Le fait de posséder un placebo peut suffire

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En possédant un médicament placebo, vous avez déjà moins mal. Ce sont les conclusions d'une étude menée avec deux groupes de patients : l'un se voyait offert une crème analgésique mais ne l'utilisait pas, et l'autre n'avait rien. Ceux du premier groupe ont témoigné avoir moins mal lors d'un test de douleur que ceux du second groupe.


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a écrit : C'est simplement que beaucoup de gens associe "placébo" à "prise de quelque chose", comme d'autres commentaires. En plus, on va aussi l'associer au "pouvoir du cerveau sur le corps", or c'est loin d'être forcément le cas. Effet contextuel, je trouve, permet d'éviter ces raccourcis et biaise moins les gens.

Après comme je l'ai dit dans mon commentaire, on peut s'interroger sur ce que cet article dit : en soit, on sait juste que les gens à qui on vient de donner quelque chose, en l’occurrence un tube de médicament, en l’occurrence un placébo (mais est-ce important ?) supportent mieux la douleur. Il est très difficile de savoir si l'effet contextuel est du au simple fait de recevoir quelque chose, ou au fait de recevoir un "médicament" (ou peut-être quelque chose d'encore différent bien sûr). Pour moi, tel quel, l'hypothèse explicative que tu avance est possible et même probable, mais pas assez pour moi tant que d'autres comparatifs n'auront pas été fait.
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Si tu veux remplacer tous les mots que beaucoup de gens comprennent mal, tu n'es pas au bout de tes peines...

a écrit : Si tu veux remplacer tous les mots que beaucoup de gens comprennent mal, tu n'es pas au bout de tes peines... Je ne te le fais pas dire !
Mais pour le coup, il y a les mots dans l'usage courant, et les mots dans un contexte de spécialiste, comme les sciences. Et si les premiers vont varier avec l'usage, il est important pour les deuxième d'avoir un signification précise qui ne change pas car en science, on a plus que jamais besoin de parler de la même chose. En l’occurrence, remplacé ici une expression ambigue par une expression moins ambigue et biaisée me semble une habitude utile.

Se soir je me coucherai moins bête, en sachant que placebo va me tenir compagnie toute la nuit.

a écrit : Quel est l'intérêt de faire assurer son véhicule si l'objectif est de ne pas avoir d'accident ? De lire sans interpréter mon propos.
Avoir un médicament placebo et ne pas utiliser malgré la douleur, il y a un truc qui cloche.
Je n ai jamais eu moins mal à la tête car une plaquette de doliprane est posée à côté de moi. C est cet aspect là de l expérience qui m interpelle.

a écrit : Tu peux être rassuré : tu n'es pas du tout désagréable, tu es même très drôle tellement tu viens juste de te rendre ridicule de manière magistrale ! C'est toujours très amusant de voir qu'il y a des gens qui viennent sur une appli dont le but est de publier des anecdotes étonnantes et qui refusent de croire ce qu'ils y lisent parce que ça va à l'encontre de leurs préjugés ! Tu devrais essayer de manger du poisson, il paraît que ça améliore le fonctionnement du cerveau, et même le simple fait d'en avoir dans ton frigo pourrait déjà t'aider à trouver la force de lire les sources et la capacité à les comprendre en faisant abstraction de tes préjugés ! Afficher tout Dommage de si souvent commenter pour être désagréable. On mesure aussi l intelligence d une personne a son savoir être avec les autres. Déblatérer des connaissances c est l instruction mais savoir interpréter et se comporter en société c est de l intelligence.

Ne pas croire une anecdote te surprend ? Il y a déjà eu des erreurs et c est humain. Maintenant citer un abstract de 15 lignes comme une source fiable me laisse dubitatif. Il y a eu deux groupes mais combien de personnes pour savoir si l échantillon est représentatif (je n ai pas envie de dépenser 41. € pour voir ). Cette expérience est elle corroborée par d autres ? Si tu lis l anecdote précédente cite un scientifique qui s est totalement planté et dont la démonstration à donné un résultat totalement opposé à son objectif.

Je ne dis pas que l étude est fausse (et encore je remercie les explications sur contextuel et placebo) mais elle me laisse très sceptique. Il s agit d un abstract donc d un résumé très court mais parler de placebo alors que c est plus un effet contextuel démontre que c est à prendre avec des pincettes.

