médecin-patient se construisait et qu'on devait choisir le médecin qui nous correspond. Comme le pharmacien. Comme tout en fait.

Bref, me concernant je continuerai l'automédication tant que je ne serai pas mourante et que je reconnaitrai les symptômes.

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a écrit : Comme les médecins généralistes sont tenus de connaître leurs limites et de rediriger vers un spécialiste quand il ne sait pas.

J'en veux encore à un de mes médecins que j'ai vu une fois, me disant que mon problème gynéco était certainement une IST assez méchante qui évidemment signifiait qu
9;il aurait pu y avoir tromperie de l'un des deux membres du couple... au lieu de se la boucler et de me rediriger directement vers un gynéco qui aurait directement reconnu le truc bénin que j'avais.

Bref... il y a partout, dans tous les domaines, des personnes très compétentes, comme il y en a des nulles.
Concernant les médecins, j'ai toujours pensé qu'une relation de confiance médecin-patient se construisait et qu'on devait choisir le médecin qui nous correspond. Comme le pharmacien. Comme tout en fait.

Bref, me concernant je continuerai l'automédication tant que je ne serai pas mourante et que je reconnaitrai les symptômes.
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Dans ce cas il faut appliquer les précautions de base :
- Jamais d’antibiotique en automédication. Même dans le cadre des infections urinaire, les prescriptions à l’avance pour les cystites récidivantes sont le fruit d’une consultation.
- Se méfier des anti-inflammatoires (ne pas en associer deux, ne pas en prendre si on suspecte une infection bactérienne)
- Attention à l’excès de paracetamol qui peut être nocif pour le food. Bien respecter les doses Max journalières.
- Attention aux benzodiazepine. Normalement c’est 4 semaines max de prescription à cause du potentiel addictif. Beaucoup de médecins prolongent les prescriptions et beaucoup de patients ont du mal à décrocher.
- Aucune automédication quand on est enceinte ou insuffisant rénal/hépatique.

Bien sûr ces conseils ne sont pas exhaustif. J’en oublie sûrement pleins.

a écrit : Oui, m'enfin là Tybs parle de problèmes déjà connus et récurrents.
Mes parents faisaient de l'automédication sur moi...ils connaissaient mon fonctionnement et les réactions à certains médicaments. Il faut dire qu'ado fumeuse, je faisais 2 ou 3 bronchites par an... à force ils connaissaient !
> Quand ils avaient ce qu'il fallait pour 1 ou 2 jours de traitement, ils me le donnaient directement. Ils prenaient rdv chez le doc ou l'appelaient directement en donnant les symptomes. Comme il nous connaissait, parfois il envoyait directement l'ordonnance à la pharmacie. D'ailleurs les deux pharmaciens nous connaissaient aussi parfaitement.
Mes parents ne se sont jamais plantés... et je me porte très bien.
Quand ils ne savaient pas, ils allaient chez le doc...
Bref, j'aimerais connaitre si bien un docteur pour qu'il fasse pareil avec moi et mes enfants. Parfois, j'appelle encore ma mère pour avoir ses conseils (c'est mon premier avis médical avant google et mon docteur... ).
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« Il faut dire qu’ado fumeuse, je faisais 2 ou 3 bronchite par ans... »
Alors justement une étude très sérieuse en 1950 sur les effets de la cigarette montre que......

a écrit : « Il faut dire qu’ado fumeuse, je faisais 2 ou 3 bronchite par ans... »
Alors justement une étude très sérieuse en 1950 sur les effets de la cigarette montre que......
Et ?
Bizarrement dès que j'ai arrêté de fumer je n'ai plus jamais eu de bronchite.

Si je dis que j'étais fumeuse, c'est bien parce que je sais qu'en fumant ça me provoquait des bronchites à répétition... donc je ne comprends pas votre intervention.

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a écrit : Et ?
Bizarrement dès que j'ai arrêté de fumer je n'ai plus jamais eu de bronchite.

Si je dis que j'étais fumeuse, c'est bien parce que je sais qu'en fumant ça me provoquait des bronchites à répétition... donc je ne comprends pas votre intervention.
Désolé c’était une blague en rapport avec l’anecdote précédente qui parlait d’études sur le tabac dans les années 50.
Amicalement !

a écrit : Désolé c’était une blague en rapport avec l’anecdote précédente qui parlait d’études sur le tabac dans les années 50.
Amicalement !
En fait j'étais ultra fatiguée... et je ne comprenais pas. Maintenant c'est bon. (Et je peux enfin à nouveau me connecter ! Ouf !)

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a écrit : De toute façon si vous suivez à la lettre toutes les recommandations la plupart des médocs sont à rendre au pharmacien. Le problème du gâchis de médicaments dans certains pays dont la France : la vente de médicaments par boîtes et non par unité de médicaments ... Merci les lobbies ...

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