Donc je l ai déjà dit et je le maintien. En l état cette anecdote ne me convainc absolument pas. Une seule source venant de la personne ayant réalisé l expérience (il y a déjà eu des erreurs malgré un résultat , c est l intérêt des stat est échantillon représentatif et également pour cela que les théories doivent être confirmées par d autres ), la confusion entre placebo et contextuel car dans le cas présent le placebo est sans intérêt car pas utilisé , le sujet aurait pu recevoir un vrai médicament, et enfin c est de l empirisme (ou pas) quelqu’un qui souffre ne va pas mieux car on pose un médicament à côté de lui ... ce qui soulage peut être sa douleur mais surtout son stress c est de savoir que le médicament a côté de lui va lui être administré pour le soulager.

Je ne demande qu a être contredit mais en bonne intelligence. Ne pas être d accord ce n est pas être idiot. Ce sont les contradictions qui permettent d évoluer.

a écrit : De lire sans interpréter mon propos.
Avoir un médicament placebo et ne pas utiliser malgré la douleur, il y a un truc qui cloche.
Je n ai jamais eu moins mal à la tête car une plaquette de doliprane est posée à côté de moi. C est cet aspect là de l expérience qui m interpelle.
Non mais ton cerveau sait que le médicament est présent et il commence déjà à "agir". Tout comme, il a été observé des améliorations concernant la douleur des patients dès l'annonce du traitement par le médecin et largement avant administration.

a écrit : Dommage de si souvent commenter pour être désagréable. On mesure aussi l intelligence d une personne a son savoir être avec les autres. Déblatérer des connaissances c est l instruction mais savoir interpréter et se comporter en société c est de l intelligence.

Ne pas croire une anecdote te surprend ? Il y
a déjà eu des erreurs et c est humain. Maintenant citer un abstract de 15 lignes comme une source fiable me laisse dubitatif. Il y a eu deux groupes mais combien de personnes pour savoir si l échantillon est représentatif (je n ai pas envie de dépenser 41. € pour voir ). Cette expérience est elle corroborée par d autres ? Si tu lis l anecdote précédente cite un scientifique qui s est totalement planté et dont la démonstration à donné un résultat totalement opposé à son objectif.

Je ne dis pas que l étude est fausse (et encore je remercie les explications sur contextuel et placebo) mais elle me laisse très sceptique. Il s agit d un abstract donc d un résumé très court mais parler de placebo alors que c est plus un effet contextuel démontre que c est à prendre avec des pincettes.

Donc je l ai déjà dit et je le maintien. En l état cette anecdote ne me convainc absolument pas. Une seule source venant de la personne ayant réalisé l expérience (il y a déjà eu des erreurs malgré un résultat , c est l intérêt des stat est échantillon représentatif et également pour cela que les théories doivent être confirmées par d autres ), la confusion entre placebo et contextuel car dans le cas présent le placebo est sans intérêt car pas utilisé , le sujet aurait pu recevoir un vrai médicament, et enfin c est de l empirisme (ou pas) quelqu’un qui souffre ne va pas mieux car on pose un médicament à côté de lui ... ce qui soulage peut être sa douleur mais surtout son stress c est de savoir que le médicament a côté de lui va lui être administré pour le soulager.

Je ne demande qu a être contredit mais en bonne intelligence. Ne pas être d accord ce n est pas être idiot. Ce sont les contradictions qui permettent d évoluer.
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Il y a déjà un progrès : tu dis maintenant que l'expérience te laisse sceptique, au lieu de décréter que l'expérience est stupide et que l'effet placébo se limite à ce que tu croyais déjà savoir et pas autre chose, comme tu le disais dans ton premier commentaire. Tu as peut-être mangé du poisson, comme je te l'avais suggéré, avant d'écrire ce deuxième commentaire ? Manges-en encore un peu et tu verras que ça n'a pas de sens de décréter "quelqu'un qui souffre ne va pas mieux car on pose un médicament à côté de lui" sans aucune preuve alors que c'est facile à comprendre que la sollicitude d'autrui (celui qui pose le médicament) peut jouer un rôle dans le ressenti des patients, et c'est justement l'objet de cette expérience de le démontrer et le quantifier. A la rigueur, dire qu'on doute ou même qu'on conteste, pourquoi pas, mais décréter ce qui serait stupide et ce qui serait vrai à brûle pourpoint, sans apporter de preuves contraires, dans un domaine aussi complexe que la psychologie, c'est bien présomptueux ! Mais comme tu es très sûr de toi également sur ce qu'est l'intelligence, je crois que je n'ai plus rien à t'apprendre.

a écrit : Je trouve qu'il y a une petite imprécision dans la formulation : les gens ont ici un vrai médicament qui procure un effet placebo par sa seule possession. Un médicament placebo, c'est un médicament sans principe actif mais dont la prise peut donner les mêmes effets que le vrai médicament. Un médicament placebo peut même donner des effets tout autres que le vrai médicament, voire aucun effet du tout, en fonction de chacun.

Pour être encore plus tatillon, il faudrait différencier le Placebo, qui n'est pas un médicament à proprement parler mais plutôt une copie d'un médicament sans sa substance active, de l'effet placebo qui est une manifestation physiologique bien réelle après la prise d'un Placebo.

L'effet Placebo n'existe en effet que grâce à notre force d'auto-persuasion, consciente ou non, qui assimile d'emblée qu'un médicament va nous soigner.

C'est pourquoi les études cliniques sont toujours faites en médicament contre Placebo et non médicament contre rien, car il faut savoir si un médicament est réellement efficace ou s'il n'est efficace que grâce à l'effet Placebo. Dans ce dernier cas, pas besoin de créer un nouveau médicament alors qu'un Placebo inoffensif fonctionne tout autant.

a écrit : Un médicament placebo peut même donner des effets tout autres que le vrai médicament, voire aucun effet du tout, en fonction de chacun.

Pour être encore plus tatillon, il faudrait différencier le Placebo, qui n'est pas un médicament à proprement parler mais plutôt une copie d'un médicament sans
sa substance active, de l'effet placebo qui est une manifestation physiologique bien réelle après la prise d'un Placebo.

L'effet Placebo n'existe en effet que grâce à notre force d'auto-persuasion, consciente ou non, qui assimile d'emblée qu'un médicament va nous soigner.

C'est pourquoi les études cliniques sont toujours faites en médicament contre Placebo et non médicament contre rien, car il faut savoir si un médicament est réellement efficace ou s'il n'est efficace que grâce à l'effet Placebo. Dans ce dernier cas, pas besoin de créer un nouveau médicament alors qu'un Placebo inoffensif fonctionne tout autant.
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L’effet placebo peut également intervenir après un « acte médical » sans forcément de prise de médicament.
Je pense, par exemple, qu’il existe une grande part d’effet placebo dans la pratique de l’ostéopathie. C’est un avis personnel non démontré par l’expérience bien entendu.

a écrit : On savait que la prise d'un médicament sans principe actif pouvait quand même être efficace chez certains : pouvoir du cerveau sûrement dont on ignore encore tellement... On apprend que le simple fait d'avoir ce "médicament" (qu'il soit placébo ou pas certainement), sans même le prendre, peut agir aussi. Sûrement encore un effet du cerveau ; "j'ai de quoi me soigner... ça va déjà mieux". Curieux quand même :) Afficher tout Pour arrêter de fumer il me fallait des cigarettes pas loin si je n’avais pas de paquet j’avais encore plus envi de fumer tout est dans la tête effectivement

a écrit : Je trouve qu'il y a une petite imprécision dans la formulation : les gens ont ici un vrai médicament qui procure un effet placebo par sa seule possession. Un médicament placebo, c'est un médicament sans principe actif mais dont la prise peut donner les mêmes effets que le vrai médicament. C’est ça, en médecine on apprend dès la première année la différence entre un placebo et ce qu’on appelle un « véhicule ».

-Le placebo c’est le même médicament/procédé, administré de la même manière, mais sans le produit actif, ce qui est sensé avoir des vertus

Ainsi, si tu prend un verre :
-tu mets de l’eau, un doliprane et tu le bois, c’est un médicament.
-tu mets de l’eau, un pseudo doliprane (qui contient la même chose que le comprimé normal, sauf le paracétamol) et tu le bois, c’est un placebo. Ca permet de voir si le paracétamol marche vraiment.
-tu prends ton verre vide, sans eau, et tu le « bois » (dans la mesure ou tu peux boire de l’air...), c’est un véhicule, c’est pour voir si tout le process autours du médicament a un impact...

Un véhicule, ça teste enfaite tout le « rituel » autours du produit, des fois juste le fait d’aller chez le médecin ça a un impact, même s’il n’y a pas de médicament prescrit

Donc ici, je peux me tromper, mais il me semble qu’on est plus sur un véhicule qu’un placebo médicalement parlant, vu qu’on teste le fait « d’avoir un crème chez soi... »

Se voyait offert ? J'aurais plutôt dit "se voyait offrir".. Non ?

a écrit : De lire sans interpréter mon propos.
Avoir un médicament placebo et ne pas utiliser malgré la douleur, il y a un truc qui cloche.
Je n ai jamais eu moins mal à la tête car une plaquette de doliprane est posée à côté de moi. C est cet aspect là de l expérience qui m interpelle.
Ma réplique est sèche mais pas si bête et que cela finalement.

On conduit plus sereinement, et donc de façon plus sûre et prudente, quand on sait (ou quand on pense) qu'on est en sécurité.
On se sentira également mieux, dans son corps et dans sa tête, en sachant qu'on a sous la main des moyens de se sentir encore mieux en cas de besoin.

Un intervenant a pris l'exemple de la réaction allergique possiblement mortelle (œdème de Quincke). Et il n'a pas du tout vu juste à vrai dire.
Je suis dans ce cas malheureusement, quand je sais que mes traitements se trouvent à proximité, je gère beaucoup mieux une crise, même si je ne les utilise pas (la réaction peut passer sans dégénérer).
Alors que si je commence à mal respirer, à gonfler et que je me rends compte que ma trousse de secours avec mes piqures d'adrénaline se trouve chez moi à 30 km, je peux te dire que les symptômes vont empirer à coup sûr.

Vous serez peut être surpris d’apprendre que l’effet Placebo fonctionne même si le patient sait qu’on lui administre un placebo, à condition justement de lui avoir expliqué au préalable les effets bénéfiques de l’effet placebo.
Le pouvoir du mental est largement sous-estimé....

a écrit : Non, il n'y a pas d'imprécision, le médicament était bien un placebo : "An experiment was conducted to examine whether the mere possession of a placebo analgesic cream would affect perceived pain intensity in a laboratory pain-perception test." « Un VRAI médicament, qui procure un effet placebo »
Rien que la phrase, est une blague...

a écrit : Quel est l'intérêt de faire assurer son véhicule si l'objectif est de ne pas avoir d'accident ? Complètement bête comme raisonnement vu que l’assurance d’une voiture n’est pas fictive en cas d’accident elle intervient alors que la même la solution n’est pas viable en cas d’accident vu que c’est un placebo !!

a écrit : « Un VRAI médicament, qui procure un effet placebo »
Rien que la phrase, est une blague...
Si au lieu de mettre VRAI, on met PRÉTENDU devant médicament, la phrase est tout à fait correcte, alors qu'est ce qui te dit quel mot est sous-entendu ?

a écrit : Complètement bête comme raisonnement vu que l’assurance d’une voiture n’est pas fictive en cas d’accident elle intervient alors que la même la solution n’est pas viable en cas d’accident vu que c’est un placebo !! Non, puisque les sujets de l'expérience ne savaient pas que la crème était un placebo.

Le sentiment "d'assurance" en cas de souci est donc le même. Et c'est exactement sur ce sentiment que porte cette expérience.

Dans la pharmacologie il ne faut pas confondre l’effet placebo et un médicament placebo.
Un médicament placebo est généralement un « faux » médicament sans principe actif qui va n’avoir qu’un effet placebo.
L’effet placebo est un effet qui apparaît dans toutes prises de médicament (placebo ou avec un principe actif)
En général quand on fait des études pour mesurer l’efficacité d’un médicament on donne également un placebo à un groupe de personne pour mesurer l’effet placebo, ensuite on le soustrait à l’efficacité « complète » d’un médicament et on obtient l’effet du principe actif.
Je le répète encore mais TOUTE prise de médicament engendre un effet placebo grâce à plusieurs facteurs :
- le prix: plus un médicament est cher, plus il sera efficace pour le consommateur
- la couleur du médicament : couleurs froide : effet relaxant, couleur chaude : effet stimulant
- la forme du médicament
- l’emballage
- la croyance du patient
- les explications des docteurs
Etc ....
Un docteur quand il prescrit un médicament, s’il te dit que le médoc est nul, les patients auront en général un effet nocebo et l’efficacité sera réduite. Par contre s’il te dit que c’est le dernier médicament, dernière génération, ultra actif le patient aura un plus fort effet placebo et supportera mieux le traitement.

Tout ses effets ont déjà étaient prouvés et mesurer scientifiquement et les docteurs s’en servent largement (homéopathie par exemple).
Personne ne s’est demander pourquoi quand une personne prends un Doliprane, sa douleur va diminuer au bout de 10min ? C’est l’effet placebo ... en 10 min le principe actif du médicament n’est même pas encore dans la circulation sanguine du patient donc il ne devrait pas ressentir d’effet pourtant c’est le cas ... c’est pas de la magie ! C’est le pouvoir d’autosuggestion du cerveau humain, c’est très utile en médecine ...

Je tiens à préciser que l’effet placebo a ses limites... il ne soignera pas le cancer par contre il peut aider un patient à supporter un peu mieux les traitements lourds, ou pour des petites pathologies avec peu d’incidence.